… souhaitez-vous que Nicolas Sarkozy continue les réformes au même rythme, la France a besoin de changement »
La gauche et le Modem ont encore du pain sur la planche pour convaincre les français. Qui l’eut cru ?
Vous voilà là : Accueil 
Non classé "Après les élections municipales…
En mettant dans la question, la France a besoin de changement, heu … on répond un peu à la place des sondés.
Souhaitez vous des changements ? il eut été étonnant que les mecs répondent non !
Bref, aucun intérêt. Le Monde paie pour ce genre de débilité ?
Dans le climat actuel, non, Glands Bruyants (oui, je sais, c’est une traduction libre), la question ne comporte pas sa réponse.
Non seulement parce que la seule mention de « Sarkozy » aurait dû, à en croire tout ce qui bruit, servir d’épouvantail mais aussi parce que, outre « la France a besoin de changement », il y a vous l’aurez noté que « Nicolas Sarkozy continue les réformes au même rythme » et, à défaut, il y avait la « rupture »… De quoi faire fondre le sondé sur la deuxième réponse.
Et puis, vous oubliez que nous sommes sur le site du quotidien de référence du bobo de gauche qui s’assume avec difficulté. La rébellion lui est si chère, normalement.
Bad point.
Je ne veux pas de l’immobilisme, j’ai donc voté pour la première option.
Pratique ces sondages où la réponse est dans la question.
Ah bon, on a le choix seulement entre « les réformes » ™ et l’immobilisme ?
On se croirait au Grand Quevilly où on a le choix qu’entre aller voter (mais alors vous êtes obligé de voter Laurent Fabius) ou ne pas aller voter (mais alors vous êtes un mauvais citoyen).
Tu pouvais, toi (mais je doute que tu aies effectivement cliquer sur la première option) et les bientôt 9 000 autres votants, voter « ni l’un ni l’autre » ou, à défaut « sans opinion ». Quand tu ne peux pas supporter les réformes de Nicolas Sarkozy, tu ne votes pas pour leur poursuite. Et tu ne lui fais pas crédit de « changer » les choses dans le bon sens.
Allez, encore une tentative…
Je ne suis pas mécontent de voir ce résultat.
Je ne supporte vraiment plus l’attitude de membres du PS, ça me dégoute!
Avec un Laurent Fabius qui sait mieux que le gouvernement ce que ce dernier va faire après les municipales (plan de rigueur) et qui prétend que dire le contraire serait mentir, c’est vraiment un coup d’une bassesse déprimante. Je ne prête plus attention à leurs propos mais dans la même veine que des propos à la Fabius, il doit y en avoir tous les jours.
N’ayant aucun programme, aucune idée, aucune alternative à proposer, ils s’abaissent à dénigrer, à distiller sans arrêts la théorie du complot en France (français, on vous ment, mais on ne va pas se faire avoir, alors écoutez nous, on vous dévoile les mensonges), presque à liguer les uns contre les autres et sans jamais se réjouir des bonnes nouvelles. Ils me dépriment.
Respect Koz pour ton sang-froid.
Quant à Sarkozy, je m’étais laissé enfermer dans les critiques à son égard (justifiées pour certaines), le désespoir de ceux qui étaient déçu des réformes prétendument avortées. Mais avec du recul, je suis assez épaté par toutes les réformes impopulaires ou difficilement acceptables qu’il a déjà réussi à faire passer, et ce n’est pas fini (contrat de travail, retraite, réforme sur les taxis qu’on nous disait enterrée,…).
Alors continuer les réformes, c’est évidemment la voie à suivre et la raison qui a poussée la majorité des électeurs à voter pour lui. J’espère que la baisse dans les sondages lui sera salutaire en l’alertant sur l’urgence des réformes (y’a que ça qui peut le faire remonter).
naros : bienvenu au club.
Je trouve ce sondage dramatique : plus qu’un français sur deux à penser qu’il faut changer les choses. Ils étaient trois sur quatre il y a six mois. Il est grand temps que le Président passe du mode « c’est moi qui sais » au mode « attend je t’explique ».
salut,
qu’est ce que ça veut dire : » continue ses réformes au même rythme ? »….
