Des profondeurs
18 février 2019 54 commentaires sur Des profondeursL’Église se trouve une fois encore au centre de révélations qui laissent plus d’un fidèle abattu. Elles ne laissent pas indemnes, mais elles ne disent rien du cœur de la foi.
L’Église se trouve une fois encore au centre de révélations qui laissent plus d’un fidèle abattu. Elles ne laissent pas indemnes, mais elles ne disent rien du cœur de la foi.
Les convictions de François-Xavier Bellamy sont contestées et c’est le jeu démocratique. Mais la levée de boucliers que suscite son investiture cache d’autres intentions, jusqu’à lui dénier la seule légitimité d’intervenir. Qu’on le soutienne ou qu’on ne le suive pas, cette nouvelle manifestation d’intolérance dans notre pays est inacceptable et délétère.
Le monde a changé, depuis 1958. Même amendée depuis, peut-on penser que notre constitution suffise à répondre aux aspirations légitimes de participation à la décision ?
Toutes les frustrations d’une France reléguée semblent aujourd’hui coaguler. La réponse devrait être stratégique et structurelle. Les politiques en sont-ils capables ?
Pardonnez-moi d’avoir titré comme pour un mauvais, ou juste un triste film. L’un de ceux dans lesquels un ancien combattant,
Certains réclament l’installation d’une commission d’enquête parlementaire sur la pédophilie dans l’Eglise. Serait-elle vraiment crédible, utile et efficace ?
« Au milieu de la confusion de ces temps où rien ne semblait résister (…) s’appliquer à trouver ce qui a de la valeur et demeure toujours, trouver la Vie elle-même. »
Elle a écrit l’histoire du réseau Alliance, pour « qu’on ne les oubliât pas et qu’on comprît surtout quelle était la divine flamme qui les animait. » C’est pourtant son nom que l’on oublie. Le nom d’une des plus grandes résistantes françaises, seule femme chef d’un réseau en France.
Je suis un intermittent du football, aux intervalles longs. Mais hier soir, cette équipe a transcendé le foot.
Blâmer ceux qui tendent une main secourable n’est pas le plus intuitif et les faits ne paraissent guère conciliants.
« On ne voit plus d’hirondelles ». Ça m’embête de le reconnaître mais ma grand-mère avait raison. Aujourd’hui, dans La Vie oubliée, Johannes et Mahaut Hermann appellent au renfort pour la biodiversité.
C’est le bruit contre le sens. Angot contre les bénévoles en soins palliatifs. Quand la première diffame les seconds, c’est odieux, et inacceptable.
Bravant les vents contraires. Emmanuel Macron a témoigné de la considération de la République envers les Français catholiques. C’est bienvenu et non, ce n’est pas une soumission de l’État à l’Église.
Les tribulations du petit peuple catholique en politique passionnent encore. En témoignent deux livres récents qui documentent une nouvelle attraction, au mieux conservatrice, au pire identitaire.
Arnaud Beltrame a porté le plus beau visage de la France. Par sa mort, il a vaincu le mal. Arnaud Beltrame l’a recouvert du manteau du Bien, il lui a imposé le silence.
A l’Unité de Soins Palliatifs de Puteaux, j’ai rencontré les visages de l’humanité et de la grâce.
Il serait presque cohérent que ce soit la droite qui soutienne l’euthanasie. La revendication vient pourtant de la gauche. Si l’on voit bien l’influence individualiste et libertaire, où sont passées en revanche l’égalité et la fraternité ?!
L’idée même paraît inconcevable à certains, la marque d’une faiblesse d’esprit, au mieux un exotisme. Les catholiques eux-mêmes s’interrogent sans cesse sur la manière de l’être. Retour sur cinq livres de cette rentrée littéraire, et spirituelle.
La France intègre le trafic de drogue au calcul du PIB, après avoir longtemps résisté. Comment peut-on seulement sacrifier à une telle logique, et considérer qu’un trafic contribue à la richesse nationale ?
Ne laissez pas dire que la France ignorerait ces enfants. Sa seule exigence est que l’acte de naissance, même résultant d’une fraude, corresponde à la vérité biologique.