Je m'en fous

tagadatoptopLe nouveau gouvernement israélien ? Je m’en fous. Le procès AZF ? Je m’en fous. Le sommet social ? Je m’en fous. L’occupation temporaire de la Sorbonne ? Je m’en fous. La réorganisation des régions ? Je m’en fous. L’expulsion de Williamson ? Je m’en fous. Les plans de relance ? Je m’en fous. La Guadeloupe ? Je m’en fous. Je sais, c’est inconscient, méprisable, c’est un comportement de privilégiés, c’est indécent, lamentable et coupable. Mais je m’en fous. Et je ne pars pas les mains complètement vide : je prends l’autobiographie d’Obama, bioéthique : propos pour un dialogue, peut-être Vatican II, quoique, c’est épais, et puis tout de même une enquête de Nicolas Le Floc’h. Plus des palmes, un masque, une femme et deux enfants. See you le 29. Juré, je reviendrai frais, dispo, et super-concerné.

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25 commentaires

  • Pepito a écrit:

    Ca m’énerve de ne pas pouvoir identifier ce bout de bord de mer un peu perdu…

    Moi aussi.

    Mais bonne vac Koz !

  • Bonjour,

    Je n’ai pas vérifié, mais je parie pour un bout d’Égypte le long de la Mer Rouge.

    Koz a besoin d’un passeport, et n’évoque que des vues sous-marines comme occupation.

    Réponse certainement un jour au retour.

    Luc

  • Pepito a écrit:

    Ca m’énerve de ne pas pouvoir identifier ce bout de bord de mer un peu perdu…

    Suis-je le prem’s à avoir trouvé ?
    –> H.

  • Luc a écrit:

    Je n’ai pas vérifié, mais je parie pour un bout d’Égypte le long de la Mer Rouge.

    J’ai vérifié, c’est tout à fait juste!

  • David a écrit:

    et le Scholtus… si si, ça se lit vite, et bien! (lettres à mes morts, bayard)

    Wow. Je t’avoue que, quelles que soient mes convictions, ce sujet est somewhat sensible, même si j’imagine que, venant d’un prêtre, la tonalité ne doit pas être desespérée. Et puis, pour une lecture de vacances… D’ailleurs, amazon ne livre pas si vite. Mais, après les vacances, pourquoi pas.

    Luc a écrit:

    Je n’ai pas vérifié, mais je parie pour un bout d’Égypte le long de la Mer Rouge.

    Je donne 2/3 de point à Luc.

    Olivier a écrit:

    Suis-je le prem’s à avoir trouvé ?
    –> H.

    1/3 à Olivier

    Pepito a écrit:

    J’ai vérifié, c’est tout à fait juste!

    ‘a plus de points à distribuer.

    Rubin a écrit:

    Bonnes vacances, l’ami.

    Thanks !

    Liberal a écrit:

    Profites-en bien. On essaiera d’être sages en ton absence.

    Je risque de pouvoir vous surveiller…

    Manue a écrit:

    Allez, bonnes vacances ! et pas de perte de passeport … pas envie d’envoyer le GIGN pour vous rechercher là-bas !

    Non, c’est vrai, quoique ce serait classe. Le GIGN, les télés, tout ça…

  • Non, je ne suis pas jaloux du tout. Du tout. Vraiment. D’ailleurs nous avons un très beau soleil ici, même que ça va faire fondre une partie de la neige, na.

    Bonnes vacances, et ramenez nous de belles images !

  • Désolé, ce n’est pas le but 😉

    Pour les photos, malheureusement, j’ai peur que ce ne soit pas le bon plan. Nous avons opté pour la formule légumes, et elle se situe dans un espace isolé. Alors, bon, j’emmène l’appareil à capturer les images à tout hasard, mais j’ai un doute.

  • Feignasse, tu vas pas me dire que tu es fatigué au point de partir deux fois par an! Dis plutôt que tu pars pour ton épouse, qui elle a bien bossé. Profitez bien de ce coin charmant.

  • Ah ah, je suis sûr que tu croyais que je serais déjà parti, et que tu pouvais me traiter de feignasse, impunément ! Raté.

    Et oui, effectivement, c’est aussi pour elle que l’on part.

  • Super, Koz s’en va, je vais pouvoir enfin rédiger des billets pour mon blog au lieu de passer mon temps libre à lire les siens (et à me dire que je n’arriverai jamais à écrire autant que lui et aussi bien — je flatte, je flatte, c’est pour me faire pardonner l’auto-pub).
    Bien le bonjour à kozette et aux 2 minikoz.