Voilà bien une connerie de sondage de journaleux, si vous ma passez l’expression !
Les réformes que beaucoup attendent, ce sont de vrais réformes libérales, orientées vers l’intérêt de tous les contribuables : redéfinition des missions de l’Etat, baisse du nombre de fonctionnaires (on est les seuls à ne pas le faire, scrogneugneu)….
Sarkozy disait dans l’interview du Figaro qu’il n’avait pas tenu son engagement concernant la baisse du nombre de fonctionnaire, parce qu’une diminution de 0,5% (en plus) aurait été trop brutale ! De qui se moque-t-on ? du contribuable. De nous tous.
Alors, oui je souhaite qu’il continue les réformes, mais en amplifiant leur portée et leur aspect « rupture », parce que pour l’instant on nage en plein politiquement correct, ouverture et bataclan. Ce que j’avais pris pour une marque d’intelligence politique (intégrer des personnes compétentes de tous bords pour faire accepter des réformes ambitieuses) s’avère en fait être un machinerie politicienne, et un cache misère.
Les ridicules débats sur le pouvoir d’achat sont insupportables. Que l’Etat relâche un peu sa pression sur les producteurs de richesses, s’il veut que le pouvoir d’achat augmente !
à bientôt !
Bonjour,
En paraphrasant Magritte, je dirai que ceci n’est pas un sondage : normalement, pour faire un sondage, on sélectionne un panel représentatif.
Ici, ce sont des gens qui choisissent de voter sans que l’on puisse assurer s’ils sont techniquement représentatifs de la population : c’est donc très honorable, mais il ne s’agit pas d’un sondage.
Cela étant, sur le fond et toute considération tactique mise à part, je ne vois pas pourquoi ces élections municipales devraient conduire la majorité en place à changer de politique quoiqu’on pense de ladite politique : il ont eu un mandat pour cela et on en verra le résultat en fin de quinquennat.
Encore une fois Koz, je m’étonnes du procédé. Cela présuppose que la gauche est viscéralement opposée à tout ce que fait NS, bêtement et crassement.
la France a effectivement besoin de réformes et celles de NS vont parfois dans le bon sens, mais sans méthode ni objectif clair.
Admets peut être que l’on puisse critiquer la forme, déplorer le manque d’organisation et de cohérence mais que l’on admette volontiers la nécessité d’ouvrir des grands chantiers, voir même, mon dieu, d’y participer.
à Lomig
Qu’est ce que ça veut dire :” continue ses réformes au même rythme ?”….
Voilà bien une connerie de sondage de journaleux, si vous ma passez l’expression ! Les réformes que beaucoup attendent, ce sont de vrais réformes libérales.
100% d’accord avec vous, c’est bien la critique que je fais à ce sondage qui ne donne le choix qu’entre « les réformes » et « faire une pause ».
Un peu comme si lors de la première présidentielle de la Ve république, un sondage aurait posé la question :
« De Gaulle a dit : c’est moi ou la chaos. Vous personellement préférez :
* De Gaulle ?
* le chaos ? »
C’est quand même un summum de la novlangue que de faire croire qu’il n’y a qu’un type de réformes possibles. Vous voulez établir un syndicalisme de masse ? Ce n’est pas une réforme. Vous voulez qu’on investisse massivement dans la recherche et l’enseignement supérieur ? Ce n’est pas une réforme. Vous voulez favoriser l’apprentissage de l’espéranto pour permettre de communiquer au-delà des frontières ? Ce n’est pas une réforme.Vous voulez revenir sur la laïcité pour signer un nouveau concordat avec le Vatican ? Ce n’est pas une réforme. Vous voulez augmenter la TIPP et baisser les charges ? Ce n’est pas une réforme. Non, il y a un nombre bien défini et définitif de réformes qui constituent « les réformes », grosso-modo celles qui ont le blanc-seing de l’OCDE, elles sont comme le rapport Attali à accepter en bloc ou à laisser, leur contenu ne se discute pas.
