Veau, vache, cochon, couvée

Je pars par là. Là, un oncle de ma femme a une maison et à côté, il y a une étable. Pas grand-monde, quelques vaches, et un taureau. Il s’appelle Obélix et c’est déjà le héros de mon fils, qui ne l’a pas encore vu. La tante de ma femme fait également son propre foie gras. Nous descendrons ensuite de quelques kilomètres.

Un gîte nous y attend, en pleine campagne. Peut-être hors de portée de tout wi-fi, de toute 3G. Une expérience innovante. Je pars avec l’intention de me couper un peu du bruit du monde, me couper un peu du bruit du net, retrouver la famille. Mais ne le dîtes pas à ma femme, je n’y crois pas trop : le sevrage risque d’être difficile. Heureusement il y a le cassoulet.

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63 commentaires

  • Oh oui, profitez en, et ne cédez pas à la tentation du genre « Tiens, un McDo’ et son Wifi » ou des trucs du genre.

  • Tu vas dans le Gers ? Si c’est le cas, je peux te donner quelques précieuses indications, vu que j’y suis allé moi aussi à Pâque, passer 3 jours dans un gîte en famille.

    D’abord, j’ai trouvé que le gars qui nous louait le gîte était pas trop sympa (j’espère pour lui qu’il ne se reconnaitra pas). Du coup, je me suis dit, en toute logique : « ils sont cons dans le Gers !« 

    Ensuite, j’ai été très malade pendant les 3 jours (ben oui, c’est l’intérêt des congés, ça évite de poser des arrêts de travail) et du coup j’ai squatté un médecin et un pharmacien le dimanche de Pâque à 22h… Ils ont été extrêmement sympathiques, accueillant et bienveillant. Du coup, j’aurai pu être tenté de me dire « ils sont vachement sympa dans le Gers« , mais je n’ai quand même pas une mémoire de poisson rouge et je me suis souvenu du propriétaire du gîte qui nous a accueilli.

    Du coup, j’en suis arrivé à la conclusion logique, que je te livre pour ton information : dans le Gers, les propriétaires de Gîte sont cons, mais les professionnels du milieu médical sont très sympa !

    Ah, pendant que j’y suis, j’ai une autre information capitale pour tes vacances : dans le Gers, il pleut le samedi et le dimanche, mais il fait un temps magnifique le lundi.

    Voilà, c’est à peu prêt tout ce que je peux dire sur le Gers. Ah si, c’est vraiment une région magnifique. Mais bon, ça je te laisse apprécier, car mon appréciation n’est pas forcément objective.

  • @Bébèrt:Cassoulet, bon vent, se couper du bruit du monde, je subodore un calembour subjacent et potentiellement odorant! 🙂

  • @Koz: vu sur ta page média:
    « Au nom de l’Eglise » mais hors hiérarchie, des laïcs prennent la parole, La Croix, 12 mai 2010
    Punaise tu deviens très fort Koz tu publie dans le future maintenant! 🙂

  • Je trouve intéressante la contribution de Pneumatis au débat sur l’identité nationale. Son approche sectorielle par département hexagonal basée sur une connaissance du territoire profond sous l’angle villégiateur est tout à fait originale et pourrait facilement nous occuper jusqu’au 3 mai.

    • Après avoir entretenu l’amalgame avec le célibat, que tout le monde réfute depuis, il devrait avoir la décence de se cacher. En ce qui me concerne, je ne gâcherai pas mes vacances avec la lecture d’une autre de ses sorties atrabilaires.

  • D’ailleurs cette lettre ouverte n’est pas passionnante. C’est une compilation de tous les reproches adressés à Benoît XVI depuis cinq ans. Rien de nouveau, si ce n’est un appel aux évêques à se débrouiller pour contourner le Vatican et faire eux-mêmes des réformes chez eux, avant d' »imposer » la réunion d’un nouveau concile. Ça ne vaut pas la peine de se prendre la tête dessus.

    • @gwynfrid la complaisance avec laquelle Le Monde ouvre ses colonnes à une vieille gloire des années 70 qui n’a aucun titre à prétendre connaitre l’Eglise actuelle, mais dispense des leçons à la Terre entière par voie de lettres ouvertes transnationales, a de quoi laisser perplexe…

  • Quel délice d’entendre ta douce voix à la radio
    🙂

    En tout cas merci de faire entendre la voix des cathos sur les ondes !