  • C’est frustrant : je peux vous lire mais mon BBerry ne me permet pas d’afficher les billets trop commentés. J’aurais pourtant quelques réflexions à faire valoir sous « en eaux troubles », comme le fait qu’invoquer Satan et Pol Pot n’est pas à mon avis le meilleur moyen de préserver une dicussion constructive ou que je suis un peu rétif à une foi catholique qui supposerait de connaître, assimiler, et ne surtout pas s’écarter des textes magistériels (à la vitesse où ils s’empilent, ça fiche les pétoches) ou encore que je trouve excessivement littérale la lectuire que vhp fait de l’Evangile, et que l’utilisation de St Paul dans les relations homme / femme me semble devoir être faite avec parcimonie (quoique St Paul ait été progressiste à son époque, en autorisant les femmes à s’exprimer ds les assemblées). Je pourrais enfin rappeler que St Paul dit effectivement que les femmes doivent être soumises à leurs maris (plus que la femme soumise à l’homme d’ailleurs, au moins pour ce texte), mais que les maris doivent aimer leur femme « comme le Christ a aimé l’Eglise ». Alors, quelque part, que les maris n’attendent pas trop de sujétion de leur femme tant qu’ils ne sauront les aimer ainsi, ce qui laisse du chemin à parcourir, même pour le meilleur des maris. Mais bon, si je le dis ici, cela risque de lancer ici le débat alors que c’est là-bas qu’il se tient.

  • Désolé de persévérer mais j’ai du mal à me retenir.

    Je crains vhp, qu’il ne faille savoir allier davantage la sagesse à l’érudition. Déjà psam semble s’interroger sur sa « catholicité » et vous qualifie, dans une hypothèse favorable, de « gardien du temple ». Je dois dire que je suis surpris de m’entendre réagir comme certains catholiques dont je ne partage pas les vues… mais vous courez le risque de finir en gardien d’un temple vide, bref, en gardien de musée. Au demeurant, j’ai eu, hier, exactement la même réaction que psam, à me demander si, en fin de compte, je suis vraiment catholique (ou si je le souhaite vraiment). Fort heureusement, il faudra plus que cela pour me déstabiliser mais je vous félicite, vhp : ils sont rares, ceux qui arrivent à me faire douter.

    Je maintiens, au demeurant, que vous vous distinguez par un étonnant littéralisme. En venir à citer en référence Saint Paul lorsqu’il écrit qu’il est malséant pour les femmes de prendre la parole en public, c’est assez sidérant. S’il ne s’agissait que d’apporter le contrepoint de ce que je rapportais, ce devrait être pour vous la preuve de ce que tout ce qu’a pu écrire Saint Paul n’est pas… parole d’Evangile !

    Je n’ai pas de textes à ma disposition mais je doute de faire partie d’une Eglise qui ait toujours enseigné et enseignerait toujours qu’il serait malséant pour les femmes de prendre la parole en public. Je commence à me demander dans quels cercles de l’Eglise catholique on continue de penser qu’il faille prendre ces textes comme référence.

  • C’est encore moi (si un replaceur peut faire son office)…

    Un rapide coup d’oeil à Dignitatis Mulierem (en espérant ne pas écorcher le titre) amène déjà, il me semble, à nuancer quelque peu les développements de vhp, et une référence un peu exclusive à une seule version de la Genèse.

    Je cite :

    NOUS devons nous replacer dans le contexte du «commencement» biblique où la vérité révélée sur l’homme comme «image et ressemblance de Dieu» constitue la base immuable de toute l’anthropologie chrétienne(22). «Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa» (Gn 1, 27). Ce passage concis contient les vérités fondamentales de l’anthropologie: l’homme est le sommet de tout l’ordre de la création dans le monde visible; le genre humain, qui commence au moment où l’homme et la femme sont appelés à l’existence, couronne toute l’oeuvre de la création; tous les deux sont des êtres humains, l’homme et la femme à un degré égal tous les deux créés à l’image de Dieu.

    Voilà qui, déjà, souligne que l’homme et la femme sont créés d’un même mouvement, tous deux à l’image de Dieu (et non l’homme, exclusivement).

    Par ailleurs, Jean-Paul II consacre aussi un développement au deuxiéme récit, celui qui a la préférence de vhp, et qu’il qualifie de « moins précis », « plus métaphorique », quoique ne contenant pas de contradiction avec le premier récit. C’est ainsi qu’il rappelle que dans le texte original, l’homme et la femme sont désignés par les termes ish et isha, qui n’ont pas d’équivalent français, mais soulignent une identité des deux « personnes ».

    Je ne doute pas que la lecture du reste du texte soit tout aussi instructive.

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