Le débat démocratique doit, comme ce sondage, se limiter à savoir si on mène « les réformes » à 60km/heure ou à 40km/heure.
Pour être plus constructif, la question aurait pu être :
« Après les municipales, Sarkozy doit-il donner à son action réformatrice :
* une orientation plus conservatrice ?
* une orientation plus libérale ? (faire des « vraies réformes libérales »)
* une orientation plus sociale-démocrate ?
* une orientation plus « écologie politique » ?
* ne rien faire ?
Ou alors sur une question plus précise telle que :
« Après les municipales, Sarkozy doit-il …
* maintenir le paquet fiscal qui a fait la preuve de son efficacité. Il faut favoriser les insiders.
* réorienter une partie de l’argent dépensé dans le paquet fiscal vers une augmentation massive de la prime pour l’emploi. Les taux d’imposition (marginaux) des travailleurs pauvres sont trop élevés. »
Non ça c’était juste pour astiquoter Libéral 😉
@ Frednetick : souligner que certaines réformes de Sarkozy vont dans le bon sens, c’est déjà quelque chose que Hollande et autres Moscovici ont bien du mal à faire. Quand et où l’ont-il fait ? sur quels sujets ?
Par ailleurs, il faut tout de même bien reconnaitre, sans parti pris, que la gauche passe plus de temps à se positionner « anti-sarko » (y compris dans des initiatives ridicules comme celle de Marianne), qu’à détailler un programme politique.
Ce sont les 29 % qui veulent une pause qui m’inquiètent.
Bon, ce ne sont que des avis de lecteurs, mais, je trouve la conclusion de Michel B. très pertinente :
« Il est grand temps que le Président passe du mode “c’est moi qui sais” au mode “attend je t’explique”. »
punaise…
Comment peut on répondre non à une question qui finit par « la France a besoin de changement »?
Le résultat, serait en gros qu’il y a un tiers des français qui fait est plutôt antisarkozyste (et qui ayant vu où voulait aller l’enquête ne répond pas à la question posée, mais à celle qui sera étudiée), un tiers de français qui comme sur ce blog soutiennent tout ce qui vient de la Présidence ne serait-ce qu’en réaction au tiers précédent, et enfin un tiers assez fluctuant qui peut se retourner à tout moment (pour le moment ils sont plutôt opposé à Sarkozy, mais sont prêts à y revenir suivant l’évolution de la Présidence).
Perso, je suis dans le premier tiers, il n’empêche que j’aimerais assez que la France se réforme. D’ailleurs, pour le moment, je n’ai pas vraiment le sentiment qu’il y ait eu la moindre réforme ambitieuse, du coup, sur le « même rythme » dans la question me semblerait plutôt amener une réponse positive des plus conservateurs.
A moins que le mot « rythme » soit mal choisi et qu’il faille comprendre « tempo » comme dans tempo médiatique: celui des annonces à tour de bras.
Je vois pour ma part deux solutions:
– soit le rythme des réforme est déconnecté du tempo présidentiel (en gros, le Président fonce pour faire joli et le gouvernement bosse en profondeur pour faire aboutir et les vraie réformes seront mûres non pas à leur annonce mais à mis mandat… voire plus tard)
– soit le Président à réellement décidé de faire jouer la partition à cette vitesse (par exemple il croit que la réforme des université est une vraie réforme aboutie) et dans ce cas là, non, ce n’est pas un réformateur, tout ce bougisme me semble vain à moyen terme et couteux à court terme… une belle connerie quoi.
Je crois que la solution 1 est possible et qu’elle pourrait assez correspondre à la nouvelle « méthode » que veut imposer le Président… mais honnêtement, je n’y crois pas vraiment (un biais antisarko certainement, mais peut être pas seulement).
Les sondages sur leMonde.fr et sur les sites internet en général sont vraiment une chose que je trouve extrêmement malsaine.
