20 décembre 2022
	
		
	
		Un article vient apporter la preuve, sur la base de documents internes à un organisme canadien de praticiens de l’euthanasie, que des euthanasies principalement motivées par des raisons économiques et sociales ont été réalisées. Que penser d’un pays qui s’en accommode ? Et à quand la France ?
Nos mots, ces mots, sont insignifiants. Pâles, plats, inutiles, incapables d’approcher le désespoir d’une mère, la désolation d’un pays. Lâchés dans le monde, frappés d’impuissance, sans savoir si nous les posons pour eux ou les disons pour nous parce qu’il y a, bien en-deçà, de la douleur à voir les ténèbres ensevelir des peuples sans rien y pouvoir.
Une crise de l’énergie, deux décisions. La fermeture des classes le matin en cas de délestage. L’extinction des panneaux publicitaires. Seulement la nuit. Entre 1h et 6h du matin. Mais pas dans les gares. Ni les aéroports. Soutenable ? 
Le 8 décembre, 52 personnalités – dont Elisabeth Badinter, Raphaël Enthoven, Rachel Kahn, les dirigeants de l’ADMD et les grands maîtres de diverses obédiences franc-maçonnes ont publié un texte accusant notamment les chrétiens de « menacer les institutions », dans ce débat. J’y ai répondu, par cette tribune.
C’est comme un conte de Noël. « Jennyfer » est partie, entourée d’amis, sur une plage idyllique, bénéficiant d’une euthanasie. Seulement voilà, l’histoire n’était pas complète…
Lancer une consultation à l’objectif fixé d’avance, la confier à une institution qui s’est distinguée par un avis d’un rare esprit partisan, sous la houlette d’une ministre dont la conviction est arrêtée, cela n’était pas encore suffisant. Il fallait aussi changer le vocabulaire.
 
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