Depuis le 8 septembre dernier, La Croix m’héberge, comme chroniqueur hebdomadaire (la liste des chroniques s’étoffera prochainement ici). Publiées dans le journal chaque lundi, et réservées en ligne aux abonnés, elles seront accessibles ici sous ce format le vendredi. A cette occasion, petit lifting du blog, afin de faciliter la lecture. Je suis sûr que vous n’avez rien vu.
cette chronique est donc la première d’entre elles, en date du 8 septembre 2025. Et depuis, en une seule semaine, nous avons assisté à :
- 1.une opération relevant de la guerre hybride, avec le dépôt de têtes de cochons devant des mosquées, visant à accentuer les tensions;
- 2. l’incursion délibérée d’une vingtaine de drones russes sur le territoire polonais, en provenance de Biélorussie;
- 3 l’absence totale de réaction des Etats-Unis (Donald Trump qualifiant cette incursion de drones de « possible erreur de la Russie« , redisant qu’il n’est « pas content avec toute cette situation » et qu’il « espère que ça s’arrête » ) et, plus encore, la levée de sanctions contre Belavia, compagnie aérienne biélorusse, au lendemain de l’attaque russe.
Bonjour
La Croix ? Oui c’est pour moi d’abord une épreuve que de consulter ce journal. Vous parlez de souveraineté. Ce journal en est bien loin avec ces au moins 1000 partenaires lorsque l’on ouvre la page web ! D’ailleurs il y a peu il y avait encore le nombre des partenaires d’annoncé. Le chiffre vient d’être retiré tellement La Croix prend plus soin de ses « partenaires » que de ses lecteurs dont les données personnelles (et la vie privée avec) sont disséminées aux 4 coins du monde auprès d’entreprises spécialisées dans la « data » et surtout « l’optimisation fiscale ». Alors oui on peut refuser et on n’accède plus à rien. Même pas aux titres comme partout ailleurs !
Voyez vous, ma grande réflexion actuelle est anthropologique, philosophique, politique, économique et fiscale et j’aimerai bien que vous répondiez par oui ou par non à cette question : une donnée personnelle est elle une marchandise ? C’est une question de souveraineté.
Pardonnez moi, mais oui, je suis en colère 😉
Vous êtes pardonné. Comme vous me pardonnerez de ne pas prendre plus de temps à répondre à votre commentaire. Je vous parle sécurité du continent, vous me répondez cookies. Bon…
Merci beaucoup pour votre pardon. Réfléchissez quand même bien à la question que je pose. Car comme disais le Pape François : « tout est lié ».
Bonjour Koz,
Merci pour cette chronique (et merci de nous la partager :-D).
Votre phrase sur la vérité qui devient indifférente m’évoque un article d’un autre blog que je lis régulièrement (celui de M. Philippe Silberzahn) :
Je cite :
« Drucker cite l’exemple d’un discours de Goebbels, propagandiste nazi, en 1932 dans lequel il promet simultanément des prix plus élevés pour le grain aux paysans, des prix plus bas pour le pain aux ouvriers, et des marges plus importantes pour les épiciers. (..) Ce qui comptait n’était pas la vérité des propos- ils étaient absurdes- mais leur capacité à unir le groupe. » (21/04/2025)
Ce qui m’inquiète, c’est que je ne vois pas comment faire revenir la rationalité.
J’aime bien votre invitation à rester « honnête homme, conscient de ses limites mais anxieux de la vérité. »
Mais je reste aussi anxieux 🙂
a+
Bigben
Et encore y a-t-il eu un bug sur cette phrase. J’avais omis un mot, et la rédaction a complété avec un mot différent. J’entendais dire que « la vérité, déjà perçue comme relative… »
Je vous avoue que je suis inquiet aussi de la possibilité de faire revenir la rationalité et, à la lumière des événements récents, d’éviter la violence.