@table avec @nk_m

Irradiants de bonheur, nous étions une vingtaine à avoir voulu être présents au saut de l’avion pour féliciter Madame le Ministre. Ah, comme nous frétillions. Il y avait là notamment Tristan Nitot, Jean-Michel Planche, Fred Cavazza, Olivier Ezratty ou encore Fabien Prêtre. Invités, en fait, par le Ministère à un dîner de blogueurs à tendance économie numérique[1].

Vêtue d’une étole parfaitement appliquée pour mettre à sa juste place publique la manifestation de sa maternité, notamment, la ministre est apparue, frêle et ferme a la fois. Présentations. Toujours ce charmant quiproquo : après, par un exemple, « Tristant Nitot, Mozilla » (mais, il ne se présente plus, lui), « ____, koztoujours ». Ca vous situe toujours, mais je ne sais jamais comment.

@nk_m introduit le dîner par un propos dont vous pourrez retrouver l’intégralité chez Olivier Ezratty. Premier fait saillant, une confirmation : la difficulté que connaissent un nombre notable de sociétés à trouver leur business model. On connaît en particulier le cas[2] de facebook, qui dispose pourtant de millions d’utilisateurs de par le monde.

Elle évoque ensuite les conflits manifestes qui traversent le milieu d’Internet, entre trois systèmes : tout d’abord, le « non profit », dont le patron d’Internet Archive est l’emblème, ensuite, dans la sphère « for profit », les systèmes fermés, tels qu’Apple, organisés pour qu’il soit difficile d’en sortir et la tendance Google, qui n’assume pas véritablement son caractère commercial. Ainsi, le modèle de Google n’est-il pas construit, comme on nous le fait croire, sur la gratuité, mais sur la monétisation des données personnelles… ce dont il serait bon d’être plus conscients. En résumé, « rien n’est gratuit, tout n’est pas transparent »[3].

Dans la foulée du modèle Google, nkm souligne que le débat sur l’utilisation des données personnelles est beaucoup moins vif aux Etats-Unis. Ce ne serait pas le signe qu’ils ignorent cette problématique, mais que le débat n’y est pas installé. Ceci pourrait s’expliquer par le fait qu’il parait beaucoup plus banal à un américain de monétiser ses informations personnelles. Dans la mesure où nombre de sites que nous utilisons en France sont directement élaborés aux US, il est évident que les français et, plus largement, les européens, doivent aussi se soucier de la vigueur du débat aux Etats-Unis. Tiens, juste en passant, voilà un domaine dans lequel l’Union Européenne est spécialement légitime – les problématiques ne pouvant être gérées à un niveau national – et dans lequel elle est active, et protectrice des citoyens.

Au sujet des données personnelles, nkm a également évoqué… les compteurs intelligents. Il s’agit de compteurs d’électricité en temps réel, très efficaces sur un plan environnemental mais également très problématique sur le plan des données persos, puisqu’ils permettront, notamment à Google, de savoir si vous êtes chez vous, quels types d’appareil sont branchés etc.

Nkm a également brièvement évoqué les greentechs, nouvelles technos écolos encore instables et pour lesquelles les capitaux-risqueurs nourrissent la crainte d’une confusion par les créateurs : celle qu’il existe un continuum avec le monde IT alors que les modèles économiques sont très différents, les greentechs nécessitant une mise de fonds supérieure et des délais de mise en place bien plus longs.

Elle a, enfin, évoqué sa rencontre avec l’équipe de Barack Obama, très ouverte sur le Net, comme chacun sait. @nk_m tentait une opposition avec l’industrie du disque, qui a pu croire qu’Internet allait simplement lui permettre de vendre des CD en ligne. D’après elle, cette équipe est ouverte à l’idée que le Net bouleversera le fonctionnement politique d’une façon qui n’est toujours pas connue aujourd’hui.

