La gourmande

On savait Ségolène Royal prête à vendre son corps pour le pouvoir, on découvre qu’elle se vautre avec gourmandise dans cette (op)position qui vous laisse le loisir de proférer les propos les plus populistes. Et les plus stupides.

Ainsi nous gratifie-t-elle d’une de ces fulgurances qu’elle s’appliquera à justifier dans un prochain livre, à l’occasion de la vente de Rafale à la Lybie.

« Il y a un déficit démocratique parce que Nicolas Sarkozy prend tout seul des décisions qui sont contraires à l’intérêt de la France. Sans débat démocratique, sans consulter les Français, sans débat parlementaire, il vend des armes à des pays qui sont des dictatures »

Bah voilà.

Alors comme ça, Môssieur, parce qu’il a été élu Président de la République, il croit qu’il peut prendre des décisions tout seul ? Hum ? Sans référendum, sans débat parlementaire ?

Et de surcroît, des décisions qui sont contraires à l’idée que Ségolène Royal se fait de l’intérêt de la France ? Ben oui, parce qu’il ne faut pas croire que ces décisions sont objectivement contraires à l’intérêt de la France.

Bien sûr, on pourrait évoquer la notion de mandat, qui par certains côtés, par certains côtés seulement, hein, semble signifier qu’on lui a donné… mandat[1] pour prendre des décisions. Et, parfois, tout seul.

Eh oui.

Mais bon.

C’est pas pour autant qu’il faudrait renoncer à faire des référendums.

« Pensez-vous qu’il faille recevoir en France des dictateurs ? »

« Pensez-vous qu’il faille vendre des armes aux méchants ? »

« Pensez-vous qu’il faille aller en Chine pendant une campagne électorale parce que le business avec la Chine, ça vaut bien ça ? »

  1. je n’ai pas trouvé d’autre mot []

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24 commentaires

  • on pourrait en rajouter d’autres:
    « pensez vous qu’il faille aller en poitou-charente ? »
    allez le concours est ouvert……

  • C’est aussi une des révolutions que doit accomplir la gauche pour jouer un rôle crédible et positif :
    se concentrer sur les faits plutôt que sur les joies de la joute oratoire caractéristique de notre intelligentia.
    Le bon mot, la bonne posture plutôt que le réalisme.

    De façon plus large, il y a en France un déni croissant du mandat:
    Les élus sont confrontés à n’importe quelle petite association représentative de l’avis de quelques individus , avis obligatoirement juste puisque issu de gens qui ne sont pas liés par une épouvantable position d’élu.

    Nous élisons nos représentants mais leur préférons les héraults de la raison autoproclamée.

    La minorité en éclaireur inné de la science infuse, c’est la base du raisonnement français.

  • Bécassine a entièrement raison !

    C’est typiquement le genre de sujets sur lequel Angela Merkel (quoi encore ? ben ça fait toujours moins de citations que vous pour Manuel Valls et Jean-Marie Bockel…) et/ou ses ministres auraient à soutenir un argumentaire sérré face à un Bundestag houleux et coriace, jusque dans les ragns de la majorité.

    Le problème est que notre assemblée nationale n’est que l’ombre du Bundestag. Oh Sarkozy n’a pas supprimé l’assemblée non… Simplement Jospin l’a profondément dévalorisé en inversant le calendrier et Sarkozy a fini le travail en vidant le parlement de son sens en effaçant le premier ministre et le gouvernement sur lesquels le parlement avait un pouvoir de contrôle au profit de lui-même et de ses conseilleurs (les véritables ministres bien souvent) qui sont irresponsables. (Apparemment cette expaspération semble gagner du terrain chez nos représentants puisqu’on assiste au phénomène nouveau de comportements frondeurs regroupant quelques dizaines de députés UMP sur des sujets tels que l’amendement adn ou la carte judiciaire)

    Donc je suis tout à fait d’accord avec ce diagnostic de déficit démocratique.