  • @ Koz: certes. Ils ont aussi publié un certain Appel. Pas très rapidement, mais tout de même. Je suppose qu’ils cherchent à laisser s’exprimer tous les points de vue de façon équilibrée. Il « faut » donc trouver quelqu’un pour représenter les opposants à Benoît XVI au sein de l’Église. Küng est toujours disponible pour ça, c’est pratique, même si ce n’est guère imaginatif ni représentatif.

    • @gwynfrid publié 1 semaine après son lancement, exclusivement sur le web alors qu’une autre pétition de catholiques, voyant en somme dans l’Église une « structure de péché », était publiée dans la version papier, et alors que leurs articles sont la reprise quasi-systématique des mises en cause du NYT lui-même à la remorque (la solde ?) d’un cabinet d’avocat, celui de Jeff Anderson, qui gère ses révélations avec gourmandise dans le cadre d’une stratégie judiciaire très rentable…

  • « merci de faire entendre la voix des cathos sur les ondes ! »

    La voix « des » cathos? La voix « d’un » catho? La voix « de certains » cathos?

    Question qui se retrouve sous une autre forme chez Gwynfrid :

    « Il « faut » donc trouver quelqu’un pour représenter les opposants à Benoît XVI au sein de l’Église. Küng est toujours disponible pour ça, c’est pratique, même si ce n’est guère imaginatif ni représentatif. »

    Qu’est-ce qui serait imaginatif et ne serait pas immédiatement disqualifié par Koz?

    L’introduction de Küng est délicieuse. En gros, Benoît et lui sont deux vieux collègues. Ils ont des parcours assez comparables, sauf que Benoît a mal tourné sur la fin. Il fallait quand même oser.

  • « « Il « faut » donc trouver quelqu’un pour représenter les opposants à Benoît XVI au sein de l’Église. »
    Ceci me laisse perplexe : il me semble qu’à l’extérieur, un bon vivier d’opposants est à disposition.
    Au sein de l’Eglise, il ne peut se trouver d’opposants : on peut trouver des hommes de bonne volonté pour faire avancer certaines choses, des a-posants, d’une certaine façon, pas des hommes crispés sur une opposition personnelle à Benoît 16.

  • jeff Anderson, c’est de la petite bière.

    Si l’on veut s’intéresser à la dimension économique de l’attaque du nytimes, il y a beaucoup plus lourd.

    En bref:
    1)le nytimes ne pourra jamais rembourser les centaines de millions de dollar qu’il doit à Carlos Slim
    2)Carlos Slim détient la plus grosse fortune de la planète
    3)fortune acquise en rackettant l’ensemble du Mexique grace à quelques monopoles juteux, et acquis de manière douteuse
    4)lesdits « monopolios » sont actuellement menacés par le président mexicain. Lequel n’a à ma connaissance qu’un seul soutien politique de poids, l’église catholique. (en septembre 2009, la conférence épiscopale mexicaine, dans un texte parlant du partage de la richesse, comparait la situation à une sorte d’esclavagisme)

  • @ Koz: je vois… j’ai raté le petit détail qui tue. C’est que je n’ai pas accès à la version papier, moi.

    @ Suzanne : « Au sein de l’Eglise, il ne peut se trouver d’opposants ». Pourquoi ? Küng fait toujours partie de l’Église, et jusqu’à plus ample informé il n’est pas question de l’excommunier.

  • Disons qu’il ne peut se trouver d’opposant au sein de l’église à moins que celui-ci ne rejette le mythe de l’infaillibilité pontificale. Je ne vois pas comment on peut à la fois être crispé contre Benoît XVI et croire dans le même temps qu’il est capable d’exprimer ex cathedra l’infaillible vérité.

  • Küng croit il au dogme de l’infaillibilité pontificale ?
    Belle invention qui restreint quand même le vivier de contestataires internes « orthodoxes » (si je puis me permettre 🙂

  • @Gwinfrid : oups, non, pas de chasse aux sorcières ! Qu’entend-il par Eglise ?
    Si on parle d’un corps social, comme tout corps elle a le droit de ne pas extirper ses cancers.

