De l'élégance. De l'amertume. De l'espoir

L’élégance voudrait que, au jour du départ, on loue les qualités de celui qui s’en va, quoiqu’on en ait pensé avant… L’élégance voudrait que l’on n’évoque plus que les bons, voire les grands, moments. L’élégance veut-elle qu’en son nom, on passe outre l’honnêteté ? Peut-être. Au demeurant, je pressens que des commentateurs élogieux ne manqueront pas de se prévaloir, explicitement ou implicitement, de cette noble qualité, comme pour mieux signifier ce qu’il serait advenu s’ils n’en étaient pas pourvus.

Malheureusement, hier soir, c’est bien certains de nos mauvais moments qu’il nous a été donné de revivre. Une autre de ces « allocutions solennelles » que l’on guette, attendant chaque fois qu’elle provoque un frisson, et dont on a appris à désespérer qu’en plus d’être solennelle, elle puisse être historique.

C’était du Chirac, hier soir. Un peu de paternalisme, quelques formules générales, un peu grandiloquentes et creuses tout ensemble. Quelques minutes au cours desquelles il ne s’est en fin de compte rien dit. Interventions interchangeables…

Peut-être pourra-t-on retenir l’invocation d’une Nation dont il convient d’être fiers – « Cette nation magnifique que nous avons en partage. La France, notre nation, mes chers compatriotes, nous devons toujours en être profondément fiers » – ce qui sonne un peu plus fortement aujourd’hui ?

« Nous sommes les héritiers d’une très grande nation, une nation admirée, respectée et qui compte en Europe et dans le monde. Vous avez des capacités immenses de créativité et de solidarité. Grâce à vous, grâce à votre engagement, nous avons modernisé notre pays pour l’adapter aux profonds changements de notre temps. Nous l’avons fait dans la fidélité à notre identité et en portant haut les valeurs de la République »

Héritier, effectivement, je le ressens, depuis peu. Probablement depuis que j’ai des enfants et que j’imagine, alors, le regard de mes parents sur moi, celui de leurs parents sur eux, celui des grands-parents de mes grands-parents sur leurs enfants, les rêves de chacun, et ce qu’ils ont accompli pour eux, en les regardant grandir.

Je le remercie pour ce propos mais ce qui s’ensuit… « Nous avons modernisé notre pays pour l’adapter aux profonds changements de notre temps » ? Est-il trop sévère d’avoir un doute ? De penser que sa louable volonté d’unité s’est muée en obsession, au préjudice de la réforme ? De craindre que l’invocation de l’unité soit un assez habile paravent pour expliquer que le pays a davantage été géré que modernisé ?

Tout à l’heure, j’irai en voisin assister à l’un des épisodes de la passation des pouvoirs : la descente des Champs-Elysées. Ce sera la deuxième fois que je me rendrai sur les Champs pour un tel évènement. La première fois, je ne m’y étais pas rendu seul. C’était en 1981. Je ne sais plus si François Mitterrand avait redescendu l’avenue, mais je sais que nous n’étions pas restés.

Le temps s’est écoulé, pour Jacques Chirac comme pour tous. Mais, s’il était plus vigoureux, était-il plus déterminé il y a douze ans qu’aujourd’hui ? « Nous avons modernisé notre pays pour l’adapter aux profonds changements de notre temps » ? Je ne crois pas. Et, si la France est encore à ce jour en crise, contrairement à d’autres, je ne trouve pas la première des causes dans nos institutions, mais bien dans un effacement du politique, une pratique opaque du pouvoir, mû par une volonté de durer plus que de réformer, plus que de moderniser.

Tout à l’heure, donc, j’irai assister à la passation des pouvoirs. Avec quelque espoir.


« On ne stabilise une démocratie que par le mouvement. » Édouard Herriot

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19 commentaires

  • qu moins le discours fut-il bref contrairement aux craintes de versac je cite On va avoir droit, encore, à des pages et des pages de bilan, chronologies, histoires et aphorismes divers de Chirac.

