• Evangéliser l’identité

    Evangéliser l’identité

    Les paroles du cardinal Aveline alertent avec justesse : le désir d’identité est légitime, mais sa radicalisation menace l’Église et la société. L’identitarisme, dérive politique infiltrant la foi, réduit l’Évangile à une appartenance culturelle. Or la foi n’est pas héritage ni sol, mais liberté d’aimer Dieu. L’identité doit être évangélisée, pas idôlatrée.

  • Théâtre d’ombres

    Théâtre d’ombres

    Les débats budgétaires actuels révèlent une politique sans vision, réduite à des postures et des superlatifs : ultra-riches, super-profits, surtaxes. Le « budget Frankenstein » reflète l’incohérence d’un système privilégiant les effets d’annonce aux réformes structurelles. Entre promesses oubliées et calculs électoraux, chacun joue sa partition, sans espoir d’un vrai cap économique ni politique.

  • Où serais-je le plus utile ?

    Où serais-je le plus utile ?

    « Une société divisée, imprégnée d’individualisme, dépolitisée, insensible à la solidarité en dehors des cercles de proches.  »

    Il ne s’agit pas de la France, mais de l’Ukraine et de la perception qu’elle avait d’elle-même en entrant dans la guerre. Si cette société a pu donner ce pays si résilient, peut-être devons-nous nous poser sans attendre les questions qu’il a dû affronter !

  • Claironner ou servir

    Claironner ou servir

    « My country, right or wrong », me rappelait hier à table mon beau-père. Sans aller jusque-là, s’abstenir de vilipender le Président à l’international pour quelque opposition intérieure légitime, ce serait déjà un bon pas. A côté des clairons de Washington, Emmanuel Macron a avancé avec une certaine efficacité et dignité dans le dossier Israël-Gaza

  • Prendre ses responsabilités

    Prendre ses responsabilités

    Emmanuel Macron promettait de « prendre ses responsabilités », ce qui revient en somme à les reporter sur les autres. Même le débat budgétaire tourne autour de cet axe : comment demander des efforts aux autres ? L’espoir est de pouvoir continuer de vivre comme avant alors que la réalité que ne peuvent dire les politiques, c’est que nous avons atteint la fin d’un cycle

  • Toute la vie

    Toute la vie

    Léon XIV en mozette, c’était pour certains l’assurance de voir la parenthèse François refermée ! Mais dès ses premiers mots, le nouveau pape dynamite les certitudes. Défendre la vie, dit-il, c’est aussi refuser la peine de mort et la haine des migrants. Ni droite ni gauche : l’Évangile secoue, il dérange, il réveille, fait des chrétiens des intranquilles.