Toc Toc Badaboum

Je ne sais pas si Nicolas Sarkozy fait ses cascades lui-même, mais son début de mandat et sa virée bruxelloise d’hier me font terriblement penser à Belmondo. Bebel. Le Bebel. Bebel national. Les bras écartés, paume ouverte, voix suave, sourire… toc toc badaboum, c’est moi !

Il avait souligné la distinction qu’il faisait entre le laisser-mourir et le faire-mourir, s’était exprimé contre l’euthanasie active, et en faveur du développement des soins palliatifs. Il annonce le doublement des unités de soins palliatifs. « Je défends l’idée de la vie, mais je dis qu’en 2007 personne ne doit être condamné à souffrir à tel point que cela lui fait perdre sa dignité« .

En 2007, on peut être charmé par certaines survivances protocolaires. Excepté lorsque leur caractère surrané est susceptible d’être une entrave à une bonne gestion de l’Etat, à l’élaboration d’une bonne décision. J’avais noté que Nicolas Sarkozy s’était déjà fait remarquer en Conseil des Ministres pour avoir eu le mauvais goût de reprendre la parole après le Chef de l’Etat. Mais j’ignorais que les Conseils des Ministres suivait à ce point ce fonctionnement si décalé dans lequel certains font part de communications, sans qu’aucun débat ne s’ensuive. C’est terminé.

Indeed, c’est un autre indice de la présidentialisation du régime. De la même manière que Nicolas Sarkozy met fin à l’opacité de la prise de décision, entre Matignon et l’Elysée, il signale par là également son implication dans le travail gouvernemental. Je suis trop ignorant des véritables us et coutumes de la vie ministérielle pour savoir si, auparavant, les ministres avaient des occasions d’échange, de la sorte. Mais il paraît tellement évident qu’une équipe, composée en plus de ça de personnes très diverses, doit débattre, que l’on s’étonne de la nouveauté de cette décision. Quelqu’un a ouvert les fenêtres à l’Elysée.

Mais le plus notable, c’est bien le résultat de son voyage à Bruxelles d’hier. Nicolas Sarkozy est Président de la République Française depuis huit jours. Eh oui, seulement. Et déjà, selon José Manuel Barroso, un concensus commence à se former sur l’idée d’un traité simplifié.

Nicolas Sarkozy “a été le premier à suggérer l’idée d’un traité simplifié et aujourd’hui on voit qu’il y a un consensus qui se forme autour de cette idée”, a indiqué José Manuel Barroso.”

Je crois me souvenir que JM Barroso se montrait plus sceptique il y a peu. J’apprécie à cet égard son propos : « Nous ne sommes pas en train de négocier un traité idéal. Nous sommes en train de négocier un traité qui puisse être signé par tous. L’Europe est un rêve, mais un rêve lucide. »

Huit jours, donc, qu’il est président, et déjà un concensus se forme en Europe autour de son idée ?! Bien entendu, c’est une idée qu’il a eu l’intelligence et l’habileté d’avancer dès 2005. Je me souviens d’une déclaration d’Hervé de Charette dès le mois de juin 2005, « au nom de l’UMP« . Je me souviens aussi de ces voeux à la presse auxquels j’assistais, le 13 janvier 2006. Plus substantiellement, il y eu, bien sûr, l’ensemble des consultations qu’il a menées, ou que certains, dont Alain Lamassoure, ont menés auprès des responsables européens. Et le résultat est là : il est prêt et plus que prêt pour le Conseil européen du mois prochain.

Bien sûr, rien n’est gagné. Le traité simplifié n’est pas encore adopté. Il semble d’ailleurs devoir être quelque peu étoffé. Et ce traité simplifié n’est pas une fin, il n’est véritablement qu’un moyen, pour permettre à l’Europe d’adopter et négocier plus efficacement des politiques de fond.

Mais quel départ ! Il n’y a pas jusqu’à Libération qui ne souligne qu’à Bruxelles, Nicolas Sarkozy séduit avec son projet de mini-traité (on t’a vu, Jean : on dit « traité simplifié« ‘, maintenant). Et Jean Quatremer, toujours, dont certains se souviennent qu’il n’a pas eu de mots assez dure à l’encontre du candidat Sarkozy, allant jusqu’à titrer un billet, La Nausée, ou un autre, Le coming-out euro-sceptique de Nicolas Sarkozy, de relever :

« Le Président de la République, bronzé, était en très grande forme et je dois dire que sa prestation a agréablement rompu avec la langue de bois chiraquienne. Pour la première fois depuis longtemps, on avait le sentiment qu’il s’agissait d’un homme normal parlant à des gens normaux et non d’un robot formaté quai d’Orsay ne s’écartant pas des discours prémachés par ses conseillers. Sarkozy a enchaîné les bons mots, déclenchant l’hilarité des journalistes. Le tutoiement -ancien, les deux hommes se connaissant depuis trois ans- entre le chef de l’Etat et le Président de l’exécutif européen en rajoutait dans le côté humain. Chose incroyable: à la fin de la conférence de presse, une partie non négligeable de la salle, composée au quatre cinquième de journalistes étrangers, a…applaudi. »

Toc Toc badaboum !

Et ce sentiment qu’enfin, le vent de modernité et de jeunesse pourrait souffler depuis la France…

* * *

Je dédie ce billet à Sylvain G., maître ès. Bebel

60 commentaires

  • Et c’est là que mon vote prend vie et sens… pas pour mon petit confort personnel, mais pour une remise en mouvement de mon pays.

    Je ne sais rien de ce qui attend la France dans les années à venir, ni de l’Europe. Mais p…, il me fait plaisir le Nico depuis son début de présidence !!

    Les syndicats professionnels, les ONG et le superministère de l’environnement de Juppé, l’Europe…

    Pourvu que…

  • Bonjour,

    Koz, JP Belmondo fait aussi parfois des dégats collatéraux en cassant du mobilier par exemple dans ses cascades. En suivant le comparatif ici, que voir comme effets de bord liés à cette modernisation, cette énergie et cette préparation montrées ici comme cascade ? Je crains que ce ne soit la disparition ferme et définitive de la forme de politique précédente, voire des personnes l’incarnant. Est-ce une mauvaise chose ? A chacun de voir.

    Sinon, sur le fond principal du billet, le côté européen. Au vu de l’espoir que Nicolas Sarkozy a su susciter, ce que tu trouves bien ne me semble que normal. (Bouh, quel rabat-joie, sortez le ! 😉 ).

    Je me souviens lors de la campagne avoir entendu Nicolas dire qu’il serait très vite à la présidence tournante et être prêt. De même, il avait dit avoir déjà rencontré José-Manuel Barroso, et différents responsables de pays de l’union pour présenter sa proposition et commencer les négociations. Enfin, dans le Point, un billet de Catherine Pégard relatait une entrevue entre Nicolas Sarkozy et JM Barroso, et la surprise de ce dernier sur la préparation du candidat, sachant ce qu’il voulait faire, y compris le quand et le comment.

    Bref, le candidat nous a dit en permanence être prêt, volontaire et avoir un calendrier connu et court, avoir pensé à tout cela depuis longtemps et pas seulement en se rasant, donc à la limite, sont-ce vraiment des cascades, ou, comme toute cascade, n’est impressionnant et réussi que grâce à une énorme préparation ?