Dès qu’on dit que les questions sont systématiquement mal posées et partiales, qu’ils n’ont rien de représentatifs, dans le choix du panel, dans le nombre de personnes qui répondent, dans l’absence du moindre professionnalisme dans leur traitement, on nous répond que c’est une évidence, mais ça n’empêche pas les gens de les traiter au premier degré sans aucun recul et de dire des choses comme « plus qu’un français sur deux à penser qu’… ».
les 17,8% qui disent ni l’un ni l’autre…? sont peut être à rajouter aux qques 49,3% qui préconisent la réforme, mais en mettant le turbo?
auquel cas, çà ferait plus de 67% OK, çà serait , une fois n’est pas coutume, une belle unanimité!
Moi, ce qui m’ intrigue, c’ est la question « ni l’ un ni l’ autre ». Est-ce un moyene terme entre les deux premières positions ? Un peu de rupture mais pas trop de réformes ? Est-ce une échappatoire pour ceux qui trouveraient que se déclarer sans opinion ça ne fait pas trés fort ?
J’ aurais tendance à penser que 17.8% des sondés adoptent vis à vis de Sarkozy l’ attitude de Chimène : « Va, je ne te hais point ».
Et allez ! 67% d’ options positives en faveur de Sarkozy !
J’ exagère ?
Il y a quelques semaines, j’avais fait un billet où j’évoquais les sondages du Monde (« La médiatisation de l’hypermédiatisation de Sarkozy« ). Sur la copie d’écran, on pouvait voir clairement que les lecteurs du site n’étaient pas des sarkophiles déchaînés.
Koz a sacrément raison de désigner ce sondage. Faut-il l’interpréter comme « les Français ont compris que la gauche leur bourrait le mou » ? Comme un retour d’affection pour l’ignoble dictateur sociopathe ? Je n’en sais rien et de toutes façons, ce n’est pas un sondage représentatif. Sa seule valeur est d’avoir des résultats très, très inattendus.
Je plussoie Michel B. et Cilia quant à la nécessité de pédagogie. Je ne crois pas que Sarkozy en soit capable, à lui de trouver la perle rare qui saura faire.
Les 17.8 % peuvent aussi très bien être ceux qui considèrent qu’ils ne peuvent pas répondre à la question ainsi posée.
Ce qui me surprend par contre, c’est que le choix ‘sans avis’ soit proposé.
On peut être sans avis quand un sondeur vous appelle et que d’une certaine façon, vous êtes contraints à donner une réponse, mais là ce n’est pas le cas. Vous donnez une réponse si la question ou le domaine de la question vous intéresse.
Alors pourquoi pas une suppression du ‘sans avis’ et l’avènement du ‘intéressé, mais impossible de répondre à la question en ces termes’…
Les sondages… vaste programme. Bien sûr un sondage est « valable » lorsque l’échantillonnage est représentatif et lorsque les questions sont claires… C’est sur ces deux curseurs que jouent les professionnels du sondage (qui en vive) pour caresser dans le sens du poil le client de tout bord… D’où ma méfiance viscérale (çà vient des tripes!) envers tout sondage! Je parle même pas des interprétations des chiffres qui à ce de commun avec celui des fleurs, c’est qu’on lui fait dire ce qu’on veut (c’est pas de moi mais d’Audiard – Le Président). Alors méfions nous de la démocratie d’opinion et préférons lui celle des urnes!).
Je dois reconnaitre que ce sondage, l’intervention de Sarko plus celle de Fillon : çà met du baume au coeur!
Devadjian faisait remarquer la manipulation des sondages dans cette période récente en citant l’un d’entre eux dont la question était :
Etes-vous favorable à la mise en oeuvre de la politique actuelle du Gouvernement ? Oui : 69%
et un autre :
Etes-vous favorable à la mise en oeuvre de la politique actuelle de Nicolas Sarkozy ? Oui : 39%
@lomig: Dray l’autre jour sur RTL me semble t-il admettait que la réforme des université allait dans le bon sens, c’est donc rare mais ça arrive.
