Mon opinion en liberté conditionnelle
6 août 2020 50 commentaires sur Mon opinion en liberté conditionnellePour avoir partagé sur Facebook un statut contesté par Libération, je suis menacé de mesures de rétorsion. Allons-nous accepter cela ?
Pour avoir partagé sur Facebook un statut contesté par Libération, je suis menacé de mesures de rétorsion. Allons-nous accepter cela ?
L’Église est inaudible et pourrait s’interroger sur ce qu’elle a jugé primordial de maintenir depuis 50 ans et Humanæ vitæ… et ce qu’elle a regardé s’évanouir depuis, par voie de conséquence. Sauf bien sûr à se satisfaire de la figure plus romantique qu’évangélique du prophète maudit.
Les Etats-Unis illustrent le risque des atermoiements entre la sauvegarde de la vie et la préservation du business. La Vieille Europe, elle, a choisi la vie. Vraiment ? Quelle vie, exactement ?
Il faut le dire « à temps et à contretemps », quand l’actualité l’impose et quand elle l’oublie. Nous n’oublions pas votre innocence fauchée, nous n’oublions pas votre vocation fanée, et ces divins sourires que des démons ont flétris.
Il se dit qu’Emmanuel Macron ne veut pas « perdre la jeunesse ». Mais qu’est-ce que la perdre, exactement ? La perdre aux élections, ou la mener sur une mauvaise voie ?
Dans certains pays, il a fallu envoyer des soldats dans les maisons de retraite. Faut-il s’étonner que cela arrive dans cette civilisation marquée par la « culture du déchet » ?
Être Blanc, n’est pas un « privilège », que l’on pourrait abolir ou auquel je devrais renoncer. C’est à partir de là que le racisme doit être combattu, pas à partir d’une inversion logique qui me rend responsable, voire coupable, par la couleur de ma peau.
Reprendrons-nous notre obsession de « renouer avec la croissance » ? Persisterons-nous à faire de cette croissance l’étalon ultime de nos décisions et la mesure d’un quinquennat ?
Que l’on se rassure : l’Eglise n’appelle pas à la désobéissance. Que l’on souffre en revanche qu’elle rappelle l’Etat à son propre droit.
C’est un virus qui rend humble. Ou du moins le devrait-il.
Oubliez cet après que tant d’intellectuels et politiques voudraient « penser ». Après n’existe pas. Il n’est que le moment fantasmé produit par l’envie folle de voir cette affaire derrière nous.
Si rien ne doit être comme avant, ce ne sera ni sur intervention divine ni par une soudaine communion collective. Ce ne sera pas sans notre volonté. Si rien ne sera comme avant, ce ne sera pas sans l’exiger.
L’affaire de la chloroquine n’est pas qu’une affaire sanitaire. Elle est avant tout une affaire politique, qui soumet le pays à la fracturation quand il aurait besoin d’unité.
Au début de ce carême, marqué depuis par une autre actualité, deux figures se sont passées comme un relais. Une figure connue, une figure recluse…
Le coronavirus ne se contentera pas de mettre nos organismes sous tension. Il met non seulement nos économies sous stress, mais aussi nos institutions et nos régimes politiques. Choisirons-nous la division ?
Dans cette période douloureuse, on se demande où va l’Eglise. Parfois, pourtant, on a la chance de l’apercevoir. Car jeudi 21 février, elle était là où elle doit être.
« Mettre l’Homme au centre de toutes choses ». Pendant longtemps, je n’y ai vu qu’une formule usée. Aujourd’hui, son urgence m’angoisse.
A peine connue, l’affaire était entendue. Les actes de M. Griveaux et sa responsabilité ne sont pas un sujet. Ceux qui s’en choquent sont des Tartuffe et des voyeurs.
Comment vivre dans ce pays qui ne se comprend pas ? Comment vivre, surtout, dans le monde qui vient, quand on est de celui qui s’éclipse ?
A l’heure de la publication de cette chronique, le silence entourait toujours la mort du jeune Laurent Barthélémy, 14 ans, retrouvé mort dans un train d’atterrissage à Roissy.