    Luc

  • D’ailleurs ce matin au micro d’Elkabbach Barroso avait aussi du mal à cacher son enthousiasme.

    http://www.europe1.fr/politique/videos/703726/Jean-Pierre-Elkabbach-recoit-Jose-Manuel-Barroso.html

    Ce qui fait vraiment plaisir, c’est que Sarkozy relance l’Europe sans pour autant se détacher d’un yota des intérêts de la France. Pour preuve, lors de la conférence d’hier, ce passage qui m’a marqué : un journaliste demande à Barroso s’il ne redoute pas que Sarkozy ne prenne trop de place dans le paysage politique européen, par son énergie et son volontarisme. Sarkozy brûle alors la politesse à Barroso, et répond avec un demi-sourire : « j’espère bien qu’il me redoute… »

  • London, Koz,

    C’est vrai que les deux solutions proposées étaient soit foncer dans le tas soit la palabre, en caricaturant.

    Moi aussi, j’ai choisi la première avec beaucoup d’espoir, et suis fort satisfait du début, étant ce que j’avais compris et espéré.

    Encore une fois, on ne peut pas lui reprocher de prendre les français en traître une fois élu.

    Youpi !

    Luc

  • Ca booste, ça pulse… Y’a bon, ça change, ça rénove, ça fait du bien. Si dans les jours qui viennent quelques pays membres suivent positivement, le PS en sera pour ses frais aux législatives… s’il en était encore besoin !

    Sinon Koz, est-ce à dire que, comme Bébel, Sarkozy sera dans les tribunes de Roland-Garros avec le petit chien de Cécilia ?
    😉

  • Dans cet ambiance de youpisme généralisé que je partage, il m’apparaît primordial de noter que cela ne dois pas occulter les difficultés qui pourraient se présenter.

    En matière interne, Eric Woerth parle déjà d’une pause dans la réduction des déficits. Ce qui paraît d’une part logique dans cette phase de mise en place des réformes promises, mais également source éventuelle de soucis futurs.

    Du côté Europe, outre le fait de concrétiser les espoirs suscités par la rencontre d’hier, les discussions prochaines sur la question Turque, l’élargissement, la « capacité d’absorbtion », la mise en place de partenariats privilégiés… La volonté est là, mais, pour paraphraser un grand penseur, la pente est raide.

    Cependant, comme le dit Koz, ne boudons pas notre plaisir. Toc toc badaboum, espérons seulement que notre Président soit plus As des as que Guignolo.

  • Bonjour,

    Commentaire hors sujet (aïe Koz, pas la tête) :

    Quand j’entends les étrangers parler français (Blair, Merkel, Baroso), j’ai un peu honte de nos dirigeants en langue étrangère.

    Luc

  • [quote comment= »23616″]Dans cet ambiance de youpisme généralisé que je partage, il m’apparaît primordial de noter que cela ne dois pas occulter les difficultés qui pourraient se présenter.[/quote]

    Certainement. Mais, de toutes façons, elles se présenteront. Qu’on les redoute, ou non. Cette période est peut-être le pain blanc de Sarkozy et Fillon alors, au moins, qu’ils en profitent. Et nous avec.

  • J’espère qu’il n’y a pas de contrôle anti-dopage… parce qu’il ne pourra pas continuer comme cela. il va tuer tous ses conseillers.

    En tous les cas, on aime ou pas, il y a un fait indéniable : Cela bouge. Y a plus qu’à attendre les résultats, et s’ils sont là, alors là c’est du grand Bebel !!

  • [quote comment= »23621″]C’était pas « tac tac badaboum » plutôt que « toc toc »?[/quote]

    Il peut y avoir controverse, en effet. J’avais commencé sur mon billet avec « tac tac badaboum », puis j’ai eu un doute, j’ai regardé sur google et « toc toc badaboum » existe aussi. Je n’ai pas trouvé de site de référence. Mais je vais creuser.

    [quote comment= »23622″]J’espère qu’il n’y a pas de contrôle anti-dopage… parce qu’il ne pourra pas continuer comme cela. il va tuer tous ses conseillers.[/quote]

    Il paraît qu’on ne lui aurait pas clairement dit qu’un quinquennat, c’est cinq ans.

  • Juste un tout petit mot en passant.
    J’apprécie assez le côté toc-toc badaboum.

    Il m’agace parfois parce qu’on oublie que l’idée d’un traité simplifié avait été défendu par d’autres gens, qui avaient dit en leur temps que les esprits étaient mûrs pour ça, et que c’était à la France d’arriver avec un texte sur la table.
    Bon. Je dois rester un peu partisane, mais quand je fais mon examen de conscience, je reconnais que c’est quand même chouette tout ça.

    J’aime bien aussi dans l’administration. Je sais pas si certains chez vous travaillent en administration centrale. Je sens un vent de fraîcheur tout à fait agréable. Je n’avais connu que le chiraquisme, j’entends dire qu’on a déjà vu des ministres serrer les mains des gens dans les bureaux et fixer eux-mêmes des objectifs clairs, mais ça fait du bien tout de même.

    Enfin bon, toc toc ok, et puis badaboum pour de bon sur l’assurance maladie quand même.

    Pour ceux qui ne comprendraient pas ce que signifie la volonté du MoDem d’être dans une attitude de vigilance constructive à l’Assemblée, je vous engage à aller lire ce billet de Pierre Albertini, maire de Rouen, rédacteur du projet de l’UDF, qui a appelé à voter Sarko au second tour, et n’a pas souhaité se présenter aux législatives.

  • Pourquoi dans un cadre de « bonne gestion des comptes » privilégier la non tenue de la réduction des déficits à la non tenue des promesses de baisse de recette ? Un peu moins de pub sur le respect des promesses aux amis qui ne souffrent pas trop je pense de la situation actuelle permettrait peut être d’améliorer la situation générale non ?
    Mais il est vrai que je viens d’écrire « Vive Sarko » et que cela m’a fortement perturbé vu mon image ici 😉
    Sinon ce « traité simplifié » justifie a postériori la justesse de l’analyse des tenants du « Oui » : on va accepter ce qui est nouveau du TCE par rapport à la situation actuelle et les autres textes restent présents sans être annulé et remplacés par le texte complet qui était identique…
    Alors tout ceux qui ont voté NON par rejet de ce qui n’était pas concerné par le changement, votre non n’a servi qu’a rejeter les nouveautés qui ne seront pas reprises dans le « traité simplifié ». Espérons que nous ne perdrons pas trop : le pas vers l’avenir sera juste un peu pus court, mais surement pas plus long.
    Et un satisfecit de plus pour le président : nous en sommes pour moi à 2+, Hirsh + traité simplifié, contre deux -, réaction à la sortie sur la franchise et non annonce de moratoire sur les allègements de charge tant que la situation ne s’éclaircie pas.
    Je reconnait que ce dernier fait est plus une déduction qu’une constatation.

  • Enthousiasme c’est vraiment le mot… En 8 jours, Sarko a nommé un gouvernement jeune, paritaire et raisonnablement ouvert, rencontré tous les syndicats (ça s’est jamais fait aussi vite), toutes les organisations écologistes pour préparer Grenelle (pareil), a rencontré Merkel, le président du conseil européen, a commencer à séduire sur son idée de mini-traité européen, a bousculé la façon de faire les conseils des ministres… 8 jours! Comme on dit, je kif’ veugra, vivement les 5 ans pour voir le chemin parcouru.