    —-

    En passant, ceux qui ne l’ont pas encore fait visionneront avec profit cette intervention de Nicolas Sarkozy en scéance solennelle du parlement européen

    http://www.dailymotion.com/gerardonesta/video/x3q0c4_droits-de-lhomme-ce-quil-dit-ce-qui_politics

  • Ségolène Royal n’a pas peur du ridicule et de la langue de bois d’où certaines de ses déclarations qui font plutôt sourire. Au pouvoir on peut supposer qu’il lui serait arrivé de se « compromettre » comme l’actuel président, si ce n’est pas avec Kadhafi, cela aurait effectivement été avec la Chine, ce qui n’est guère mieux.

    Pour autant, lorsqu’on a un mandat, même si cela représente la majorité des Français à un moment donné, on n’est pas obligé d’en faire n’importe quoi.

    Il n’est pas certain que la majorité des Français (au moins 53 %) considère que quelques signatures de contrats (qui auraient de toute façon été signés, le « pragmatisme » existe des 2 côtés) vaille qu’on recoive un tortionnaire notoire en grande pompe.

    Attendons le sondage qui ne manquera pas d’apparaître. 🙂

  • Ravi d’apprendre qu’à chaque signature de contrats, on organise un débat au Bundestag…

    Claudius, nous sommes bien d’accord : nous n’avons pas élu un monarque absolu pour 5 ans. En revanche, parler de « déficit démocratique » est ridicule : c’est tout simplement le fonctionnement de notre démocratie. Elle suppose qu’effectivement, on confère à une personne des pouvoirs, dont il rendra compte ultérieurement. Et qui est susceptible de prendre des décisions qu’une majorité de français désapprouveraient, parfois à tort, parfois à raison.

    Pour ce qui est de la signature de contrats, même si ce n’est pas fondamentalement le sujet, je suis étonné du nombre de connaisseurs capables d’affirmer qu’ils auraient de toutes façons été signés. Personnellement, je n’en sais rien. Mais je ne dois pas avoir une assez grande expérience des contrats internationaux.

  • [quote]Elle suppose qu’effectivement, on confère à une personne des pouvoirs, dont il rendra compte ultérieurement[/quote]

    Presque d’accord, mais ultérieurement, c’est quand ?
    Une élection tous les cinq ans et un trou noir entre les deux ?
    C’est pas de la démocratie ça, c’est de la monarchie élective quinquennale.
    (Comme Vercingétorix élu par 60 tribus gauloises)

    Je préfère le contrôle permanent par le Bundestag, influençable par la société civile.

  • Bah euhhh…
    N’y a-t-il pas eu un référendum le 6 mai dernier ?
    – La question était : « Voulez-vous de Ségolène Royal pour Présidente de la France ? ».
    – La réponse a été NON à 53%.

    Ah mais c’est vrai, il eut fallu convoquer les jurys citoyens pour analyser participativement le résultat, puis faire une synthèse des courants alternatifs…

    Pffttt………

  • Jm, nous notons ton goût pour les institutions allemandes. Je reste sceptique sur le fait que le Bundestag débatte de ce type de contrats avant signature.

    Par ailleurs autant, je n’ai pas d’indices me permettant de penser que Ségolène Royal ne raisonnait pas à droit constant.

    Quant à nos institutions, et au principe qui les guide, je continue de penser qu’elles sont un bon compromis entre notre culture démocratique, notre histoire institutionnelle, et le meilleur régime.

    Et puis, l’exemple allemand… Il fait quoi, déjà, Gerard Schröder ?

    @ Olivier

    « puis faire une synthèse des courants alternatifs… »

    François aurait adoré ça.