  • Je me souviens d’un succès mitigé lorsque le pape actuel est allé expliquer les bienfaits de la colonisation en amérique du sud. Les protestations venaient entre autre de membres du clergé local. Ceci arrivait après l’espoir déçu de certains qui espéraient voir pour la première fois un pape non-européen. Effet de cumul peut-être.

    Il me semble que ces états d’âmes catholiques ne transparaissent pas chez Koz.

    Il m’a semblé aussi, au détour de quelques commentaires, que Golias ou Témoignage Chrétien (je ne connais vraiment ni l’un ni l’autre) ne sont pas ici très appréciés.

    Une « opposition interne » fondée sur de seules attaques contre BXVI serait évidemment ridicule. Surtout, ce serait simplifier à outrance les enjeux politiques au sein du gouvernement vatican.Si j’ai bien compris Küng (sa conclusion…), il propose de passer de la théocratie à la démocratie…

  • @jmf

    Hans Kung rejette tout-à-fait officiellement le dogme de l’infaillibilité pontificale (ainsi que quelques autres…). En 1971, il a même publié un livre sur le sujet : « Infaillible ? Une interpellation ». La notion d’infaillibilité, parce qu’elle est inhérente à des propositions déterminées, auxquelles on doit donner son plein assentiment, doit être rejetée selon lui. Il propose à la place le concept d’indéfectibilité au message originaire de l’Evangile, qui a le « mérite » d’être plus flou.

    Ainsi, il explique que lorsque l’Eglise, ses pasteurs, s’éloignent de la vérité des Ecritures, il est du devoir du théologien de la remettre sur les rails.

    Catholique, Hans Küng?

  • Si j’ai bien compris, l’infaillibilité pontificale ne consiste pas à dire que le pape a toujours raison. Ce n’est donc pas en soi un obstacle à une opposition politique de la part de catholiques.

  • @ Gatien

    Bien sûr!

    Voici ce que dit le Code de droit Canonique, Can. 749 – § 1:

    « Le Pontife Suprême, en vertu de sa charge, jouit de l’infaillibilité dans le magistère lorsque, comme Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles auquel il appartient de confirmer ses frères dans la foi, il proclame par un acte décisif une doctrine à tenir sur la foi ou les moeurs. »

    L’exercice du magistère infaillible par le pape est donc restreint. Il n’est jamais arbitraire: « confirmer » ne veut pas dire « innover »; il doit s’appuyer sur les Ecritures, la tradition et le « sensus fidei ». D’autre part, ce magistère est inséparable de l’infaillibilité de l’Eglise.

    Enfin, les Evêques jouissent aussi de l’infaillibilité dans le magistère (Can. 749, § 2):

    http://www.vatican.va/archive/FRA0037/_P2F.HTM#69

  • Pensée du jour:

    Dans Astérix et Obélix chez les Gascons, il me semble bien qu’on mangeait du cassoulet à base de haricot tarbais et de sanglier. Seul problème est qu’à l’époque de Vercingétorix le cassoulet n’était pas encore inventé. Il date de la guerre de Cent Ans (1337-1453). En plus, l’ancêtre du haricot tarbais viendrait d’Amérique dans la caravelle de Christophe Colomb, donc après 1492.

  • @Gatien

    par contre, l’infaillibilité pontificale a été proclamée comme un dogme, ce qui veut dire que s’y opposer frontalement est effectivement une rupture avec l’orthodoxie catholique.

    Je précise : je suis moi-même en difficulté avec l’orthodoxie catholique. Sur ce point précis et sur le principal point de dogme que cette infaillibilité a aidé à instituer : l’immaculée conception.

    Donc, Blaise, oui, vous pourriez à loisir mettre un point d’intterogation après « catholique » pour me qualifier, moi aussi. Sauf que je n’ai jamais souhaité quitter l’Eglise, ce qui me parait un détail d’importance, à retenir aussi dans le cas de Hans Küng (sans préjuger de sa bonne foi qui parait limite…).

    Benoit XVI a pourtant envoyé un message avec son ouverture vis à vis des lefèvristes : l’excommunication est une arme dangereuse et toujours douloureuse. J’ai du mal à avaler mais j’ai pris note. Laissez l’excommunication à l’Eglise, d’autant plus que vous semblez avoir une grande confiance en son magistère. Sauf à se vouloir plus catholique que le pape…

    • C’est assez formidable de voir encore des personnes brandir l’infaillibilité pontificale comme argument. C’est vraiment prendre la foi par le petit bout de lorgnette. A l’exception des autres confessions chrétiennes, la première chose qu’ils ne partagent pas avec les catholiques est la foi en Dieu et en Jésus-Christ.

