• Aux consciences fermes

    Aux consciences fermes

    Des malades applaudissent, d’autres pleurent. Des voix handicapées rappellent qu’on ne choisit pas librement de mourir quand vivre reste un combat. La loi passe, mais l’essentiel demeure : ce débat est un appel aux consciences. Loin du tumulte, c’est l’heure du discernement. Refuser l’abandon des plus vulnérables exige lucidité, courage moral et fidélité au sens du soin.

  • Euthanasie, dérive et déraison

    Euthanasie, dérive et déraison

    Il n’existe pas de dérives de l’euthanasie : l’euthanasie est la dérive. Le texte, déjà permissif, a été systématiquement aggravé. Des protections élémentaires ont été rejetées, des millions de Français potentiellement concernés. La demande pourra être orale, l’exécution expéditive, sans contrôle réel. L’euthanasie devient un « droit », mais pour des vivants vulnérables, non des mourants. C’est l’abandon de toute boussole éthique.

  • Il reste une odeur de brebis

    Il reste une odeur de brebis

    Le 17 juin 2013, François secoue l’Église : ce ne sont pas les brebis perdues qu’il faut ramener, mais les 99 déjà loin. Il refuse une Église refermée sur elle-même, prône la sortie, l’accident, la boue. Pasteur direct, parfois rugueux, il parlait à des adultes. Il est parti sans fermer la porte, fidèle à l’Évangile jusqu’au bout.

  • Au nom du peuple

    Au nom du peuple

    Condamnés pour avoir détourné 4,1 millions d’euros de fonds européens, les dirigeants du RN dénoncent la justice au lieu d’assumer les faits. Leurs critiques relèvent d’un mépris des règles et d’une revendication d’impunité. En démocratie, la légitimité ne repose pas que sur le suffrage : la justice, même imparfaite, rappelle que vérité et opinion ne se confondent pas.

  • Fin de vie : une « loi de liberté » illibérale

    Fin de vie : une « loi de liberté » illibérale

    La proposition de loi sur l’ »aide à mourir » soulève de graves incohérences juridiques : outre l’abandon de la collégialité médicale, une atteinte aux droits fondamentaux des familles, auxquels elle interdit tout recours. Elle institue en outre un « délit d’entrave » flou, menaçant la liberté d’expression… tout en ne sanctionnant pas symétriquement la désinformation incitative à l’euthanasie.

    Un texte dit de liberté, au fond illibéral.

  • Nous, tous.

    Nous, tous.

    Et si la France élisait demain un Trump à la française ? Entre extrêmes qui se nourrissent mutuellement, polarisation toxique et mépris des faits, le débat public se fracture. Attaques contre juges, avocats, journalistes : rien n’est impossible. Face à cette dérive, une réponse : réaffirmer les faits, résister aux simplismes, reconstruire un « nous » sans exclusions.

Lui aussi

16 janvier 2007 17 commentaires sur Lui aussi

« « Ségolène Royal sera élue, j’en suis convaincu. » Oh certes, ajoute-t-il, « Nicolas Sarkozy lui est supérieur, sur les idées, l’expression. » Mais

Onction

15 janvier 2007 36 commentaires sur Onction

Ben ouais. Fallait bien que je fasse l’original. Sacre, intronisation, c’est déjà pris. Soutien, c’est mou-mou. Investiture, c’est tout aussi