  • Traité simplifié, cela rime avec plan B…
    à voir ce qui sera dedans..
    nous échapperons peut être à quelques âneries du TCE…

    Mais j’aurais péféré l’idée plus ambitieuse d’un traité dénommé « amélioré »,

    là la cascade de Bebel aurait été belle

    francis

  • Hier Sarkozy a commencé la journée avec son conseil des ministres formule enrichie, l’a continué avec sa visite au café du déjeuner des femmes ministres, et l’a finie sur une fiesta bruxelloise.

    Ceux qui en avaient marre d’entendre parler de Sarkozy tous les jours depuis cinq ans n’ont encore rien vu, cela va être matin, midi et soir les cinq prochaines années. Dès lors, pas étonnant que les journalistes soient en manque et le traquent s’il disparait deux jours et demi.

    « Nous ne sommes pas en train de négocier un traité idéal. Nous sommes en train de négocier un traité qui puisse être signé par tous.  »

    Oui, de toutes façon ma constitution idéale elle aurait été vraiment fédérale.

  • Excellent billet, c’est exactement l’impression que j’ai eue en regardant l’interview de Sarko à Bruxelles!

    Je sens que je vais adorer le Sarko show…

  • Je ne voudrais surtout pas troubler un tel enthousiasme, qui est peut-être même de nature à créer le « choc de croissance » dont parle aujourd’hui Fillon (naguère avancé par Ségolène Royal et raillé ici même)… Ni nier l’indéniable changement de style affiché à la présidence de la République. Mais permettez-moi de noter aussi un autre changement dont vous ne parlez pas et qui devient quand même assez préoccupant… Aujourd’hui, on ne se cache même plus pour verouiller les médias, on fait ça en toute « décomplexitude » : la nomination par l’Elysée du directeur de campagne du président à la direction générale de la première chaîne française (et européenne) est incontestablement une première. Ca bouge, en effet. Mais un tel changement est-il vraiment souhaitable ?

  • D’accord avec toi pour ne pas apprécier spécialement une telle nomination. Sans que l’un vienne excuser l’autre, je me souviens aussi d’un certain Hervé Bourges, nommé Président de France Télévision en 1991, en pleine décomplexitude mitterrandienne. Ce n’est pas une raison pour ne pas être plus vertueux que les socialistes, mais c’en est peut-être une bonne pour relativiser les leçons qu’ils se croient autorisés à donner.

  • @ Koz,

    Loin de moi l’idée de soutenir que les socialistes au pouvoir ont toujours été irréprochables, même si la liberté des médias que nous connaissons aujourd’hui (devrais-je déjà employer le passé ?) date de la période Giscard-Mitterrand et est en grande partie le fruit de l’alternance (parce qu’avant, vous vous rappelez, au temps du gaullisme indéboulonnable, c’était le ministre de l’information qui écrivait le conducteur du JT, quand il ne venait pas lui-même le présenter). Après tout, cette liberté des médias est peut-être un héritage de mai 68 qu’il convient de « liquider une bonne fois pour toutes »…

    Les présidents de chaînes publiques (comme H. Bourges ou P. de Carolis par exemple) ont effectivement le plus souvent été nommés par le pouvoir en place. Pour une chaîne privée, c’est forcément moins évident, même si les réseaux politiques fonctionnent aussi à ce niveau, dans ce secteur comme dans d’autres… Mais là, si vous réfléchissez deux secondes à ce que cette nomination, son contexte et ses implications, la date à laquelle elle se produit, et la manière dont elle se fait, signifient, je ne crois pas que vous parviendrez pas à trouver un précédent.

    Sur ce, je ne voudrais pas polluer votre blog avec mes critiques de rabat-joie cynique (songez-y un petit peu quand même…). Profitez bien de cet état de grâce qui sera probablement reboosté par une victoire écrasante de l’UMP aux législatives et est parti pour durer au moins jusqu’à la rentrée, voire jusqu’en décembre…

    Là où je ne puis qu’être d’accord avec la plupart des commentaires de ce blog, c’est que votre Sarko est vraiment très fort. Et j’avoue que votre comparaison à un grand acteur est vraiment bien vue… Le problème, c’est que l’avenir de la France, ce n’est pas du cinéma. Il faudra donc juger sur les résultats, sans se laisser endormir par tout le show autour.

  • Jeff, soyez sûr d’une chose.

    Si un jour le barycentre politique des media français devait se trouver aussi à droite qu’il a été à gauche depuis 25 ans, nous critiquerons infiniment plus le biais de droite que vous ne critiquez le biais de gauche aujourd’hui.

  • Sans surprise, les syndicats disent: si le gouvernement fixe le calendrier des négociations, nous ne négocierons pas.

    Ben tiens. C’est là qu’on voit la vraie nature des gens. Je me souviens, quand j’avais lu dans le Parisien Sarko présenter sa méthode, en interview: 1) fixation des objectifs, 2) fixation d’une date-butoir, 3) délégation de la négociation aux partenaires sociaux, 4) si pas d’accord à la date-butoir, le ballon passe au Parlement qui vote une loi, je m’étais dit: voilà le changement fondamental. Voilà ce qu’on n’avait jamais fait avant. Voilà ce qu’il faut faire.

    On y est. Et ça bloque sur quoi? Sur le délai. Evidemment. Parce que fixer un délai, ça veut dire: on ne se laissera pas mener par le bout du nez, on ne se fera pas embrouiller par la réthorique syndicale, on mettra chacun devant ses responsabilités.

    Et on fera ce que le peuple a décidé. Et non les mafias syndicales.

    Pour une fois.

    Toc toc badaboum.

  • @ Liberal,

    Je serais assez curieux de savoir ce que vous appelez « le biais de gauche aujourd’hui »… Libé + Le Monde + Le Nouvel Obs ? Combien pèse cet ensemble en termes d’audience (de personnes effectivement touchées) comparé au seul TF1 (sans parler du reste) ?

    Mais je crois comprendre que dans votre esprit, une correction s’impose néanmoins et que vous trouvez donc normal, par exemple, que l’Elysée nomme le directeur de campagne du président à la direction générale de la première chaîne (privée) de télévision française. Comme vous devez trouver normal aussi que deux journalistes (du Point et du Figaro) soient nommées à l’Elysée (ce qui en dit pourtant long sur la manière dont elles ont fait leur travail jusqu’à maintenant). Désolé, pas moi. Et je m’efforcerais de penser la même chose si un jour un président de gauche avait une telle volonté de mainmise sur les médias (mais y aura-t-il un jour un deuxième président de gauche en France ?).

  • La proposition d’un traité simplifié et oui on n’aime pas le mot mini (doit trop rappeler Nicolas…) vient à point nommer car sans nouvelles redistributions des votes (seul intérêt du mini traité) et surtout aucun résultat majeur sur la scène médiathico-politique européenne beaucoup de gouvernement n’aurait pas quoi annoncer à leurs concitoyens donc le tempo est très bon pour ce traité simplifié qui devrait vite trouver sa voie dans les gouvernements européens. Et comme l’Europe c’est toujours fait à petit pas donc vaut mieux un petit pas dans la bonne direction qu’un nouveau référendum à la c..