Parmi les initiatives politiques, @nk_m cite data.gov, qui consiste – globalement – à mettre en ligne de façon ouverte les données administratives[4], en laissant les internautes développer les applications les plus adaptées à leurs besoins. A titre personnel, mais pas uniquement, je pense d’emblée à la jurisprudence des diverses cours et tribunaus français, et aux applications plus développées que legifrance qui pourraient voir le jour…

Vient le temps du dîner lui-même. @nk_m passe de table en table le temps d’un plat, durée qui fait regretter à certains de ne pas pouvoir mener un échange plus approfondi, mais qui a tout de même le mérite de permettre au plus grand nombre d’avoir un échange avec la ministre.

Je la vois s’installer directement à ma droite, oui, ce qui aurait dû m’inciter à plus de sérieux. Mais, que voulez-vous, comme dit l’autre, « la politique, c’est aussi rire« , et j’aime (essayer de) faire rire les femmes, même ministres[5]. Nous devisons tout de même un peu sérieusement de sa transition entre l’environnement et l’économie numérique : plus de fraises en hiver au secrétariat d’Etat, ni de fleurs sud-américaines. Bon, après, je lui parle capotes : elle n’avait qu’à pas me demander « mon sujet du moment« , puisqu’à ce moment-là, je suis branché capote. Je lui fais donc valoir mon insatisfaction sur l’état de la campgne européenne et sur cette façon de situer le débat (cette fois, tout de même, je me retiens de dire « au niveau de la nouille » : c’est une dame, un peu de distinction, bordel).

Pendant ce temps, sur twitter, krstv, journaliste à Voici, me harcèle. Ma voisine, du cabinet de Luc Chatel, me conseille de poursuivre ma réflexion à cet égard. Je poursuis, donc. Mais vous me connaissez : je suis catho, je suis catho, je suis catho… mais rebelle[6]. Je m’exécute. Bingo, je l’ai fait rire !

Elle me quitte, toutefois. Je poursuis une discussion fort intéressante avec ma voisine, puis avec AHB[7], conseiller au cabinet de nkm. Et je fais honneur à la République : le bergerac n’est pas mauvais et, quand c’est la République qui rince, je considère que c’est un devoir de vider ses verres.

Minuit dix. Il est temps pour moi de fermer le ministère.

Photo par Olivier Ezratty, avec son aimable autorisation
  1. + moi, qui voit tout de même passer quelques dossiers, soyons honnêtes, mais qui n’était pas invité en cette qualité []
  2. non cité : elle n’allait tout de même pas donner des noms []
  3. à l’exception probablement d’Internet Archive []
  4. non, pas le casier judiciaire []
  5. ça, ça fait le mec habitué []
  6. sur l’air de « les petites femmes de Pigalle », « je suis cocu, je suis cocu, je suis cocu mais content » []
  7. A Human Bomb ? []

26 commentaires

  • C’est quoi, cette histoire de compteur électrique « intelligent » dont les données seraient accessibles au Grand Méchant Loogle ? Que je sache, un contrat EDF n’autorise pas cette vénérable maison à afficher en ligne la consommation de tout un chacun pour l’information de ses voisins. Ou bien aurais-je raté une étape quelque part ?

  • Une tronche, cette @nk_m. Très heureux de savoir que les ministères sont ouverts le soir. La collab de L. Chatel à ta droite, c’était qui?

  • Je trouve ça assez comique qu’un ministre, fonctionnaire de carrière, se penche sur le sujet de la présence ou de l’absence d’un business model pour Facebook. Je te garantis qu’aux US tu ne trouveras pas un membre de gouvernement pour s’en soucier plus que de l’an 40, et bizarrement je trouve que c’est mieux comme ça…

  • ct suremen bien, mé_je voi pa la finalité de l’ex_ere_6 ? Il en-é ressorti koi de tou sa ? en conclu_sion koi… o fon…

  • Merci à ce site, je sais enfin à quoi sert un secrétaire d’état à l’économie numérique … à faire des repas entre bloggeurs pour refaire le monde.
    Je le fais aussi avec mes amis, j’appelle ça réunion poker/bière, ça ne coute pas un rond à l’état.