🙂
@Lomig toujours: baisse du nombre de fonctionnaires, nous serions les seuls à ne pas le faire? Regarde du côté de London, voir sir les emplois publics ne sont pas en augmentation, et même « mieux », regarde outre atlantique et tu verras que ce présupposé n’est ABSOLUMENT pas vrai.
Au sujet du blog de Koztoujours, vous diriez ?
1/ Qu’il continue à proposer des articles novateurs dans le sens de ce qu’il fait déjà
2/ qu’il ne publie rien, ou de temps en temps, un best of des articles passés
3/ sans opinion.
tout de même quelques 5 millions de fonctionnaires et encore ce chiffre est une approximation, on frise l’apoplexie …
Un sondage en ligne est représentatif de rien du tout. Il me semble risqué d’en tirer quelque conclusion que ce soit.
Vos interprétations frisent parfois le chef d’œuvre de mauvaise foi.
Bien évidemment, il ne s’agit pas de prendre ce vote comme une expression représentative de la position « des Français » (je suis au courant qu’il y a, grosso modo, des élections pour ça : d’ailleurs, aux dernières, 85% des électeurs ont donné 53% des suffrages à Nicolas Sarkozy…) et bien évidemment, il ne concerne que les internautes qui lisent Le Monde.
Maintenant, il reste très révélateur de constater que, désormais, sur plus de 13 000 votes, c’est 50,6 % des votants qui souhaitent que Nicolas Sarkozy « poursuivent les réformes au même rythme, la France a besoin de changement » (cliquez sur l’image).
Quelle que soit l’interprétation que vous voulez faire, j’ai beaucoup de mal à croire qu’un opposant à Nicolas Sarkozy puisse voter pour que Nicolas Sarkozy poursuive les réformes au même rythme, qu’il soit précisé ou non ensuite que la France a besoin de changement.
Nous avons peut-être sur ce fil un échantillon des internautes les plus brillants du web, et ceux qui ont voté sur le site du Monde sont probablement, par coïncidence, tous des imbéciles. Mais si tel n’est pas le cas, ils auront compris qu’il leur restait d’autres options et notamment « ni l’un ni l’autre » ou « sans opinion ».
Et puisque Nicolas Sarkozy est un monarque électif désaxé contre lequel il faut entrer en « résistance » (voir les appels du PS, du Modem, et de Le Pen), je reste étonné que tant de votants souhaite qu’une telle ordure poursuive ses réformes.
Comme je reste surpris que, bien que déjà bousculés un peu tous azimuts, les Français continuent de penser que la France a besoin de changement. Généralement, on appelle le changement de ses voeux, jusqu’à ce qu’il y ait un con qui s’avise de réformer.
@ Frednetick :
si tu vas là : http://www.senat.fr/rap/r00-348/r00-3489.html
tu verras que ce que tu dis est faux. Car à part les pays nordiques, la France est un des pays au monde avec le plus de fonctionnaires par actif. De plus, certains pays nordiques n’embauchent plus les fonctionnaires avec un statut d’employé à vie comme en France.
Nous sommes donc les champions du monde du fonctionnariat. ça n’est pas une raison pour critiquer la raison d’être de la fonction publique, simplement pour dire qu’il y a peut être des choses à revoir, des missions à redéfinir…etc…
à bientôt !
je suis gourde car j’avais compris cela:
–> « souhaitez-vous que Nicolas Sarkozy continue les réformes au même rythme, la France a besoin de changement” = souhaitez vous que NS continue les réformes au même rythme, ca VOUS PENSEZ que la France a besoin de changement.
—> »Souhaitez vous que les réformes marquent une pause , la France n’a pas besoin de rupture » = souhaitez vous que les réformes marquent une pause car VOUS PENSEZ que la France n’a pas besoin de rupture.
ceci dit, il est vrai que ce type de sondages ne veut rien dire.
Il suffit de supprimer les cookies et on peut voter indéfiniment ( si on n’a rien d’autre à faire )
J’avais compris la question de la même façon que Tara, et donc tout anti-sarkozyste que je puisse être je n’aurais pu que répondre 1) à ce questionnaires (ou plus vraisemblablement refuser de répondre).