  • [quote comment= »23664″] Y aura-t-il un jour un deuxième président de gauche en France ? [/quote]
    Non, bien sûr, puisque Sarkozy est en train d’établir une dictature militaire en France.

  • [quote comment= »23664″]@ Liberal,

    Je serais assez curieux de savoir ce que vous appelez « le biais de gauche aujourd’hui »… Libé Le Monde Le Nouvel Obs ? Combien pèse cet ensemble en termes d’audience (de personnes effectivement touchées) comparé au seul TF1 (sans parler du reste) ?
    .[/quote]

    excuse moi , je crois que la comparaion est un peu fausse , en effet il faut plutôt dire :
    TF1 d’un côté , effectivement ils ne se cachent pas d’être à droite.
    Et à Gauche : France2; France3 ; Canal (plus pro ségo que pro gauche ok) ; M6 ; I>télé ; (BFM ?)
    On vois clairement le déséquilibre , concerant la presse ecrite je n’en parle même pas à part Le Figaro je vois rien d’autre à droite .

  • [quote comment= »23610″]Oui. Pourvu que…
    Ne pas se réjouir de façon trop anticipée.
    Mais bon, m…, ne pas bouder son plaisir non plus.[/quote]

    Comme tu dis 😉

  • D’un côté Bebel.
    « Si la connerie n’est pas remboursée par les assurances sociales, vous finirez sur la paille. »
    J.P.Belmondo – Un singe en hivers (ou mémoires de campagne ! )

    De l’autre, B.Blier (vs F.Hollande), L.Ventura (vs. DSK), F.Blanche (vs. J.Dray), J.Lefebvre (vs A.Montebourg) et les autres qui jouent « les tontons flingueurs » … :
    « Non mais t’as déjà vu ça ? en pleine paix, y chante et pis crac, un bourre-pif, mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi les dingues j’les soigne, j’m’en vais lui faire une ordonnance, et une sévère, j’vais lui montrer qui c’est Raoul. Au 4 coins d’Paris qu’on va l’retrouver éparpillé par petits bouts façon puzzle… Moi quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite… j’disperse… et j’ventile… »

    😉

    Ca bouge. La machine se met en branle. Pourvu qu’elle avance vite et bien …

  • [quote comment= »23667″]Non, bien sûr, puisque Sarkozy est en train d’établir une dictature militaire en France.[/quote]

    N’allons pas jusque-là et ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire ni ce que j’ai dit. Mais attention tout de même à l’insidieux endormissement progressif de toute critique…

    Je suis aussi conscient que la gauche a manqué pour le moins de professionnalisme au cours de cette campagne et même au cours des dernières années (et pas seulement du fait de Ségolène Royal). Et le spectacle actuel de bataille d’égos qui nous est donné à voir est assez désespérant, mais cela va sans doute avec la défaite. J’imagine que ce n’est pas vous qui allez me dire que Sarkozy n’a aucune chance de faire deux mandats.

  • [quote comment= »23682″]Ouais, youpi !

    Allez pour fêter ça, on va se faire un bon jogging ![/quote]

    Eh ben, vous voyez, Tom, tout arrive. Allez, et 5 fruits et légumes par jours, mangerbouger.fr.

    [quote comment= »23664″]Comme vous devez trouver normal aussi que deux journalistes (du Point et du Figaro) soient nommées à l’Elysée (ce qui en dit pourtant long sur la manière dont elles ont fait leur travail jusqu’à maintenant). Désolé, pas moi. Et je m’efforcerais de penser la même chose si un jour un président de gauche avait une telle volonté de mainmise sur les médias (mais y aura-t-il un jour un deuxième président de gauche en France ?).[/quote]

    Le Point est un hebdomadaire de droite, qui a l’avantage, pour dûment informer ses lecteurs, de l’annoncer clairement. Catherine Pégard est éditorialiste, c’est déjà un peu de l’engagement. Quant à Myriam Lévy, oui, effectivement, journaliste au Figaro. Et quoi ? Vous imaginez qu’elle était de gauche ? Franchement, quand vous lisez Libération, vous avez le sentiment d’une objectivité à toute épreuve ? Si demain, un président de gauche appelait auprès de lui un journaliste de Libé, vous vous inquiéteriez rétrospectivement de savoir s’il a bien toujours exercé son métier en toute neutralité politique ?

    Et Georges-Marc Benamou, journaliste et écrivain, ça vous inquiète rétrospectivement sur la façon dont il a mené ses entretiens avec François Mitterrand et Michel Rocard ?

    Le passage de Laurent Solly à TF1 n’est clairement pas ce que l’on fait de plus délicat, on est d’accord. Mais j’abonde (ça vous aurait étonné…) dans le sens des autres : le PAF et la presse (je ne parle pas vraiment de la PQR que je connais mal) est très majoritairement à gauche. Prenez une émission comme celle de Ruquier, ou les Guignols, c’est plus pernicieux, puisque tout est masqué sous de l’humour. Ce que rapportait Olivier , et qui est resté trop longtemps bloqué dans mon anti-spam, est assez révélateur.

    Et Canal, fondé par un très proche de François Mitterrand. fw.isildur s’interrogeait sur BFM… Je ne dirais pas que l’on entend une station de gauche, lorsque l’on écoute BFM. En revanche, j’ai un ami proche qui y travaille et qui se félicite régulièrement auprès de moi qu’ils y soient tous de gauche…

    Alors, oui, dans l’idéal, aucun journaliste, aucune chaîne n’a de biais idéologique. Dans les faits…

  • [quote comment= »23664″]
    Je serais assez curieux de savoir ce que vous appelez « le biais de gauche aujourd’hui »… Libé + Le Monde + Le Nouvel Obs ? [/quote]
    Et France2 et France3 et France5 et Canal+ et France Inter et France Culture et France Info et Télérama et Marianne et…
    Les journalistes des Echos ont organisé un vote interne avant le premier tour de la présidentielle. Les résultats : Royal 49%, Sarkozy 20%, Bayrou 20%.

    [quote comment= »23664″]Mais je crois comprendre que dans votre esprit, une correction s’impose néanmoins et que vous trouvez donc normal, par exemple, que l’Elysée nomme le directeur de campagne du président à la direction générale de la première chaîne (privée) de télévision française. Comme vous devez trouver normal aussi que deux journalistes (du Point et du Figaro) soient nommées à l’Elysée (ce qui en dit pourtant long sur la manière dont elles ont fait leur travail jusqu’à maintenant).[/quote]
    Evitons les procès d’intention. Je ne suis pas particulièrement enthousiasmé par la nomination de Solly. Ceci dit, je considère qu’un media privé a le droit d’adopter la ligne politique de son choix. En revanche, le service public d’information se doit d’être impartial. Enfin, la frontière entre presse et politique a toujours été poreuse. Avant de devenir l’homme politique qui incarne la notion de modération, Noël Mamère était journaliste du service public (hasard?). Combien d' »anciens Trotskystes » dans les rédactions du Monde, de France Télévision ou de Radio France?