  • salut l’artiste
    il n’aura pas ménagé sa peine pour eliminer Sarkozy et briguer un nouveau mandat ,( si Villepin pensait qu’il lui ferait la courte echelle c’est qu’il etait bien naÏf ) mais les français l’ont vu venir de loin et lui ont fait un petit dessein sur son avenir
    Enfin la page est tournée ,qu’il fasse du durable avec son ami Juppé (qu’il a bien n….. lui aussi ) et que notre nouveau president fasse bouger les choses, il est grand temps car la France a regressé dans de nombreux domaines et c’est le mandat tres clair qu’a reçu NS

  • « Nous sommes les héritiers d’une très grande nation, une nation admirée, respectée et qui compte en Europe et dans le monde. Vous avez des capacités immenses de créativité et de solidarité »

    Ce que je vois moi, c’est que mes enfants avant même de naître étaient endettés. Comme héritage, c’est super ! Et je vais leur raconter maintenant qu’ils ont un potentiel de créativité de de solidarité qui leur permettra de s’en sortir !

    L’Europe : ce matin sur Europe 1, J.Attali
    3 chiffres à retenir :
    25 ème : 25/27 tx de chômage
    17 ème : 17/27 endettement
    0.7 : différentiel de croissance entre la France et moyenne des pays européens.

    http://www.europe1.fr/informations/chronique/5/jp–elkabbach.html#

    Bonne retraite M. Le Président.

  • « au revoir, au revoir, président »

    je n’ai pas eu le loisir de tiquer sur « Nous avons modernisé notre pays pour l’adapter aux profonds changements de notre temps », d’abord parce que ma fille de 2 ans était en train de l’engueuler et que j’étais trop occupé à rigoler pour entendre cette phrase, ensuite parce que j’avais déjà frissonné à l’évocation du sentiment du devoir accompli.

    Formules d’usage, mais sentiment de gâchis, et impression que 12 ans de présidence ont été perdues en hiver 95-96.

    Dans 50 ans, que retiendra-t-on de cette période ? Le discours du Vel d’Hiv, sans doute.

  • Très beau texte Koz.

    Je dois t’avouer que j’ai également trouvé le discours compassé et pour tout te dire, franchement désespérant. Je n’en retiens rien. Oui on parlera du non à l’Irak, oui on parlera du Vel d’Hiv, oui il a été un excellent VRP. Mais la France dont notre ancien président me parle, n’existe plus. Elle était celle d’hier. Je ne doute pas qu’il l’aime mais il est resté à son chevet, le conservant jalousement hors de la vie.

    Quoique puisse en dire quelques ténébreux, cette campagne a redonné de l’espoir dans le politique. L’augmentation des inscrits sur les listes électorales, la forte participation, des meeetings bourrés à craquer, des lignes politiques qui bougent. Beaucoup ont fait un choix différent du mien, avec sincérité. Mais tous nous avons cru que le nouveau président saurait redonner ses lettres de noblesses à une France craintive, perdue dans l’échiquier international, perdue dans ses repères. Une France s’est levée.

    Ce qui fait toujours craindre la déception. Mais ne vaut il mieux pas plutôt la déception en politique que de ne plus rien en attendre ?

  • Dans 50 ans, je ne sais pas, mais on peut citer aussi, aujourd’hui, la suppression du service militaire, l’opposition à la guerre en Irak, les – mêmes imparfaites – réformes des retraites et de l’assurance-maladie… De là à dire que le pays a effectivement été modernisé pour l’adapter aux profonds changements de notre temps, c’est très excessif.

    [edit : je suis arrivé un peu à la bourre, mais bon…]

    [quote comment= »22426″] Mais la France dont notre ancien président me parle, n’existe plus. Elle était celle d’hier. J

    (…)

    Mais tous nous avons cru que le nouveau président saurait redonner ses lettres de noblesses à une France craintive, perdue dans l’échiquier international, perdue dans ses repères. Une France s’est levée.