      Il est aussi étonnant de constater l’inculture religieuse générale qui amène des personnes pourtant cultivées à croire que cette infaillibilité est globale et permanente. On ne peut pourtant pas dire que l’Église et le Pape en fassent un usage excessif puisqu’elle n’a été invoquée qu’une fois en près d’1 siècle 1/2 ! Il y a une certaine hypocrisie ou à tout le moins une certaine facilité à invoquer l’infaillibilité comme motif de désaccord.

  • @Koz

    Je ne suis pas sûr de comprendre votre point, Koz. Déjà, il semble que tout le monde sur ce blog soit au courant au moins du caractère limité de l’infaillibilité pontificale. Evidemment, si un non-chrétien se dit gêné en premier lieu par le dogme de l’infaillibilité pontificale, je lui conseillerais d’aller regarder un peu plus loin parce que ce n’est vraiment pas le coeur du sujet.

    Par contre, entre chrétiens, par exemple pour un dialogue oecuménique ou un théologien catholique comme Küng, désolé, c’est un point majeur. Le fait que l’infaillibilité n’ait été invoquée qu’une seule fois et avec des précautions louables ne change rien à un profond message symbolique : elle existe. C’est un peu l’arme atomique de la théologie si vous me permettez l’expression.

    Ensuite, le fait qu’elle n’ait été invoquée qu’une seule fois ne permet justement pas d’en parler d’une manière générale, sans invoquer justement la seule fois ou elle a été utilisée : pour la définition du dogme de l’ Immaculée Conception. Un point tout sauf mineur non plus, et pas vraiment consensuel parmi les chrétiens, ni même parmi les catholiques je dirais.

    Fin du H.S. quand vous voulez :-)…

    • Je suis loin de penser que tout le monde soit informe de son caractère limité. Il suffit de regarder les messages qui précédent.

      Quant à Küng, outre le fait que je le considère totalement décrédibilisé par son invocation infondée et déplacée du célibat dans le cadre du scandale de la pédophilie, je doute que ce soit son seul problème. J’irais plus chercher du côté, comme pour nombre d’intégristes, d’un ego personnel valant celui de tous les cardinaux d’un concile additionnés.

  • Je n’ai pas « brandi l’infaillibilité pontificale comme argument ». Mon intervention était purement informative.

    Argument de quoi, d’ailleurs ?

    De toute façon, l’infaillibilité n’est pas le seul dogme que refuse Hans Küng. Et voilà où le bât blesse : en s’écartant de la foi de l’Eglise, il se donne à bon compte une image d’ « ouverture » soi-disant œcuménique, alors même qu’il est d’une intolérance invraisemblable.

  • @Blaise

    Excusez moi, Blaise, pour ma part j’avais effectivement raté la première intervention de jmf, j’ai cru que c’était vous qui introdusiez le sujet.

    Je n’ai aucune sympathie pour Hans Küng et pour ses interventions récentes en particulier. Justement parce que comme vous dites son attitude actuelle me semble bien plus gouvernée par la recherche de la posture que par une opposition inttelectuelle sincère.

    C’est juste le fait de faire suivre catholique d’un point d’intterogation qui m’a fait tiquer dans votre commentaire, vous l’aurez compris. Quelque soit le nombre de dogmes contestés par Hans Kung, il ne nous appartient pas de juger de « la catholicité » du bonhomme, et c’est très bien ainsi.

    @Koz

    « Je suis loin de penser que tout le monde soit informe de son caractère limité. Il suffit de regarder les messages qui précédent. »

    Vraiment désolé, Koz, j’ai relu mais je ne vois pas. Même pour jmf, il précise sa pensée plus loin. Enfin, tout ça n’a guère d’importance, bonnes vacances à vous.