    [quote comment= »23664″]Désolé, pas moi. Et je m’efforcerais de penser la même chose si un jour un président de gauche avait une telle volonté de mainmise sur les médias [/quote]
    Ouais. Là où vous n’êtes pas super convaincant, c’est que la caisse de résonnance des media est outrageusement à gauche et que ça n’a pas l’air de vous émouvoir. 3 exemples.
    Deux cameramen de TF1 sont frappés par le service d’ordre du PS… L’info n’est reprise nulle part.
    Le JDD renonce à publier une anecdote sur le vote de Cecilia Sarkozy… Toute la presse hurle à l’auto-censure, condamne les pressions inacceptables les pétitions fleurissent etc.
    Deux journalistes du Monde détiennent depuis des mois des info établissant que Royal et Hollande ne sont plus en couple. Non seulement Le Monde ne les publie pas mais il continue d’affirmer le contraire jusqu’à l’élection. J’attends toujours de voir UN journaliste critiquer le parti pris, l’auto-censure, les pressions au Monde.

    Bref, je conçois parfaitement que vous vous satisfassiez de la mainmise de la gauche sur la presse française et que vous combattiez le rééquilibrage qui se dessine depuis quelques temps. Mais vous n’êtes pas crédible dans votre costume de défenseur désintéressé de la liberté de la presse.

  • Un deuxième président pour la gauche ? C’est une question fondamentale pour la majorité du… microcosme des intellectuels de gauche… Mais tout le monde s’en fout!
    Parlons-en quand même…
    A mon sens il faudrait la conjonction entre une personalité affirmée et une idéologie dépoussierrée et clarifiée : la refondation du parti en bref!
    Désolé mais la personalité ne s’est pas encore affirmée à la hauteur… mais peut-être y a-t-il une aubaine pour celle-ci de refonder la parti socialiste, en sachant que cela représente beaucoup de travail et des risques non négligeables… dommage pour le PS mais c’est un Sarko qu’il vous faudrait… et il est déjà pris par ailleurs..
    Quant au complot médiatico-financier… il y a des différences fondamentales :
    – entre le service publique (FR2 et FR3) et une chaine privée, TF1… et je ne permettrai pas de dire que le service public est à gauche, à mon sens nous avons un journalisme politique de grande qualité avec des journalistes dont la probité est grande, qu’ils soient de gauche ou de droite, dans le public ou dans le privé, et c’est une garantie importante en démocratie (non « populaire »),
    – entre un Berlusconi propriétaire de la plus grande partie des médias audiovisuels italiens et un Sarkozy propriétaire de rien… est-ce un procès sur les amitiés Sarkoziennes? il faut le dire alors!
    Pour en revenir au premier point, il faudrait que le PS se réveille, parce qu’il y avait déjà un fossé, et Sarko vient de passer la surmultipliée…
    Amitiés citoyennes!

  • @MarcheNoir : Quand l’arbitre fixe la date limite et le contenu du résultat, je pense qu’il y a au minimum un défaut dans la présentation de la méthode. Que par esprit partisant chacun ne regarde que ce qui l’arrange : vous : l’exposition de la méthode, les syndicats : il n’y a plus rien a négocié car celui qui est le plus avantagé par le résultat souhaité par l’arbitre fera de l’obstruction, est tout a fait normal. Mais c’est au plus « puissant » de faire preuve de plus de neutralité et de mansuiétude. C’est à lui de mettre le plus sur la table le premier.
    Malheureusement, cette boulette risque de détruire toute volonté de négociation surtout si la réalité montre que cette volonté n’était qu’affichage.
    Que le gvt n’a t il dit : voilà le sujet, le contrat de travail, vous avez encore trois mois pour présenter un ou plusieurs textes. Si il n’y en a qu’un : il sera appliqué, sinon les députés, émanation du peuple et garants de l’intérêt général, choisiront dans vos textes ce qu’ils veulent voir appliquer.
    Là, on voit les marges de manoeuvres et l’utilité de la négocation. Sinon comment croire aux annonces ?
    Donc pour en revenir a la réflexion initiale : si le président et/ou son gouvernement continuent de griller leurs cartouches avec cette légèreté, cela risque de mal se finir si on ne donne pas la parole directement au peuple, car le système de représentation a sa légitimité depuis longtemps bien entamée.

  • [quote comment= »23664″]@ Liberal,

    (mais y aura-t-il un jour un deuxième président de gauche en France ?).[/quote]

    Oui c’est possible… Quand ? …
    Quand la Gauche aura une personnalité en état de, quand elle aura une vision de la France en état de, quand elle aura un programme en état de, quand elle aura un projet en état de, quand elle aura un parti en état de, quand elle aura une crédibilité en état de, quand elle aura une équipe en état de, quand elle aura un électorat en état de, quand elle aura des propos en état de, quand elle aura des idées en état de, quand elle aura une attitude en état de, quand elle pensera dans la réalité du XXI° et non plus dans l’utopie du XX°, quand …

    Sachant que toutes ces conditions non exhaustives seront à réunir en même temps et durablement, Bon, ben y’a un très long chemin à faire !
    Refonder n’y suffira pas, Reconstruire devrait être son maitre mot, et ça passera par un nettoyage complet de l’existant à gauche;

    Merci Koz d’avoir cité l’anecdote Borhinger/Alévèque, c’est en effet révélateur s’il en était besoin.
    Et je vous confirme que votre filtre antispam est un peu pénible car on ne sait pas si on fait une fausse manip ou si l’on se fait rabrouer… 😉

  • @egdltp

    Je pense que vous connaissez les processus de négociation dans le privé. Et vous admettrez sans doute que si aucune échéance, aucun calendrier, n’est fixée, le marasme de la palabre est là. Et finit par démotiver tous les acteurs de la négociation. Et c’est le statu quo.

    Il est vrai que l’arme du blocage par le report dans le temps est retiré aux syndicats. Mais aux syndicats d’être efficace à leur tour. De plus, je pense qu’ils connaissent bien les dossiers. Ils sont pros eux aussi. A eux de mettre à profit leur capacité à négocier dans une échéance, qui somme toute, n’est pas si courte.

    Je serais tenté de dire que fixer un calendrier, c’est mettre sur la voie d’un syndicalisme moderne, qui agit et qui est réactif (que j’opposerai à « bloquant »). C’est une opportunité à saisir !

  • @london : vous oublier que le gvt a décrit aussi quel était son souhait comme résultat de la négociation : un contrat de travail unique dont les droits et devoirs de chaque partie évoluent dans le temps vers une meilleur portection du salarié. Une fois que le résultat est présenté quel est le but de la négociation ? Amander ? sachant qu’en cas de désaccord, ce qui est possible, le dernier mot reste à celui qui a proposé le texte initial.
    Je ne dis pas que la méthode est mauvaise, je dis qu’elle est au moins maladroitement présentée et que la conséquence de cette maladresse peut être de détruire la confiance dans la méthode.
    N’êtes vous pas d’accord avec ma proposition de méthode ? Est elle si différente de l’esprit de ce que souhaite tout à chacun ?
    Surtout qu’il semble que la solution proposée par le gouvernement ne plait a priori a aucun des négociateurs.
    Merci de votre attention.

  • [quote comment= »23686″]Quand l’arbitre fixe la date limite et le contenu du résultat, […] […] cela risque de mal se finir si on ne donne pas la parole directement au peuple[…].[/quote]

    Je dois être bête et mal instruit : moi qui croyais que l’arbitre c’était le peuple, et pire encore, je croyais que ce peuple avait justement eu directement la parole le 22 avril et le 6 mai 2007- à 84% siou plait – .