  • Ah ben zut alors, y’a un truc dans l’air qui vous a rendus pisse-froids, les mecs ? Des ministres qui rencontrent des acteurs de leur secteur, ouah, purée, c’est inconvenant ! Rencontrer Planche ou Nitot (que les autres me pardonnent de n’être pas au fait de leurs activités), c’est surréaliste ? Rencontrer Cavazza, à côté de la plaque ? Faire un voyage d’étude, c’est stupide ? Echanger sur les enseignements tirés, ça n’a pas de sens ? S’interroger sur la pérennité du secteur, le modéle économique, c’est malvenu de la part d’un ministre ? Aux US, ils font pas comme nous, et c’est mieux ? Je croyais l’américanobéatitude un peu passée de mode, moi. Et un ministre qui ne se soucie pas des modèles économiques, on lui dit quoi : qu’il est ignorant des réalités du secteur ?

    Gtab : malheureusement, j’ai essayé de retenir son nom pendant tout le dîner… Elle est jeune et elle a les cheveux longs.

    Le Antoine : Hôtel de Broglie, 35 rue Saint Dominique.

  • Mé c pa un_con_venan, c pa ça. Mé je voulé just la con-clusion koi. L’objé. Le but. Ce que tu en a tiré. Si on peu plu te posé une kestion san ke tu soi vénere, ou on va.

  • @ Epo : je me marre ! On va commenter comme ça à l’avenir pour satisfaire notre camarade Koz qui est super moderne et qui a même tombé sa cravate et mis une chemise rose pour faire plus in ! (je ne suis pas certain cependant que ce soit bien lui, attendu que ne le connaissant que de dos, seule la coupe de cheveux peut servir d’indice, ça fait maigre…)
    Bref, bel XR6 ke de tenT d’écrir en stil SMS pour resT dan le sujé ! (« LOL » forcémen !)

  • Koz a écrit:

    Je lui fais donc valoir mon insatisfaction sur l’état de la campgne européenne et sur cette façon de situer le débat (cette fois, tout de même, je me retiens de dire “au niveau de la nouille” : c’est une dame, un peu de distinction, bordel).

    Mah qué ? Elle a répondu quoi donc à ça ?!

  • C’est une impression d’ensemble, epo…

    Krstv, l’essentiel, c’est le vin. Mais bon, soit : saumon fumé, riz et poulet, mousse au chocolat. Et quand le conseiller de nkm a demandé du thé, le serveur lui en a apporté mais lui a discrétement expliqué que c’était plus cher. Autant dire que la République devrait se remettre de nos agapes.

  • Koz a écrit:

    y’a un truc dans l’air qui vous a rendus pisse-froids, les mecs ?

    Bin non, pas du tout. Je trouve pas ça inconvenant, pourquoi ? J’ai juste posé une question afin d’éclairer ma lanterne. Mon commentaire plus haut est garanti à 0% d’ironie.

  • Je ne répondais pas au tien… A vrai dire, j’ignore comment cela fonctionne. Je ne sais pas si ça ne fonctionne qu’aux US où si cela existe déjà en France mais bon, le fait est que cela fonctionne 😉

  • Koz a écrit:

    discrétement expliqué que c’était plus cher

    alor kil atendé grouchi ?

    Edit : je réalise avec effroi que je commente différemment avant ou après l’apéro.

  • J’ai compris, je crois: NKM devait probablement parler de ce truc-là (merci Wiki).

    Les compteurs capables de transmettre leurs données existent depuis plusieurs années y compris en Europe, mais ils ne sont pas encore universels car on ne peut pas tous les changer à la fois. Par ailleurs, il est difficile de choisir une techno (ou plusieurs) pour transmettre les données de façon assez sûre pour facturer.

    Google se propose d’utiliser ces informations pour aider les particuliers à optimiser leur consommation. C’est une idée intéressante, mais pas encore testée. Évidemment, il faudra que l’utilisateur s’inscrive pour autoriser son EDF local à fournir les données en temps réel. Après, on peut s’en inquiéter et décider que Google doit bien avoir des idées derrière ses nombreuses têtes, concernant l’utilisation des infos. Aux US, on ne se pose pas trop ce genre de question, car on fait confiance a priori aux boîtes pour respecter leurs contrats avec les clients, et on a en général raison. Par contre, il vaut mieux lire le contrat, c’est sur ce point que la confiance est parfois excessive. En tout cas, si on est un peu parano, on ne sera pas obligé de s’inscrire.