  • @ Koz,

    Ségolène Royal a tout à fait raison, sur les deux plans :
    – tout d’abord, sur le déficit démocratique. La France est l’un des rares pays démocratiques où la question de l’armement et plus généralement de la défense (déclaration de guerre par exemple) ne fait l’objet d’aucun débat parlementaire. Au-delà de l’exemple allemand, le Congrès américain est par exemple amené à délibérer sur les importants contrats d’armement. On retrouve cela aussi dans la plupart des pays scandinaves également. Pourtant, de la même façon, comme l’a rappelé Royal, Sarkozy s’était engagé pendant la campagne à démocratiser ce débat et à renforcer les droits du Parlement en la matière ;

    – ensuite, sur les contrats, précisément j’ai la prétention de connaître un peu leur fonctionnement et bien évidemment que tout cela était signé à l’avance. En outre, il s’agit souvent de simple lettres d’intention qui ne signifient pas qu’ils engagent formellement les parties. Voir d’ailleurs l’article de Libé à ce sujet ce matin : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/297412.FR.php

    Autre preuve que cette visite ne sert à rien commercialement (et je ne rejette pas la nécessité de « vendre ») : il y a quelques jours, six permis d’exploitation de nouveaux gisements gaziers ont été attribués en Lybie, évidemment directement par le Guide Suprême. GDF et Total étaient sur les rangs… et n’ont rien obtenu ! Comme disait un encore candidat, dans l’une de ses rares bonnes sorties : « la Realpolitik fait renoncer à ses valeurs sans gagner des contrats »

  • SR à certainement plus séduit les français par son physique que par ses déclarations. Les français ont élus Sarko pour 5 ans, c’est un fait est ce n’est pas parce que l’on à voté Ségo qu’il ne faut pas l’admettre. Alors si on reproche actuellement l’omniprésence du président, pourquoi ne pas avoir changé les institutions quand la gauche était au pouvoir ? Et sous Mitterand, il n’y avait pas une omniprésence du président ? Et les écoutes de l’Elysée, c’est Sarko peut être ?
    Même si je ne suis pas d’accord avec tout ce que fait la droite, ceux qui reprochent au président la venue de Kadhafi devraient peut être aller en parler aux employés de Dassault. Arrêtons de nous prendre pour le centre du monde et battons nous pour notre survie, car la 3ème guerre mondiale est économique, il y à belle lurette qu’elle à commencé et nous ne sommes pas parmi les vainqueurs.

  • Allons Koz, tu dois bien te douter qu’une signature de contrat ne se décide pas en une séance de signature.

    Surtout sur des contrats de ce niveau il y a tellement d’investissements en temps, en argent, j’allais même dire en pot-de-vin, que je ne pense pas que la signature tienne à la lubie d’un chef d’Etat, même cinglé comme Kadhafi.
    La signature, c’est la pose de la première pierre, tout a été décidé avant.

  • Dans tout contrat, Claudius, la signature est nécessairement le dernier acte. Il est rare de signer un contrat et de décider ensuite de ce que l’on va y mettre. Donc, oui, bien évidemment, toutes les modalités sont discutées avant. Pour autant, un contrat n’est acquis que lorsqu’il est signé.

  • Le problème du mandat, c’est que les actes du mandataire engagent le mandant…

    Et KoZ: la réalité du contrat est un peu plus complexe que ça. D’abord, même après la signature du contrat, les parties peuvent encore décider de le modifier d’un commun accord. Ensuite, dans la pratique, la négociation de contrats importants se fait en plusieurs étapes, avec notamment la signatures de « protocoles d’accord » et autres avant-contrats destinés à foutre des migraines aux juristes et qui, même s’ils n’ont pas la force obligatoire des contrats (et encore…) ne sont pas moins sans valeur.

    Oui, ça n’a aucun rapport avec ton billet, mais ça se sent, là, que je suis à la biblio de ma fac de droit depuis les blêmes aurores?

  • Si tu veux qu’on fasse un cours de droit des obligations, on peut, mais, à la fac, ça prend un an. Et je ne parle pas du semestre de Contrats Spéciaux. 😉

    Allez, bosse, feignant. Et arrête de mater des blogs en bibliothèque, y’en a qui font la queue pour faire des recherches.