  • +1 avec Vivien: « Quelque soit le nombre de dogmes contestés par Hans Kung, il ne nous appartient pas de juger de « la catholicité » du bonhomme, et c’est très bien ainsi. »

    Pour ce qui est de l’infaillibilité pontificale, ceux qui la brandissent sont presque toujours des personnes extérieures à l’Église (jmf, ci-dessus). Ce dogme ne pose aucun problème pratique, puisqu’il ne sert pas. Même pas pour mettre au pas Mgr Lefebvre, par exemple, alors que c’était une épine monumentale dans le pied de Paul VI et de ses successeurs. Et pourquoi n’a-t-il pas été invoqué ? Parce qu’il n’était pas applicable dans ce cas, sans doute, mais aussi parce que ça n’aurait rien changé ni au fond de la dispute ni au comportement des acteurs. La comparaison avec l’arme atomique ne tient pas : la dissuasion nucléaire est une menace crédible, contrairement à l’infaillibilité.

    L’infaillibilité pontificale n’est donc un problème que pour ceux qui tiennent absolument à voir des problèmes. Le reste du temps, il sert principalement de bâton pour ceux qui ressentent le besoin de taper sur l’Église sans trop se fatiguer intellectuellement.

  • @ Koz, je suis entièrement d’accord avec le fait qu’il faut regarder le cas Küng sous l’angle psychiatrique. Hélas !

  • • L’évêque en question — j’ai oublié de le mentionner dans mon précédent post — est passé aux aveux non pas de son propre mouvement, mais bien parce que la victime et sa famille avaient contacté la « Commission pour le traitement des plaintes pour abus sexuel dans une relation pastorale ».

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1096859/2010/04/23/L-eveque-de-Bruges-raconte-les-faits.dhtml

    • Qu’on se rassure, d’après l’AFP l’évêque ne risque aucune poursuite judiciaire car les faits en question, trop anciens, sont prescrits. Ouf, on est quand même contents pour lui.

    • Pour une photo de l’évêque pédophile en compagnie de S.S. le pape Jean-Paul II (par ailleurs grand admirateur du sinistre P. Marcial Macel, fondateur de la « Légion du Christ »), c’est ici :
    http://www.tv5.org/cms/chaine-francophone/info/p-1911-Pedophilie-l-Eglise-catholique-belge-secouee-par-la-demission-d-un-eveque.htm?&rub=2&xml=newsmlmmd.0b7bf406aff616d60eca3297b6808196.5b1.xml

    Sans en être totalement sûr, j’espère que Benoît XVI surveille davantage ses fréquentations que son prédécesseur…

  • @ Hopfrog

    Je ne vois pas trop pourquoi cette nouvelle affaire devrait donner du fil à retordre à Koz. Il n’est pas le défenseur des prêtres pédophiles, que je sache! Il milite même pour que toute la vérité soit faite. Tout en priant chacun de se garder des amalgames faciles et des à-peu-près journalistiques.

    Il me semble bien, en lisant ces articles,que la réaction de l’Eglise de belgique a été exemplaire.

  • Votre joie fait plaisir à voir, Hopfrog.

    Je pense ne pas être le seul à partager votre horreur de constater que les prêtres catholiques, quand ils commettent des crimes :

    (i) ne se dénoncent pas toujours spontanément ;

    (ii) bénéficient des mêmes droits que les autres criminels ;

    (iii) apparaissent parfois sur des photos avec des gens à qui ils ont caché leurs crimes.

    Pour ma part, mes pensées vont d’abord à la victime.

    En second lieu, je me satisfais de voir qu’une fois de plus, la hiérarchie catholique semble avoir fait toute la lumière sur cette affaire dès qu’elle en a eu connaissance.

  • C’est quand même très bon ça.
    Si en plus des pédophiles et de ceux qui les ont couvert, il va falloir s’occuper du cas de ceux qui ont connu un pédophile (ou été pris en photo avec), ca va en faire des vilaines sorcières à bruler. Faudra même faire gaffe à pas mettre les victimes avec dans le tas, par excès d’enthousiasme…

  • Cet homme n’aurait abusé, et sur plusieurs années, que d’un seul garçon ?

    Quand on sait que la pédosexualité (on m’autorisera à ne pas utiliser le suffixe -philie) est caractérisée, entre autres, par son caractère obsessionnel et donc répétitif…

  • J’ai un scoop : on a tous Internet par ici, inutile donc de nous faire des revues de presse à deux balles et de jouer au petit éditorialiste outragé.