    Ce qui fait toujours craindre la déception. Mais ne vaut il mieux pas plutôt la déception en politique que de ne plus rien en attendre ?[/quote]

    D’accord avec toi. J’en connais qui recommandent d’accepter que la France ne soit plus une « grande Nation ». Je crains que l’on n’avance guère comme ça. Sans vouloir toujours se référer à lui, si De Gaulle n’avait pas eu de l’ambition pour tous ceux qui n’en avaient plus, qu’aurait-été le sort de la France en 45 ?

    Et comme tu le dis, oui, j’aimerais que l’on redonne à la France la stature à laquelle je pense qu’elle peut prétendre. Et oui, espérer, c’est s’exposer à la déception. Tant pis…

  • Depuis quelques mois, la presse se prend à comparer Nicolas SARKOZY à Jacques CHIRAC, et ce au nom d’une soi-disant ambition commune, d’un parcours supposé parallèle, d’une soif d’efficacité avancée comme similaire. Je ne suis pas d’accord. C’est peut être un peu tôt pour le dire, mais il m’apparaît que Nicolas SARKOZY est à Jacques CHIRAC ce que le papillon est à la chenille : l’aboutissement tant attendu d’un parcours politique jusqu’alors sempiternellement inachevé, parce qu’empesé de lourdeurs permanentes. L’un restant cependant dans la continuité logique et inéluctable de l’autre, je veux bien le reconnaître.

  • Ce discours, et cette phrase qui sert de fil rouge à votre -beau- texte, m’a évoqué les discours des présidents africains après l’indépendance. En entendant Chirac, j’avais l’impression de revivre la propagande de Mobutu en 74, autour du match Foreman Vs. Ali à Kinshasa. Etrange et triste éloge d’un pays toujours arriéré dont on masque la situation par un déni institutionnalisé…

    Par ailleurs, quoi que… Je ne veux pas de Juppé au gouvernement !!! Un type incapable d’assurer la cohésion de sa propre équipe de 95 à 97, un type qui a accéléré la fuite des capitaux à l’étranger en déplafonnant l’ISF, qui a plombé les comptes des entreprises en augmentant l’IS, qui a mis en place la RDS dans une cacophonie interministérielle indescriptible ; bref, un type qui a fait exactement le contraire d’une politique libérale, je n’en veux pas, je n’en veux plus, ce n’est pas pour ça que j’ai voté Sarkozy, non !

  • [quote comment= »22424″]Dans 50 ans, que retiendra-t-on de cette période ? [/quote]

    Sincèrement, dans 50 ans, on ne se souviendra pas de l’action de Chirac, déjà qu’au bout de 12 et 26 ans respectivement, on ne souvient déjà quasiment plus des actions de Mitterrand et de Giscard.
    Pour être vraiment honnête, le dernier dirigeant français qui a compté c’était de Gaulle, et tout le reste finira comme des lignes rébarbatives à apprendre dans les livres d’histoire pour les futurs lycéens.

    Souvent, je vais voir les vieux journaux de 20 heures dans sur le site de l’INA. En 1976, on y voit PPDA demander à Chirac où ils en sont sur le chômage des jeunes, Elkabach parler avec Giscard de la situation au Proche Orient, Alain Duhamel faire les commentaires politiques et Rocard souhaitant une gauche réaliste. Autant dire que la plus grande différence avec les journaux actuels est d’ordre esthétique (beh les seventies).

    Espoir que l’on passe à autre chose ? Oui, surement.

  • Jacques Chirac, le supermenteur, le filou, le profiteur de la République… et la personnalité politique qui, malgré ces casseroles, aura toujours attiré la sympathie des français, qui n’aiment rien tant que ces personnages de leur crû, roublards, menteurs, et j’en passe…

    Un animal politique, qui n’aurait probablement rien pu faire d’autre de sa vie, un opportuniste de première, complètement surclassé par F. Mitterrand, qui l’aura ridiculisé lors du débat télévisé et quand il était 1er ministre.