Les réponses 2 et 3 sont des mauvaises réponses pour moi (et je pense qu’il en est de même pour une immense majorité des socialistes).
Je suis pour des réformes importantes, mais je n’aime pas forcément celles que N. Sarkozy dit vouloir mettre en oeuvre (mais je veux bien attendre un peu) ni (et surtout) la façon dont c’est fait:
plein de bruit du mouvement qui parasite le débat, pas plus de 2 jours par thème parce que vite un nouveau débat chasse l’autre… et au final un sentiment de chantier général où on lance plein de trucs, mais on ne finit rien! Je ne comprends rien à cette méthode brouillonne et j’ai aujourd’hui le sentiment qu’elle ne mène à rien de réfléchi.
J’ai envie de gueuler à ma télé, choisi un sujet prioritaire, et va au bout qu’on comprenne enfin ce que tu veux (et peux) en faire!
Ensuite, il y a des chances pour que je sois contre, mais ce n’est pas très grave…. mon opinion n’est pas la plus importante du point de vue d’un élu UMP…. le PS a su faire des réformes importantes qui n’étaient pas vraiment populaires à droite (35h, PACS, parité, CNU). Je n’ai pas ici pour ambition de défendre ces réformes, ni de commenter la valeurs de celles que pourrait mettre en oeuvre Nicolas Sarkozy, mais de préciser que je suis pour des réformes, que le Président peut en faire sans forcément que le monde entier soit d’accord avec lui, mais bon, j’aimerais assez que sa politique soit ambitieuses et lisible….. et si je veux bien la croire ambitieuse (mais de moins en moins) pour le moment je la trouve illisible.
Bon… Je n’y arriverais pas… Mais vous non plus… Je ne prends pas ce vote au pied de la lettre. Je sais bien ce qu’il en est des votes internet.
Pour autant, je trouve le nombre de participants intéressant, et je persiste à penser que, quand tu es convaincu que ça va dans le mauvais sens, que Nicolas Sarkozy fait de mauvaises réformes, tu ne votes pas pour qu’il continue les réformes.
Si l’on m’avait demandé en 97, « souhaitez-vous que Lionel Jospin continue les réformes au même rythme, la France a besoin de changement », ne partageant pas le sens dans lequel il la faisait changer, il me semble évident que je n’aurais pas dit oui…
Mais aurais-tu osé répondre que la France n’avais pas besoin de réforme? (juste pour faire chier Jospin?)
Je pense que tu aurais refusé de répondre à la question ne serait-ce que pour éviter de répondre un truc auquel tu ne crois pas (quand moi j’aurais évidemment répondu oui).
Eh, si vous voulez jouer sur les mots, tous, il faut employer les bons : il n’est pas dit que « la France n’a pas besoin de réforme » mais « la France n’a pas besoin de rupture »…
Mais si je comprends bien votre raisonnement, dans un premier cas, ce qui est vraiment vraiment vraiment le plus important et ce qui a déterminé la réponse des internautes, c’est la deuxième proposition de la phrase, « la France a besoin de réformes ». En revanche, la deuxième proposition de la seconde option « la France n’a pas besoin de rupture » n’aurait fait tilt à personne ? Tous ces déçus du sarkozysme, tous ces sarkophobes, tous ceux qui font que, rhâ la la, « ça va mal finir », tous ceux qui rejettent les « ruptures », ça ne leur a pas fait tilt ?
Décidément, vous ne me convaincrez pas.
Koz, j’ai du mal à comprendre votre transition, dans le même commentaire, de :
« Bien évidemment, il ne s’agit pas de prendre ce vote comme une expression représentative de la position “des Français” … »
à :
« … les Français continuent de penser que la France a besoin de changement. »
Tout le monde sait que 13000 « votants » sur Internet ça ne permet aucune interprétation ni dans un sens ni dans l’autre. D’ailleurs il vaudrait mieux dire « cliquants », car parler de vote donne à cet exercice une importance qu’il ne mérite pas.