    Bah oui alors si cette parole du peuple ainsi clairement exprimée n’est pas respectée, « cela risque de mal finir »…

  • @egdltp

    Je comprend ce que vous voulez dire. Vous avez l’impression que finalement, le résultat est connu d’avance. Mais est ce si sûr ? Je crois au contraire que ce qui est à négocier est immense, à savoir quelles seront les contreparties à plus de souplesse (ce qui est une évidence pour les syndicats eux même).

    Pour le résultat fixé par avance, je pense que c’est un peu plus compliqué, effectivement je vous donne raison, qu’une négociation ex nihilo. Mais c’est parce que justement le président de la république et bientôt un gouvernement auront été coopté par les citoyen pour proposer un programme politique. Si les syndicats ont bien un rôle participatif à la vie publique, politique, une élection démocratique donne nécessairement l’avantage au président. On est d’accord qu’il n’y a pas une stricte égalité de voix. Et que le programme présidentiel ou gouvernemental en cas de cohabitation sera toujours au dessus du programme de la CGT ou de SUD,etc… Bon c’est pas très bien dit, surtout que les syndicats ont effectivement un rôle important à jouer , ne serait ce que par la loi de 2004 qui les met plus en avant que par le passé.

    Encore une fois, aux syndicats de faire valoir par leur expérience et leur idées, et montrer que la cible doit évoluer.

  • [quote comment= »23692″]@london : vous oublier que le gvt a décrit aussi quel était son souhait comme résultat de la négociation : un contrat de travail unique dont les droits et devoirs de chaque partie évoluent dans le temps vers une meilleur portection du salarié. Une fois que le résultat est présenté quel est le but de la négociation ? Amander ?[/quote]
    Fixer les modalités, qui sont essentielles. A quel rythme la protection doit elle augmenter? Quel est le niveau de protection que l’on vise à terme? Comment on gère les cas particuliers, temps partiel, contrats de mission etc? Si la protection/rigidité est plus faible au début que dans un CDI actuel, comment compense-t-on le risque accru pour le salarié? Met on en place un mécanisme de « sécurité sociale professionnelle »? Si oui, sous quelle forme? Qui prend en charge quoi, Etat, org sociaux, entreprises etc? Comment fait on cohabiter ce CTU avec les diverses conventions collectives? Etc.

    Sarkozy a été élu massivement par le peuple souverain qui va sans doute, tout aussi massivement, lui donner une large majorité à l’assemblée. Il a été élu sur un programme qui annonçait clairement la couleur, notamment sur ce sujet de CTU. L’objectif général a été validé de la façon la plus légitime qui soit. Je pense que ce sont les syndicats qui commettent aujourd’hui une lourde erreur d’appréciation. S’opposer par la force au principe d’une mesure qui a été approuvée par les urnes ne peut qu’aggraver leur problème de représentativité.

    Pour être tuot à fait franc, je pense que les plus raisonnables d’entre eux sont parfaitement conscients de cela. Et qu’après avoir protesté pour la forme ils ne laisseront pas passer l’opportunité historique qui leur est présentée d’influer fortement sur une profonde remise à neuf de notre système social.

  • @liberal…
    comme justification de la postion partisane « à gauche » des médias, revenir sur une vieille rumeur sur la vie privée du couple royal-hollande me paraît bien faible…
    par contre le manque de curiosité de TF1 sur les conditions d’acaht de l’île de la jatte, l’évolution étonnante du patrimoine de NS, et tutti quanti….
    TF1 joue pour ses intérêts, clairement playôt à droite, sans compter les maitiés de son patron…
    les chaînes responsables des chaînes publiques jouent leur situation, ce qui les incite à être très prudents avec le pouvoir en place et ceux qui sont sur le point d’y parvenir, surtout s’ils ont la réputation d’être rancuniers…(cf. affaire Match).
    je reagrde peu les infos à la télé, mais j’écoute la radio…
    aucune des grandes radios ne ma paraît inféodée à gauche…
    et les journaux de droite et qui ne s’en cachent pas, le figaro, les echos, la tribune sans compter la PQR ex-Hersant tirent
    plus que ceux de gauche..Libé, le monde ou l’huma…

  • Bon exemple, l’appart de l’île de la jatte. Toute la presse n’a parlé que de ça pendant des semaines sur l’unique foi d’affirmations du Canard. Pourtant, sur la base des informations publiques (prix d’achat, prix de vente, évolution du marché sur la période) on peut démontrer que Sarkozy n’a pas fait une plus-value anormale.
    http://www.telos-eu.com/2007/03/sarko_le_mystere_de_lile_de_la.php
    Qui en a parlé? Qui dans la presse généraliste a repris cet élémentaire travail de vérification de la cohérence des accusations?

    Je m’en voudrais d’être outrageusement sarcastique, mais si votre idée de la neutralité d’un media c’est de présenter comme des faits toutes les accusations infondées portées à l’encontre du candidat de la droite, je ne suis pas surpris que vous pensiez que la presse est à droite.

  • Je partage tout a fait votre vision mais comprend aussi la réaction des syndicats. C’est pourquoi je parle de « maladresse » et ne remet pas en cause la volonté de négociation. Mais on peut comprendre qu’au vu de l’histoire passé de ce camp politique, cette attitude soulève bien des questions.
    Le gouvernement aurait aussi pu présentéer sa proposition comme un point de départ. Mais on peut comprendre les reticences quand celui qui choisi in fine est celui qui donne le point de départ et que rien ne l’oblige à accepter vos modifications sinon son respect pour votre travail.
    Cette réaction syndicale est aussi un signal au peuple pour dire qu’ils sont vigilants et qu’il n’y aura qu’un essai. Sachons donner à l’équipe gouvernemental le crédit d’une volonté de rupture avec les pratiques du passé, indépendantes de la couleur politique.
    Mais si cette volonté de rupture n’est pas confirmée par les faits…
    Le peuple n’a pas signé un chèque en blanc à l’équipe, surtout que le candidat proposait un peu tout et son contraire : libération des forces du capital par moins de charge et de devoir et protection des forces du travail. Protection qui, jusqu’à ce jour, ont été créées par des charges et des devoir pour le capital.
    En faisant abstraction des promesses « concrètes », l’un des candidats a dit qu’il gouvernerait par la négociation mais qu’il ne savait pas trop où il allait, cela serait fonction de la dite négociation, et l’autre a dit qu’il ferait de même mais qu’il connaissait un chemin pour aller vers une certaine société. Je pense que ce dernier a gagné plus parce que les français préfère, avec justesse, un capitaine qui connait une destination, avec possibilité de changer le chemin et peut être en conséquence le point d’arrivé, qu’un capitaine qui propose une manière de diriger le bateau mais qui ne sait pas trop où il va.
    Ce choix n’implique pas que l’on soit d’accord à 100% avec la destination proposée, mais qu’on a bien compris qu’il y avait aussi possibilité de modifier un peu la destination : Ok pour la direction, mais peut être pas pour le but ultime.
    Sinon on reste dans l’arbitraire imposé par la majorité à la minorité et cela n’est jamais bon pour une communauté.
    Je ne me rappelle plus quelles avaient été les réaction à la sortie à l’Assemblée d’un responsable PS à l’opposition :
    « vous avez politiquement tord car vous êtes minoritaires ». En gros ce que vous dites ne peut être bon pour, accepté par, le pays car sinon vous seriez majoritaires.
    Evitons ce travers de notre vie politique qui nous a conduit dans la situation présente.