    Un as de la gaffe aussi, un Gaston superchampion, qui reprend les essais nucléaires dans le Pacifique le jour de l’anniversaire d’Hiroshima, qui dissout l’AN au plus mauvais moment en 1997, qui décide de faire voter le TCE par référendum, etc., etc., etc.

    Et un bilan, finalement, aussi mince que possible : la suppression du service militaire, le devoir de mémoire, le discours à Johannesburg (« la maison brûle »), le refus de la guerre en Irak (« la guerre est presque toujours un aveu d’échec »), la défense d’un monde métissé, multiculturel… Voilà les quelques points (positifs) que je veux bien garder de ces années passées en politique.

    (Mais, de grâce, pourvu que cette façon de faire de la politique, politicienne, calculatrice, magouillante et compagnie cesse. Pourvu que l’on entre dans une ère nouvelle de l’après Mitterrand-Chirac !)

    Maintenant, pour repondre à Xerbias, je me souviens encore de l’action de VGE, notamment sur le plan des moeurs : loi sur le divorce par consentement mutuel, loi sur l’avortement, pilule contraceptive, abaissement de l’âge de la majorité, et du bilan de Mitterrand, qui commence par l’une des mesures les plus grandioses : la suppression de la peine de mort, et qui continue par des choses plus prosaïques comme la 5è semaine de congés payés, les 39 heures, la création de la fête de la musique, de l’ISF, du RMI, l’abrogation du délit d’homosexualité, ou de grande envergure, avec la participation à la contruction européenne, avec ce couple exemplaire qu’il formait avec Kohl (cette image des deux présidents main dans la main : quel sens de l’histoire ce rusé Mitterrand, incroyable !), et des discours internationaux qui sont et resteront des modèles du genre (la crise des Euromissiles)…

  • [quote comment= »22442″]Autant dire que la plus grande différence avec les journaux actuels est d’ordre esthétique (beh les seventies).[/quote]

    Je pense et vous l’avez souligné à travers votre exemple, que c’est surtout parce que ce sont toujours les mêmes personnes qui s’expriment quelques 20 ans plus tard.

    On change aujourd’hui de génération et cela est surtout visible quand aux postes de ministres qui semble faire table rase des vieux poncifs chiraquiens.

    [quote comment= »22442″]Espoir que l’on passe à autre chose ? Oui, surement.[/quote]

    Assurément l’époque est autre. Et la tactique employée à maints égards pour concentrer le pouvoir, et restreindre l’exercice de ce qui devrait en être ses adversaires (recherche de la division au sein des autres partis politiques, maîtrise des médias,etc) est en cela très habile.
    Nous sentons bien que les troupes se mettent déjà en ordre de bataille en vue de mettre en place les réformes promises. Maintenant, nous n’en sommes que dans les étapes préliminaires à « l’action », et l’époque est encore jeune pour en conclure à un résultat meilleur que les précédents gouvernements (quoiqu’on en dise Raffarin fut le premier ministre le plus courageux de ces dix dernières années en matière de sujets épineux).

  • [quote comment= »22427″]
    Et oui, espérer, c’est s’exposer à la déception. Tant pis…[/quote]

    Oui, trois fois Oui;
    Et mieux vaux avoir quelque chose à espérer que rien à espérer… comme c’en était le choix le 6 mai !

  • Notre pays est en crise ?

    Personnellement ces déclaration alarmistes me lassent, il me semble que notre beau pays a rarement été aussi prospère, avec un aussi bon niveau de vie, un aussi bon niveau général de la santé, et un taux de chômage relativement faible. Nous ne sommes pas en guerre, de moins en moins de personnes meurent pour la France, ou sur ses routes, ou dans ses bars… Il nous reste seulement à résoudre des problèmes classiques, comme une meilleure distribution des richesses, une meilleure éducation, une meilleure protection sociale, une culture plus riche et plus ouverte, avec une meilleure intégration de la diversité de la population… J’en passe, forcément.

