• La guerre civile a bon dos

    La guerre civile a bon dos

    L’annonce d’une guerre civile par un professeur marginal du King’s College, relayée sans rigueur par plusieurs médias, alimente un vieux fantasme d’extrême-droite. Démis de ses fonctions, radicalisé, proche de groupes extrémistes, l’auteur manque de légitimité. Ces récits détournent l’attention des vraies menaces, notamment russes, qui exploitent ces divisions pour fragiliser les sociétés occidentales.

  • Un air de 36

    Un air de 36

    En cinq jours, DGSE, CEMA et Président ont alerté sur un monde où la force prime et où la Russie nous cible. Le général Burkhard dénonce l’accoutumance à la violence. Macron rappelle : pour être libres, il faut être craints, donc puissants. Mais la France s’égare, discutant congés plutôt que stratégie.

  • A la même aune

    A la même aune

    En 1983, dans une école publique, une institutrice frappait, humiliait, isolait des enfants. Tous les adultes le savaient. Ce souvenir personnel éclaire aujourd’hui les révélations sur les violences faites aux mineurs. Si l’Etat peut légitimement se montrer exigeant à l’égard de l’enseignement privé catholique, on est en droit d’attendre qu’il assume la même responsabilité. Aucune victime ne devrait être traitée comme secondaire.

  • Israël contre Israël

    Israël contre Israël

    Il s’appelait Obaida, 18 ans. Il est mort en tentant d’apporter des pois chiches grillés à sa sœur. Charif est mort en quête de pain pour son fils. Ces vies fauchées, ces récits brisés, ne peuvent plus être justifiés. Même Ehoud Olmert parle de crimes de guerre. Le vertige moral grandit : Israël survivra-t-elle à ce qu’elle fait subir ?

  • Aux consciences fermes

    Aux consciences fermes

    Des malades applaudissent, d’autres pleurent. Des voix handicapées rappellent qu’on ne choisit pas librement de mourir quand vivre reste un combat. La loi passe, mais l’essentiel demeure : ce débat est un appel aux consciences. Loin du tumulte, c’est l’heure du discernement. Refuser l’abandon des plus vulnérables exige lucidité, courage moral et fidélité au sens du soin.

  • Euthanasie, dérive et déraison

    Euthanasie, dérive et déraison

    Il n’existe pas de dérives de l’euthanasie : l’euthanasie est la dérive. Le texte, déjà permissif, a été systématiquement aggravé. Des protections élémentaires ont été rejetées, des millions de Français potentiellement concernés. La demande pourra être orale, l’exécution expéditive, sans contrôle réel. L’euthanasie devient un « droit », mais pour des vivants vulnérables, non des mourants. C’est l’abandon de toute boussole éthique.

A genoux

A genoux

12 mars 2019 15 commentaires sur A genoux

Nous avions un genou à terre. De nouvelles révélations nous ont fait fléchir le second, de force. Pour tout dire, ce n’est pas une attitude incongrue pour un chrétien.

Il faut qu’on cause

Il faut qu’on cause

17 février 2019 9 commentaires sur Il faut qu’on cause

Les fiches sont en ligne. On invoquait la menace des pouvoirs totalitaires, en fin de compte c’est la masse anonyme qui s’empare de nos traces numériques. Les foules sentimentales ont cédé le pas à la meute brutale. Il n’y a plus ni pardon ni mesure.

Chrétien, citoyen de seconde main ?

Chrétien, citoyen de seconde main ?

4 février 2019 8 commentaires sur Chrétien, citoyen de seconde main ?

Les convictions de François-Xavier Bellamy sont contestées et c’est le jeu démocratique. Mais la levée de boucliers que suscite son investiture cache d’autres intentions, jusqu’à lui dénier la seule légitimité d’intervenir. Qu’on le soutienne ou qu’on ne le suive pas, cette nouvelle manifestation d’intolérance dans notre pays est inacceptable et délétère. 

Hommage aux appelés

Hommage aux appelés

24 janvier 2019 2 commentaires sur Hommage aux appelés

Faisons la grâce d’un instant d’attention à tous ceux qui acceptent le risque de donner leur vie pour la France et pour les Français, qu’ils soient d’en haut ou d’en bas, d’un pavillon périphérique ou de la rue de Trévise

Rester fidèle(s)

Rester fidèle(s)

10 septembre 2018 31 commentaires sur Rester fidèle(s)

Qui aurait fait le gros dos en 2010 ou en 2016, espérant que l’orage passe, brièvement et au loin, ne le pourrait plus. Le torrent a charrié trop d’immondices, laissant aux catholiques le dégoût, le désarroi ou la rage.