• Il reste une odeur de brebis

    Il reste une odeur de brebis

    Le 17 juin 2013, François secoue l’Église : ce ne sont pas les brebis perdues qu’il faut ramener, mais les 99 déjà loin. Il refuse une Église refermée sur elle-même, prône la sortie, l’accident, la boue. Pasteur direct, parfois rugueux, il parlait à des adultes. Il est parti sans fermer la porte, fidèle à l’Évangile jusqu’au bout.

  • Au nom du peuple

    Au nom du peuple

    Condamnés pour avoir détourné 4,1 millions d’euros de fonds européens, les dirigeants du RN dénoncent la justice au lieu d’assumer les faits. Leurs critiques relèvent d’un mépris des règles et d’une revendication d’impunité. En démocratie, la légitimité ne repose pas que sur le suffrage : la justice, même imparfaite, rappelle que vérité et opinion ne se confondent pas.

  • Fin de vie : une « loi de liberté » illibérale

    Fin de vie : une « loi de liberté » illibérale

    La proposition de loi sur l’ »aide à mourir » soulève de graves incohérences juridiques : outre l’abandon de la collégialité médicale, une atteinte aux droits fondamentaux des familles, auxquels elle interdit tout recours. Elle institue en outre un « délit d’entrave » flou, menaçant la liberté d’expression… tout en ne sanctionnant pas symétriquement la désinformation incitative à l’euthanasie.

    Un texte dit de liberté, au fond illibéral.

  • Nous, tous.

    Nous, tous.

    Et si la France élisait demain un Trump à la française ? Entre extrêmes qui se nourrissent mutuellement, polarisation toxique et mépris des faits, le débat public se fracture. Attaques contre juges, avocats, journalistes : rien n’est impossible. Face à cette dérive, une réponse : réaffirmer les faits, résister aux simplismes, reconstruire un « nous » sans exclusions.

  • L’esprit de la pause

    L’esprit de la pause

    Il y a cinq ans, le monde s’est figé. Dans ce calme étrange, certains ont rêvé d’un avenir différent. Ils ont été moqués, et semblent aujourd’hui balayés par le fracas du retour à l’ordinaire. Mais il n’y a pas de honte à espérer. Face à la brutalité, gardons le cap : ne leur laissons pas le monde d’après.

  • Unis ou soumis

    Unis ou soumis

    Il y a huit ans, Trump amusait presque. Aujourd’hui, c’est l’effroi. Ses mensonges grossiers, son mépris de la loi, sa prédilection pour les dirigeants autoritaires sont autant de signaux d’un basculement dans une ère américaine de brutalité. Face à la capitulation américaine annoncée en Ukraine, l’Europe doit choisir : s’unir ou se soumettre. L’heure n’est plus aux hésitations, mais à la lucidité et à l’action.

Pour tous nos frères d’Alep

Pour tous nos frères d’Alep

30 novembre 2016 Commentaires fermés sur Pour tous nos frères d’Alep

Je sais d’habitude ce que je vais écrire avant de commencer un billet. Je ne sais pas quoi dire en