    Peut-être certains d’entre-vous voient-ils un pays en crise en regardant par la fenêtre le matin, moi non.

  • Assez d’accord avec vous, Dodot. Je vous prédis d’ailleurs qu’on va voir bientôt ceux qui n’avaient pas de mots assez durs pour stigmatiser la « crise » de la France nous raconter, une fois leurs idées au pouvoir, que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, que le plein emploi est à l’horizon, etc. etc. C’est assez classique.

  • Il avait le physique, la voix, le ton, la prestance et cette rage de gagner chaque mandat.
    Il a été selon tous ceux que je connais un bon maire de Paris.
    Mais une fois installé à la présidence, une fois gagné le combat des élections j’avais chaque fois l’impression qu’il disparaissait et que les choses n’avançaient que selon la volonté de ses ministres de traiter les sujets.
    Oui je crois que J.Chirac s’est un peu trop limité à un rôle de VRP et avec une classe que tout le monde voudrait avoir.
    Oui, je crois comme Koz que parler de « modernisation du pays pour s’adapter aux profonds changements de notre temps » est quelque peu abuser ! Sinon pourquoi y aurait il autant d’espoir reposant sur Sarkozy ?

  • Je partage ton sentiment. Le pays a bel et bien été géré comme on gère le flux des trains dans une gare ferroviaire et ne voyez ici aucune pensée malveillante voire cynique à l’égard du monde cheminot, sans lequel, il sera périlleux, sinon tout bonnement impossible de regarder les vaches à travers la fenêtre d’un train…

    L’ancien ministre du Budget, Alain Lambert, demande aux blogueurs leurs avis sur le bilan de Chirac. Avis aux amateurs. Lambert est un homme bon.

    http://www.alain-lambert-blog.org/index.php?2007/05/16/1077-derniere-intervention-de-jacques-chirac

  • A vaincre sans péril… Oui Mitterand a ridiculisé Chirac et je pense qu’il s’en amusait de ce jeu quelque peu pervers et … puéril. Peut-être parce que lui-même avait était ridiculisé par tant d’autres dont le grand Charles et lui-même (l’observatoire!). De là à trouver tous les défauts à Chirac et toutes les qualités à Mitterand… Rétablissons un peu la vérité. Mitterand c’est : Action Directe, les irlandais de Vincennes, Urba Graco (elle vient de là la république bananière!), les communistes dans les ministères (à l’époque de l’URSS!) et Le Pen à l’hémicycle!, Maestricht au pas de course (que l’on paye aujourd’hui), le mot « cohabitation » (la Vème a pourtant tenu bon, il faut la tuer ?!), le bulletin de santé présidentiel, etc.
    Il faut rendre à César ce qui lui appartient. La seule faiblesse de Chirac, c’est d’avoir choisi l’exemple facile de FM, alors que l’ombre du Général planait encore au-dessus de la scène politique. NS a rendu hommage aux présidents de la Vème. Il a reconnu de FM qu’il « sut préserver les institutions » sous-entendu, lui qui les avait tant combattues!
    Alors oui, Chirac n’a pas été un grand président, mais de là à faire le panégérique de Mitterand… Très peu pour moi.

  • Je suis totalement d’accord avec vous sur l’héritage pas bien brillant de Chirac.
    N’oubliez pas toutefois que Nicolas Sarkozy, François Fillon et Alain Juppé ont été dans ses équipes à des postes non négligeables, et que par là même ils ont une part de responsabilité dans cet héritage.

    Nicolas Sarkozy a réussi le tour de force de le faire oublier à la majorité des Français, mais certainement pas à des gens avisés comme vous. 🙂

    Je veux bien croire qu’il va appliquer une politique différente maintenant. J’espère seulement que ça ne sera pas en pire.

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