  • En termes de profils de risque, longueur de cycles et capitaux nécessaires, les greentechs sont beaucoup plus proches des biotechs que de l’IT.

    Dans le drug discovery, tu as des boîtes qui ont consacré 10 ans et 150 millions à une molécule et qui voient leurs efforts réduits à néant instantanément quand un essai clinique s’avère négatif. Les entrepreneurs et les investisseurs qui les financent ont appris à vivre avec ce genre d’épées de Damocles.

    NKM a raison, faire des greentechs avec les habitudes de l’IT, c’est s’exposer à de pénibles désillusions.

    Je trouve également très bien qu’un ministre estime important de comprendre comment les acteurs économiques font pour gagner de l’argent (définition du business model). Je ne puis m’empêcher de penser que si un peu plus de monde s’était intéressé aux évolutions récentes du business model des banques, nous n’en serions pas là aujourd’hui.

  • Koz a écrit:

    Ah ben zut alors, y’a un truc dans l’air qui vous a rendus pisse-froids, les mecs ?

    héhé… disons qu’on a l’impression en lisant ta note que ta concentration était un peu affectée par le charisme de la ministre 😉 D’ou cette impression décousue, d’absence de fil directeur. Mais en se baladant de blog en blog, cette impression se confirme. Il semble que le diner ait été surtout l’occasion d’un échange informel, sans plus d’ambition que de confirmer qu’un changement en profondeur aura bien lieu, sans savoir très précisément la forme qu’il prendra. Non?

    Liberal a écrit:

    Je trouve également très bien qu’un ministre estime important de comprendre comment les acteurs économiques font pour gagner de l’argent (définition du business model). Je ne puis m’empêcher de penser que si un peu plus de monde s’était intéressé aux évolutions récentes du business model des banques, nous n’en serions pas là aujourd’hui.

    Je suis totalement d’accord. Facebook, entre autre, est exactement coincé entre l’ancien modèle et le nouveau. Suivre son évolution de près (sa chute ou son maintien) est forcément riche d’enseignement.

    Eponymus a écrit:

    Mé c pa un_con_venan, c pa ça. Mé je voulé just la con-clusion koi. L’objé. Le but. Ce que tu en a tiré. Si on peu plu te posé une kestion san ke tu soi vénere, ou on va.

    hum… objet linguistique non identifié… pas du langage sms, pas assez intuitif. Pas de l’esperanto non plus. On note bien ici et là l’influence du verlan, sans pour autant pouvoir le ranger sous cette catégorie… Hum… j’opte plutôt pour le combi « vin chaud-moufle-altitude » 😉

  • Liberal a écrit:

    Dans le drug discovery, tu as des boîtes qui ont consacré 10 ans et 150 millions à une molécule et qui voient leurs efforts réduits à néant instantanément quand un essai clinique s’avère négatif

    Merci Libéral.
    cela me réconforte de voir quelqu’un qui comprend enfin, ce qu’est la recherche médicale.
    je suis tellement déçue de constater le nombre de personnes qui estiment qu’un médicament est toujours trop cher et qu’ils est normal que les brevets pris à l’issue de ces recherches tombent dans le domaine public au bout de si peu d’années, que votre phrase va illuminer mon dimanche!

    Enfin, les heures que j’ai pu passer dans mon labo, du temps où j’étais jeune ;-( , sont ici reconnues!

    Rien à voir avec les tendances économiques numériques, mais tellement révélateur du fossé qu’il y a entre les utilisateurs et les créateurs (ou concepteurs de modèles – chimie orga, chimie miné, pharmaco…)

    Ce qui laisse à penser que le fossé est tout aussi important au niveau de l’économie numérique.

    Hier soir, je dînais avec des amis qui sont contre tout ce qui est numérique, sous prétexte d’une obligatoire manipulation des esprits, voire des âmes et bien sûr d’un fichage, donc de l’obligatoire mainmise sur toutes les données personnelles.