  • Bien d’accord avec vous edgltp !

    Je n’ai vraiment pas ce mépris des syndicats ou de l’opposition, au contraire ! Je crois que, passé nos engagements politiques, on gagne tous plus dans le constructif que la critique permanente. Et on a besoin par conséquent de force sinon contraire, au moins alternative. Le côté « vous êtes la minorité donc pouet pouet » n’est effectivement pas un argument qui me parait bien lourd quand beaucoup, je n’en doute pas, cherchent l’intérêt général 🙂

  • @ Koz et Liberal,

    Je n’ai pas le temps de m’amuser à faire la liste des médias qui penchent à droite et de ceux qui penchent à gauche (sachant que certains, d’accord avec vous, Koz, affichent clairement la couleur, et que ce n’est pas la même chose), ni de contester point par point votre classement (France 2 avec Arlette Chabot à gauche ? vous plaisantez ?), ni de multiplier les faits contradictoires (où est l’enquête sur le couple Nicolas / Cécilia après celle sur le couple Ségolène / François ?)… Juste un fait (parmi beaucoup d’autres) et deux remarques de fond.

    Le fait : Arrêt sur images a montré que la censure d’un article du JDD sur le non-vote de Cécilia S. et la lettre de protestation des journalistes à leur actionnaire qui a suivi n’ont été traité ni par TF1 ni par France 2. Seule France 3 y a consacré un sujet. Les auditeurs des deux premières chaînes, s’ils ne lisent aucun journal et n’écoutent pas la radio, n’auront donc jamais entendu parler de cette histoire (qui si elle peut paraître a priori anecdotique, je vous l’accorde, gênait apparemment suffisamment le pouvoir pour qu’il en empêche sa divulgation).

    Oui, les journalistes, tous médias confondus, sont majoritairement de gauche, comme par exemple les enseignants, les artistes ou les travailleurs sociaux… Et comme la majorité des médecins, des commerçants-artisans, des chefs d’entreprise ou des personnes âgées sont de droite. Par contre les patrons des grands groupes de médias sont quasiment tous de droite et ceux qui pèsent le plus en termes d’audience sont des amis personnels, voire des « frères » de Nicolas Sakozy. Qui commande d’après vous, les journalistes ou les dirigeants ? Qui a le pouvoir de virer l’autre ? Qui nomme le directeur de la rédaction ?

    Je note quand même que même s’ils ne souhaitent pas trop s’étendre sur le sujet, même les plus fervents soutiens de notre nouveau président sont un peu « gênés » par cette nomination hallucinante. C’est déjà ça.

    Mais le problème principal du journalisme aujourd’hui, tous médias confondus, en politique comme ailleurs, est d’aller au-delà de la com. Aujourd’hui, les informations publiées par Le Monde, Libé et Le Figaro sont contenues à 90% dans les dépêches d’agence et sont, la plupart du temps, complètement maîtrisées par les sources d’information (jusqu’aux images fournies par l’UMP).

    Je vous propose d’ailleurs un petit exercice. Allez dans Yahoo Actualités, rubrique politique, et lisez seulement les titres : « Nicolas Sarkozy reprend ses consultations sociales », « Sarkozy promet des intitiatives pour une « démocratie exemplaire » », « Devant les policiers, Fillon dit vouloir se montrer « intraitable », « Hortefeux se veut « ferme mais humaniste » », etc. Et dites-vous que chaque action, chaque prise de parole, a été pensée et décidée en imaginant à l’avance ces titres-là, qui représentent autant de messages envoyés aux Français. Et la presse, malheureusement, pour l’essentiel, ne fait que suivre cette écume (rappelez-vous les centaines de milliers de personnes du congrès UMP, les journalistes s’étaient contentés de reprendre les chiffres farfelus avancés par les organisateurs, personne n’avait même songé à évaluer le nombre de places)… Le principal problème est là. Et si on y ajoute une volonté de contrôle encore plus grande, par le sommet, cela devient, selon moi, assez vertigineux (même si par définition et par confort, c’est entendu, je ne suis pas crédible, car de gauche)…

  • [quote comment= »23717″]Et dites-vous que chaque action, chaque prise de parole, a été pensée et décidée en imaginant à l’avance ces titres-là, qui représentent autant de messages envoyés aux Français. Et la presse, malheureusement, pour l’essentiel, ne fait que suivre cette écume[/quote]

    Jeff, nous sommes d’accord pour estimer que la presse est trop souvent superficielle mais croyez-vous sincèrement qu’elle ne se montre pas au moins aussi superficielle dans son traitement des infos venant de la gauche ? Et coyrez-vous vraiment que la gauche ne sait pas ce que c’est que la com’ ??? Rassurez-moi, parce que ce serait terriblement partisan, comme vision des choses.

    Sans oublier tout de même qu’une dépêche n’est pas une analyse, ni un article d’investigation, ni une réaction. Il faut arrêter un peu la paranoïa. On a bien compris que la campagne avait joué assez fort sur la victimisation à l’égard de la presse, Royal emboîtant le pas à Bayrou à ce sujet, mais non, la gauche n’est pas victime du traitement de l’information.

    France2 et Arlette Chabot ? Allez, je vous rappelle la déclaration (ingénue ?) de François Laborde lors de la même émission Arrêt sur Images, pour expliquer le traitement de la visite de Sarko à Argenteuil et la raison pour laquelle nombre d’éléments contextuels avaient été occultés. Après avoir invoqué des potentielles considérations techniques, elle a déclaré qu’il y avait « peut-être un préjugé anti-sarko à la rédaction« . Ca a le mérite de la clarté.

    Alors, non, je ne crois pas que la gauche soit spécialement victime du traitement de l’info. Il faut chercher les raisons de la défaite ailleurs.

  • [quote comment= »23717″]Le fait : Arrêt sur images a montré que la censure d’un article du JDD sur le non-vote de Cécilia S. et la lettre de protestation des journalistes à leur actionnaire qui a suivi n’ont été traité ni par TF1 ni par France 2. Seule France 3 y a consacré un sujet. Les auditeurs des deux premières chaînes, s’ils ne lisent aucun journal et n’écoutent pas la radio, n’auront donc jamais entendu parler de cette histoire (qui si elle peut paraître a priori anecdotique, je vous l’accorde, gênait apparemment suffisamment le pouvoir pour qu’il en empêche sa divulgation).[/quote]

    Bizarrement, j’en ai entendu parler au journal de PPDA. Alors je n’ai pas vu Arrêt sur images, mais s’ils ne l’ont pas mentionné, je pourrais confortablement mettre ça sur le biais de gauche de l’émission.

    D’une manière général, je ne suis pas de ceux qui croient que la presse puisse manipuler les foules. Allons, une si forte entreprise de lavage de cerveaux, et vous seriez si nombreux à ne pas être atteint ?