  • Au sujet de l’infaillibilité du pape : il faut avoir vu l’énervement de Christian Terras, sur @si : « oui, mais pour les gens, le pape est infaillible ! » – Mise au point autour de la table, mais Mr Terras s’excite « oui, mais pour les gens… ». Donc, si j’ai bien compris, les catholiques n’ont aucun devoir d’informer, ils sont là pour répondre à l’imaginaire « des gens » et le pape a pour mission de formater l’Eglise pour qu’elle colle à ce qu’elle doit être pour « les gens ».

  • @Volage

    Mais non, Volage, il n’est pas outragé. A lire son commentaire, je dirais plutôt qu’il se délecte. Ca s’appelle de la coprophilie, mais c’est moins stigmatisant socialement que d’autres formes de perversions.

  • @ 52. PMB

    • Vous avez hélas raison, mais il faut espérer qu’il n’en est pas allé ainsi dans le cas de Mgr Vangheluwe. À vrai dire, le P. Rik Devillé (cité par RTL) affirme qu’il a, dans les années 90, alerté les plus hautes autorités ecclésiastiques belges à propos des agissements pédophiliques de l’évêque (mais que son message est demeuré sans suite).

    • Il semble permis d’espérer que Mgr Vangheluwe, se sachant découvert, a de lui-même mis fin à ses agissements, cela pour ne pas aggraver son cas. Dans cette triste affaire, il est donc possible qu’il n’y ait eu qu’une seule victime — mais c’est déjà une de trop.

    • Certes, les dires du P. Devillé sont démentis par le cardinal Danneels, mais ce démenti n’est peut-être que la réponse désespérée d’un prélat aux abois. Ce ne serait pas la première fois que la haute hiérarchie épiscopale choisirait d’étouffer une affaire de pédophilie impliquant un clerc : voyez les USA, voyez l’Irlande, voyez l’Allemagne, voyez l’Autriche, voyez même l’Italie, avec la récente affaire du P. Ruggero Conti (http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1097218/2010/04/24/Le-Vatican-est-reste-inactif-face-a-un-pretre-pedophile.dhtml).

    • Une chose semble désormais à peu près certaine : le corps des évêques, archevêques et cardinaux est véritablement gangrené, infiltré jusqu’à la moëlle par les pédophiles. C’est ce que reconnaît — hélas bien tardivement — l’évêque démissionnaire Mgr James Moriarty, qui a eu ces mots terribles : « La vérité est que le long combat des survivants, qui doit être entendu et respecté par les autorités de l’Eglise, a révélé une culture au sein de l’Eglise que certains pourraient décrire comme NON-CHRÉTIENNE » [c’est moi qui souligne].
    http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100422132335.4fqqho5t.htm

    • Peut-on imaginer aveu plus terrible, plus accablant pour l’Église, que celui-là ? Accablant, en particulier, pour les hiérarchies épiscopale, archiépiscopale et cardinalice, à qui précisément il revenait de définir et d’imprimer cette « culture » ? En vérité, le voici clairement advenu, le temps des loups déguisés en pasteurs…

  • So what ? Vous démontrez simplement avec vos orgies de liens que l’hallali sonne pour ces loups. On se réjouit tous avec vous de cette liquidation de « l’esprit de Vatican II » prôné par les Hans Küng & cie, qui n’est en fait qu’un simulâcre de l’esprit soixante-huitard ; celui de beatniks à encensoire.

    Pour le reste, on vous laisse à vos certitudes. Si ça vous plaît de croire que le « corps des évêques, archevêques et cardinaux est infiltré par les pédophiles », hé bien faites comme Dan Brown : écrivez un roman. Mais une tumeur ne fait pas un corps tuméfié ; si vous voulez amputer le corps pour sauver la tumeur, ma foi, vous faites seulement un piètre médecin. Nous préférons la médecine de Benoît XVI pour notre part : elle nous semble bien plus efficace.

    Et encore une fois inutile de nous infliger vos revues de presse assommante qui ne nous apprennent rien – vous voulez prouver quoi exactement ? Que vous êtes un pro du copier-coller de liens ?

  • Alors, à ma gauche, Hopfrog qui voit la gangrène pédophile pourrir l’ensemble de la hiérarchie catholique au premier cas avéré.

    A ma droite, Volage qui assimile « l’esprit de Vatican II » (merci au moins pour les guillemets…) au Küngeries, et qui se lèche les babines à l’idée de bouffer du beatnik à encensoire, evidemment pédophile aussi.