  • A propos des débats au Bundestag, jm, il faudra que tu nous fournisses des références. Je viens de consulter un confrère allemand avec lequel j’ai fait mon troisième cycle, pour lui demander si la signature d’un contrat d’armement aurait nécessairement fait l’objet d’un débat.

    Voici sa réponse :

    « Je n’ai pas pu trouver une obligation de débat. C’est le gouvernement qui autorise ou refuse et il informe le parlement, qui peut agir à la suite, mais pas obligatoirement »

    Ca ne me semble pas spécialement différent de ce qui se passe en France.

  • Venant de la part de Ségo qui (avec bravitude) nous disait qu’il faudrait prendre exemple sur la justice chinoise … ça n’a rien d’étonnant. De deux choses l’une :
    – soit elle s’imagine qu’on a tous un QI négatif
    – soit …. (je n’ose pas continuer, le vilain-macho-réac-qui-n’a-rien-compris-à-la-sagesse-de-la-madone que je suis serait lapidé illico 🙂

    Et, bien entendu, le fait de faire payer à la famille du condamné à mort les balles qui vont le tuer est une des preuves (en fallait-il encore?) du profond respect des droits de l’homme …

    Michel

  • T’inkiète, le droit des oblig et les contrats spéciaux j’en ai bouffé déjà… Et pour faire la queue pour faire des recherches, ils ont qu’à faire comme moi: utiliser le wifi sur leur laptop!

    😉

  • Ségolène Royal essaye de montrer qu’elle a le calibre du chef d’Etat et pense ne pas se tromper en faisant toutes sortes de déclarations au sujet de la visite de Kadhafi tout en glissant sa démocratie participative et autres idées socialistes pompées du Livre Vert. Le problème c’est qu’elle n’a aucune idée des enjeux dans la région et ne se rend même pas compte de leur complexité.
    Quant aux contrats, il faut essayer de vendre ce qu’on a encore à vendre. Ca fait longtemps que la Peugeot n’est plus la seule voiture qu’on voyait circuler en Libye grâce au fait qu’elle roulait même quand la carrosserie tenait à peine par des bouts de fil de fer et l’autocollant derrière qui disait « My Toyota is fantastic ». Les Allemands, même avec un euro fort, n’ont pas trop de mal à vendre leur produits industriels à usage civil. D’ici quelques années ce sera les Chinois qui vendront aux Libyens les centrales nucléaires et les airbus. C’est déjà le cas pour les sacs Vuiton.

  • Extrait de l’intervention de Pepito :
     » … Quant aux contrats, il faut essayer de vendre ce qu’on a encore à vendre.  »
    Fin de citation.

    On pourrait aussi fourguer nos mines anti-personnels, celles qui ne tuent pas toujours mais font disparaître bras et jambes des enfants qui les trouvent.
    Remarque, c’est à nous de développer également nos usines de prothèses qu’on pourrait fournir aux mêmes.

    Ben oui, si c’est pas nous qui le faisons, ce seront les autres.

    Ah, mi corazon.

  • @ Koz,

    je connais moins le fonctionnement du Bundestag que du Congrès américain ou du Parlement canadien et je suis certain que dans ces deux pays, souvent érigés en modèle par nos amis de l’UMP pour de mauvaises raisons, les contrats d’armement d’importance et tous les contrats avec des pays sensibles sont validés par le Congrès. En France, il s’agit d’une obscure commission interministérielle qui est en général totalement contourné. D’où d’ailleurs de très nombreux couacs dans la vente des Rafale par exemple. D’ailleurs, ce contrôle éviterait les mensonges auxquels on a le droit sur le montant réel des contrats. A aucun moment 10 milliards € n’ont été signés, mais 300 millions € pour Areva T&D, ce qui ne justifie peut-être pas toute cette mascarade.

    Par ailleurs, je m’étonne que vous le libéral (et je ne suis pas hostile à un certain libéralisme) croyez qu’un contrat soit le fait d’une signature magique d’un chef d’Etat. Les négociations sont avant tout menées par les entreprises, en lien avec les ambassades sur place dans ces pays complexes. Les autorités ne viennent que parachever un long processus de négociation dans lequel ce sont avant tout les arguments économiques qui portent.