    A cet égard, la ligne de Mougeotte sur la question me parait assez pertinente : le télespectateur n’est pas si bête qu’on veut nous le faire croire. Il sait faire la part des choses, et au pire, si un programme est tellement orienté qu’il en perd en crédibilité, il continue de le regarder avec son propre esprit critique, ou zappe s’il n’y trouve aucun intérêt.

    Ce n’est pas parce que l’on regarde Fox News que l’on devient républicain. On regarde Fox News parce que l’on est républicain.

    Dès lors, se poser des questions sur un éventuel biais dans le Figaro ou le Point me parait aussi extravaguant que de demander de la neutralité à Libé ou le Nouvel Obs.

    Mais je suis bien en colère contre la nomination de Catherine Pégard à l’Elysée : je ne pourrais plus lire ses excellents articles. C’est bien dommage.

  • mougeotte n’est effectivement pas si bête…
    le biais de droite de TF1 ne doit pas être visible….
    il ne nous tient pas au courant de ses rencontres avec
    les ministres, secrétaires généraux de l’élysée…etc…
    @liberal…
    je prsiste et signe…les questions que le canard avait posées,
    documents à l’appui
    à NS sur le prix d’acquisition manifestement sous évalué
    de son appartement n’ont pas été posées par les médias télévisuels…et n’ont pas eu de réponse.
    pas plus d’ailleurs, dans ce cadre, que la promesse non tenue de NS sur la publication de son patrimoine…
    le traitement de cette affaire a montré, me semble til, la crainte que NS imspire aux directeurs, journalistes, aux présentateurs
    comme le montre effectivement l’affaire de l’autocensure du JDD sur le non- vote de cecilia…
    il faut dire que, depuis l’affaire Match et l’éviction de son directeur, ils savent à quoi s’en tenir….

  • Koz, je vous rassure, mais il se trouve qu’aujourd’hui, c’est la droite qui est au pouvoir et qui fait, à l’évidence, montre du plus grand porfessionnalisme en matière de com (et de loin, malheureusement). C’est aussi Nicolas Sarkozy qui est ami avec Bouygues, Lagardère, Arnault, Pinault, Bolloré, etc., et pas Ségolène Royal… Je regrette mais c’est comme ça. A-t-on intérêt à l’occulter et à dire que cela n’a aucune importance ? Je ne crois pas, mais chacun pense ce qu’il veut (ou ce qui l’arrange).

    Mais je ne voudrais surtout pas vous gâcher votre état de grâce. Profitez-en : Sarkozy peut faire exactement tout ce qu’il veut aujourd’hui (même faire un footing à poil sur le yacht d’un grand industriel, ou dénoncer l’héritage de mai 68 tout en nommant Kouchner au gouvernement). Il y aura toujours un sondage Opinion Way dans la journée pour dire que 70% des Français l’approuvent. Et il fera tout, avec l’habileté et la détermination qu’on lui connaît, pour que ça dure… Le contrôle des médias s’inscrit à l’évidence dans cette stratégie, surtout quand va arriver le temps des réformes « difficiles ». Tout comme il est écrit que la mise en place du service minimum doit précéder la réforme des régimes spéciaux (au cas où certains syndicats des tranports seraient tentés par une grève, on ne sait jamais…).

  • Francis,

    Il faut vraiment que vous sortiez de cette ambiance paranoiaque ou d' »assiégé ». J’entend bien vos arguments. On doit être vigilant. Ok. Voilà c’est dit.

    Ps : En ce qui concerne le patrimoine, il a été publié et très officiellement par le conseil constitutionnel à la nomination de NS comme Président de la République. Il est de 2 Mio d’euros environ. Je m’étais promis de pas glisser sur ce terrain mais je l’ai vu plusieurs fois cette question sur les forums. Je ne sais pas si vous aviez eu cette information.

  • [quote comment= »23734″] Tout comme il est écrit que la mise en place du service minimum doit précéder la réforme des régimes spéciaux (au cas où certains syndicats seraient tentés par une grève…).[/quote]

    Tout comme il est écrit que 53% des français (avec 85% de participation) ont voté pour un candidat dont le programme prévoyait très clairement l’instauration d’un service minimum et la réforme des régimes spéciaux (au cas où certains syndicats seraient tentés par une grève…).

    Je sais, c’est chiant, la démocratie, quand les électeurs donnent raison à l’adversaire. Mais bon, c’est… la démocratie.

  • @ Koz,

    Je n’ai jamais contesté les résultats de l’élection ni la légitimité (grande) du nouveau président. Cela ne veut pas dire pour autant, comme Nicolas Sarkozy l’a dit lui-même, « chèque en blanc » ou liquidation du droit de grève…

    Je sais, c’est chiant, les négociations avec les partenaires sociaux, ça fait perdre du temps tout ça, avec tous ces syndicats qui défendent les intérêts des salariés et ne comprennent rien à l’économie et à l’intérêt des entreprises. Mais, bon, c’est… aussi ça, la démocratie… Tout comme la liberté de la presse.

  • @london
    j’ai bien noté que le patrimoine avait été publié après l’élection
    par le conseil constitutionnel
    et non durant la campagne comme le candidat NS s’y était engagé…

    il est d’ailleurs significatif ce patrimoine.. ..
    pas un seul meuble ni bijou déclaré…étonnant ou faux jeton?
    et NS qui veut faire des français des propriétaires de leur appart/maison
    n’est propriétaire d’aucun bien immobilier….
    il préfère être logé gratis par nos impôts
    et faire fructifier en assurance-vie son magot…
    ni très net ni très honnête à mon sens…
    les medias se sontils posé la question?

    mais tu as raison arrêtons là
    tu vas encore me traiter de parano…

  • Comme je suis en (mauvaise) veine aujourd’hui je me lance…

    Je n’ai jamais contesté les négociations avec les partenaires sociaux, ni avec les syndicats qui défendent les syndicés, ni la légitimité de leurs représentants. Cela ne veut pas dire pour autant que je prend les renvendications de ces quelques pourcent pour les revendications des travailleurs majoritaires qui ne demandent qu’à travailler et faire vivre leur famille.

    Je sais, c’est chiant, ces salopards de patrons qui ferment leur boite et qui se tirent avec le pognon volé aux syndicés mais ils n’y comprennent rien au social, à l’intérêt des travailleurs. Mais bon, c’est… aussi ça la, la démocratie… Tout comme la liberté des riches de se tirer à l’étranger.

  • [quote comment= »23790″]
    j’ai bien noté que le patrimoine avait été publié après l’élection
    [/quote]

    Voilà pourquoi Hollande a tout fait pour que SR ne soit pas élue…

    Merci Francis, tu m’as enfin donné une bonne raison…

  • Sinon pour revenir sur l’Europe, et après relecture de la presse, je me permet d’expliquer plus longuement mon mini commentaire :
    « la proposition d’un traité simplifié et oui on n’aime pas le mot mini (doit trop rappeler Nicolas…) vient à point nommer car sans nouvelles redistributions des votes (seul intérêt du mini traité)  »

    car je crois que peu de gens l’on fait remarquer ce n’est pas un traité constitutionnel simplifié que propose SN mais UN TRAITE INSTITUTIONNEL SIMPLIFIE pour permettre à l’Europe d’avoir en attendant mieux des institutions politiques efficaces.

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