Oui, j’ai trop extrapolé. Mais 15007 personnes (aujourd’hui / et je pense que l’impact des types qui effacent leurs cookies pour revoter est assez relatif quand on arrive à ce nombre), ça laisse tout de même penser qu’il y a un certain acquiescement.
Pour ce qui est de « cliquants », vous pinaillez. D’ailleurs, ça n’existe même pas. Euh.
à part çà, non non, la gauche ne nous bourre pas le mou! Quel rapport me direz vous, et ben, c’est que tout un chacun, dans son quant à soi, derrière son petit ordinateur ou ailleurs, plussoie plutôt, et ce serait finalement très ennuyeux pour tout le monde que Sarkozy ne soit plus ni assez fou, ni assez courageux, (respect M. Charles’) pour continuer ce qu’il a commencé.
Pinaillons, pinaillons, il en restera toujours quelquechose… Dans le cas présent, le mot « votant » donne l’impression, tout à fait fausse, que la démocratie est en action, sous prétexte qu’on a compté 15000 clics (ce serait 30000 que ça ne voudrait toujours rien dire).
Si j’avais le désir irrépressible de cliquer moi aussi, ce serait vite vu: je n’ai pas besoin d’être pro-Sarkozy pour souhaiter qu’il fasse les réformes que son prédécesseur n’a pas faites, et pour estimer qu’il est le mieux placé pour cela – c’est lui qui a été élu, s’pas. D’ailleurs si on peut lui faire un reproche de fond sur ce point, c’est plutôt d’avoir été petit bras par rapport à ce que sa campagne avait laissé croire.
Eh bien, permettez-moi de m’étonner que l’on puisse choisir les « réformes », et le « changement », ces mots si vides de sens en eux-mêmes, sans jamais s’inquiéter de la direction qu’ils empruntent.
Bref, vous êtes quelques-uns à préférer passer pour un peu benêts, des gogos à sondage en ligne, plutôt que de reconnaître une valeur (à la hauteur d’un sondage en ligne) à ce sondage.
Imaginez-vous au Cambodge en 1976 et remplacez par « Pol Pot », pour rigoler : « Voulez-vous que Pol Pot continue les réformes au même rythme, le Cambodge a besoin de changement ? »… Vous êtes un certain nombre à chercher à me faire croire que, ah bah, oui, le Cambodge ayant besoin de changement, vous auriez répondu oui.
Chacun ses inconséquences, j’imagine.
Il semble que, en s’attaquant à la forme et pas au fond, la gauche a dévalorisé Sarkozy sans dévaloriser son action ou ses projets.
Je n’extrapole pas cela juste de ce sondage en ligne, car il a peu de valeur en lui-même, mais parce qu’il vient conforter ce que révèle l’écart entre les opinions favorables de Sarkozy et de Fillon, ainsi que la relative faiblesse des mouvements sociaux anti-rupture.
L’opposition est aux choux quand elle devrait être au moulin.
Koz, je rigole bien, en effet… Sarkozy n’est pas Pol Pot, et d’ailelurs, dites-moi, c’est bien sur ce blog que j’ai lu d’excellents argumentaires réfutant une telle thèse ? 😉
Je ne m’inquiète pas de la direction que les réformes devraient emprunter: il suffit de relire le programme de Sarkozy, non ? Toutes ne me plairont pas, c’est sûr, et alors ? Il y a toujours des amateurs pour refaire le match, mais je n’en fais pas partie. Il a été élu pour « faire le job » (pour citer un ou même plusieurs de vos billets). On peut raisonnablement supposer que son électorat reste en faveur de ses propositions de 2007. Quant à ceux qui ont voté contre, je crois qu’une bonne partie attend qu’il fasse le job aussi. Le TSS est une affliction bruyante, mais, heureusement, pas si répandue que les militants des deux bords ont tendance à le croire.
Ceci était un ex-em-ple à finalité di-dac-tique