    Ca tourne au bal des furieux.

  • Attention Vivien, il se pourrait bien que Hopfrog soit plus à droite que votre gauche, et Volage plus à gauche que votre droite. N’en lisez pas plus que ce qu’il n’y est donné à lire.

    Quant à « l’esprit de Vatican II » : « l’esprit de Vatican II » n’existe pas : il y a Vatican II, point. « L’esprit de Vatican II » est un slogan marketing inventé et utilisé par des gens comme Hans Küng pour confisquer le concile et nous vendre le sien perso, un peu comme Marcion proposa un beau jour son petit évangile d’officine. Ca n’est qu’un gri-gri sémantique utilisé pour défigurer Vatican II, et l’informer à son image.
    Méfiez-vous donc de ces gens qui invoque « l’esprit de Vatican II », comme un medium sa trisaïeule sur une table de Ouija.

    C’est le mérite de Benoît XVI (à mon avis) que de remettre ces charlatans à leur juste place, et de redire Vatican II dans son intégralité.

  • (Je réessaie sans aucun lien, qui doit faire tomber mon post dans la boitaspam !)

    Alors, Vivien, je ne rangerai ni à cette droite ni à cette gauche 🙂

    Je dirai seulement que ces pratiques contre nature (et pas dans la seule Église catholique) ne datent pas des années 50, qu’elles sont sans doute à peu près aussi vieilles que l’homme. Cela pour contrer argumentaire de ceux qui lient ces actes à la permissivité « moderne ».

    Non, ce qui a changé, et en mieux (même si cela reste parfois bien théorique) c’est le statut de l’enfant.

    Ce qui a changé, et en mieux (et encore une fois, pas que chez les chrétiens de base) c’est la culture du secret, du silence des agneaux.

  • La Convention Internationale des Droits de l’Enfant remonte seulement au 20 novembre 1989. C’est un fait, le regard que les adultes portent sur l’enfant a changé en profondeur en quelques années.

    Pourtant…

    Comment expliquer les nombreuses contradictions qui minent notre société? l’avortement est aujourd’hui permis par la loi; beaucoup en font même un droit. Autre soi-disant « droit », celui de posséder un enfant. Entre le droit des parents et celui de l’enfant, il faudrait pourtant choisir.

  • Alors, là tout de suite, j’utilise une métaphore spatiale, et les gens en tirent des conclusions politiques… A vous dégouter de faire des plans de table vraiment.
    Plus sérieusement, n’essayez pas forcément non plus de faire dire quoi que ce soit à ce qui dans mes posts relève de la taquinerie.

    Volage, désolé de vous avoir classé parmi les furieux en aussi mauvaise compagnie. J’avais bien compris que l’expression « l’esprit de Vatican II » ne concernait pas le concile en lui même, je vous remerciais d’ailleurs pour les guillemets qui venaient atténuer une formulation un peu à l’emporte-pièce, vous l’avouerez :-).

    Pardonnez ma sensibilité sur le sujet, mais j’ai été éduqué proche d’un mouvement du renouveau charismatique, et j’ai pu être blessé par l’impression que certains catholiques qui se sentaient un peu plus catholiques que d’autres me barguignaient leur fraternité.

    Sinon, j’en ai aussi effectivement un peu assez des récupérations des cas de pédophilie dans l’Eglise, et ce d’où qu’elles viennent. Parce que c’est malhonnête, et parce que Hans Küng nous a déjà montré que c’était un bon moyen de dire des aneries. Sans vouloir charger la barque d’un mouvement qui souffre déjà suffisament comme ça, c’était un beatnik à encenssoire, le fondateur des Légionnaires du Christ?

    Donc à votre tour, méfiez vous, Volage, d’une double tentation.

    Celle de vouloir vous « payer » un quelquonque mouvement au sein de l’Eglise : si le catholicisme « libéral » doit disparaitre, que ce soit sur des bases saines et saintes, pas dans cette ambiance de chasse aux sorcières, ou l’on aura récupéré ce qui trainait au fond des poubelles des médias.

    Celle de penser pouvoir circonscrire ce péché à une certaine catégorie de personne, pas la votre en l’occurence. C’est finalement ce que cherche à faire notre société en stigmatisant cette « abberation sexuelle » qu’est le prêtre catholique. Le pharisianisme n’est jamais loin…

    Fraternellement,

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