    En fait le “rien n’est gratuit, tout n’est pas transparent“, se résumant pour eux à « tout est payant et tout est opaque », avec une parano pas possible!

    Non pas que je nie, à l’instar des américains, cette problématique, mais je m’en fiche un peu!
    Pas totalement, lorsque je constate l’ahurissant stock de spams que je reçois chaque jour, mais il existe d’excellents logiciels de tri qui me permettent de nettoyer ma BAL…

    Cependant, « le Net bouleversera le fonctionnement politique d’une façon qui n’est toujours pas connue aujourd’hui » en permettant à chacun de s’informer sur les différentes positions indépendantes de la pensée quasi unique des médias ayant pignon sur rue, uniquement si chacun développe sa capacité de discernement.

    Et là, c’est pas gagné!
    Pourquoi ?
    Parce que nous serons là, à nouveau, non plus devant un outil d’information (ou de désinformation), mais devant un humain, avec son caractère, sa culture, ses connaissances (ou ses absences de connaissances), ses émotions (peurs, anxiétés, angoisses), ses croyances (politiques, religieuses, existentielles…).
    Et tous ces éléments l'(m’)empêcheront forcément d’être objectifs!

    Il suffit de constater la panique quasi mondiale pour 20 morts (60 suivant les articles) et 900 cas -guéris- au Mexique, ainsi qu’une 10aine de cas -guéris- en Californie et au Texas, de grippe porcine pour se rendre compte de ce que pourrait provoquer un buzz …

    —> Tout le monde aux abris, la fin des humains est arrivée….

    Mais continuez à fumer – le cancer des poumons tue tellement moins…-, continuez à boire -surtout le vin servi dans les ministères 😉 -, continuez à griller stops et feux rouges…
    Tout ça est de la broutille…etc, etc
    Et surtout, ne vieillissez pas : la vieillesse est mortelle!

  • Tara a écrit:

    Merci Libéral. cela me réconforte de voir quelqu’un qui comprend enfin, ce qu’est la recherche médicale. je suis tellement déçue de constater le nombre de personnes qui estiment qu’un médicament est toujours trop cher et qu’ils est normal que les brevets pris à l’issue de ces recherches tombent dans le domaine public au bout de si peu d’années, que votre phrase va illuminer mon dimanche!

    Loin de moi l’envie d’assombrir votre dimanche Tara, mais il me semble difficile de comparer la recherche d’un nouveau modèle de développement et le secteur de la Pharmacie, qui fut totalement dominé par la finance ces 10 dernières années. Malgré les contraintes de son secteur, la recherche pharmaceutique et le marché du médicament/soin a généré des milliards et des milliards de bénéfices.

  • Petit sujet sur C+ sur nkm en visite dans une université américaine, on la présente comme ministre des IT … l’américain est amusé en disant « ça n’existe pas ici, on n’a pas besoin de ça ».

    c’est le pragmatisme américain, certainement.

  • Peut-être peut-on envisager de relativiser l’attrait des Etats-Unis ? Bien sûr, ils ont une belle avance sur les NTIC (quoique : il faudrait aussi qu’ils améliorent leur couverture réseau). Mais le « pragamatisme américain« … On connaît quelques secteurs, comme la finance avec Lehman Brothers (entre autres), l’automobile avec Chrysler, dans lesquels il ne semble pas que le « pragamatisme américain » soit d’une grande aide.

  • @koz:

    Ok, un bon point marqué.

    Je trouve ça comique parce que 1- franchement, c’est pas la plus compétente pour s’exprimer sur le sujet et 2- pourquoi elle parle pas plutôt des sujets où elle peut avoir une marge d’action, genre la pénétration internet en France, la surrégulation du secteur, l’anémie du capital risque français… Ah oui, parce qu’elle a pas le poids politique pour y faire quoi que ce soit!

    En soi je n’ai aucun problème avec le fait qu’un ministre rencontre des blogueurs, au contraire, je trouve ça très bien. Par contre ça veut dire qu’ensuite j’ai le droit de me marrer doucement (et un peu perfidement je le reconnais). 😉

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