    @ Pepito,

    vous parlez de Ségolène Royal qui ne connait rien aux enjeux de cette région, je vous renvoie le compliment. Vous parlez de la place de l’Allemagne en Lybie. Effectivement, deuxième partenaire commercial de la Lybie, l’Allemagne n’a pas eu besoin de cette pantalonnade pour obtenir des contrats. Ensuite, la France ne récupère rien de particulier grâce à cette visite. Au contraire, comme je l’ai écrit plus haut, l’enjeu principal reste la maîtrise des hydrocarbures locaux. Or, GDF et Total, pourtant candidats, ont été totalement exclus de l’attribution de six nouveaux permis d’exploitation la semaine dernière… Assurément une réussite de plus de notre grand VRP…

  • Après en avoir fait part dans le chat, je recopie ici un lien porteur de l’espoir fou qu’a su faire naître Ségolène Royal durant les quelques mois où elle fut candidate : celui d’une presse enfin libre, et détachée de tout lien ou sympathie envahissant(e)s.

    http://www.lefigaro.fr/medias/2007/12/14/04002-20071214ARTFIG00325-quand-segolene-royal-fait-de-la-pub-pour-edwy-plenel.php

    Qu’aurait-on dit si Sarkozy avait envoyé un mail à ses sympathisants leur demandant de lire Le Point ou Le Figaro?

  • @Damo

    La démarche de Ayrault et De Montebourg au moment des discussions sur le plan de sauvetage de Liberation était encore plus choquante :

    http://chaville.parti-socialiste.fr/2006/11/12/le-parti-socialiste-fait-du-sauvetage-de-liberation-un-enjeu-politique/

    La phrase soutenant la proposition de Plenel : “Comme par hasard, dit le député de Saône-et-Loire, un projet qui cherche à sauver le journal en affichant une ligne éditoriale de gauche, ouvertement anti-Sarkozy, et en garantissant l’indépendance rédactionnelle, ne trouve pas d’argent.” mériterait de figurer au pantheon de la connerie politique.

    J’avais d’ailleurs eu de vifs échanges à l’époque avec un journaliste de Libé sur :

    a. la contradiction entre « indépendance rédactionnelle » et « ligne éditoriale de gauche ouvertement anti-Sarkozy » ou

    b. sur l’intérêt d’acheter un quotidien qui serait transformer en simple feuille électorale de SR ou

    c. sur l’éthique journalistique qui consisterait à au moins l’indiquer en sous titre, sous le mot Libération : « attention, journal ayant une ligne éditoriale de gauche systématiquement anti-sarkozy » ou

    d. est-ce qu’un journaliste de Libération rédigeant un article ouvertement pro Sarkozy ou pas assez « anti » se ferait-il censurer ?

    e. ou pire, est-ce qu’un journaliste de Libération rédigeant un article ouvertement anti Royal ou pas assez « pro » se ferait-il censurer ?

    f. comment gerer les attaques venant de la gauche de Royal qui pourraient transformer cette ligne éditoriale en brulot anti-SR et pro Fabius par exemple ?

  • Pensez vous qu’il faut faire un cake des amabilités de MR Bolloré, tout en acceptant celles de MR Bergé ?

    Faites ce que je dis pas ce que je fais, c’est vrai que quand on est à gauche on a l’habitude de ces contorsions puisque tout ce que je fais c’est pour le bien du peuple alors qu’a droite y font rien qu’à embêter le peuple.

    Ce début de quinquennat Sarko est riche d’enseignement sur la méthode de nos amis socialistes. Ce n’est pas parce que l’on a rien à proposer qu’il faut fermer sa gu…et ne pas chercher à destabiliser l’adversaire. Mais avant de destabiliser celui que même Chirac n’a pas réussi à assassiner, il vous faudra vous lever de très bonne heure.

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