Ségolène Royal joue à l'élastique (moral)

Ca ne fait pas polémique, tout juste quelques entrefilets. C’est normal : Ségolène Royal n’est personne, elle n’a pas été la candidate socialiste aux présidentielles et elle ne brigue pas le poste de Premier Secrétaire du PS. Prêter attention à ses déclarations, ses revirements, ses inconséquences, est une faute de goût.

Mais, après la valse-hésitation de Ségolène Royal sur la question de la mémoire des enfants de la Shoah (qui « allait dans le bon sens » avant de constituer « un manque de respect et une étonnante légèreté« ), avec quelqu’un que je cite peu, je dirais qu' »on aimerait voir Ségolène Royal moins élastique quand il s’agit de morale« . Surtout lorsque l’on constate que ses interventions personnelles se placent régulièrement sur le terrain de la morale.

On apprenait en effet hier que Georges Frêche était en passe d’être réintégré au Parti Socialiste, dont il avait pourtant été exclu pour un motif aussi anecdotique qu’une « incompatibilité avec les valeurs socialistes« . Comme le note Patrick Lozès, il lui avait fallu qu’elle commette l’erreur de sanctionner immédiatement Montebourg pour un propos bien plus anodin sur François Hollande, pour qu’elle se décide enfin à agir contre Georges Frêche, le trop puissant baron du Languedoc.

Mais le plus beau reste tout de même l’attitude de Ségolène Royal elle-même ces derniers jours.

C’est ainsi que, en visite à Montpellier, Ségolène Royal n’a pas eu peur de déclarer :

« Nous n’avons pas besoin de nous réconcilier puisque jamais nous n’avons été fâchés »

En prime, elle lui dédicace son ouvrage « Ma plus belle histoire, c’est vous », d’un

« Pour Georges, très amicalement. »

On serait ému d’un telle fidélité en amitié, malgré les « sous-hommes » et ses propos sur l’équipe de France de football, si dans le même temps, Gerges Frêche ne lui avait apporté le soutien des fédérations du Languedoc-Roussillon :

« Je peux lui dire qu’elle aura le soutien des cinq fédérations du PS du Languedoc-Roussillon et, au pire, de quatre… Je l’aiderai parce que c’est la meilleure. »

On le serait d’autant plus si, lors de l’épisode Frêche, sa valse-hésitation ne l’avait amené à déclarer, contrairement à ce qu’elle disait quatre jours auparavant :

“Je désapprouve le fait que Georges Frêche n’ait pas été suspendu plus tôt, mais la procédure suit son cours“

On comprendra que les incantations morales de l’ex-Candidate aient tendance à laisser froid, lorsqu’elles dépendent manifestement à ce point du bénéfice politique (politicien, même) qu’elle peut en tirer.

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38 commentaires

  • Bien d’accord, George Frêche a été exclu du PS mais ça ne suffit pas, il faut déréchef le pendre par les tripes sur la place publique.

  • Et, petite erreur dans le billet, l’équipe de France “black-black-black”, c’est une citation d’Alain Finkielkraut. Ca suffit en faire quelqu’un d’infâme, puis par transition tous ses amis, puis les amis de ses amis, etc…

  • Si l’incompatibilité avec les valeurs socialistes était un motif d’exclusion durable, le PS serait déjà refondé : plus des trois-quart des personnalités PS ayant été exclues.

    Le débat sur le programme « qui n’était pas socialiste » de Jospin aurait-il déjà été oublié ?

    Sinon, quel intérêt de parler de cette dame ?

  • Il est vrai, jm, et j’ai corrigé.

    Pour le reste, non, il n’est pas question de le pendre par les tripes. Je ne fais que me référer à la propre appréciation des propos de Frêche par Ségolène Royal et par le PS.

    Ce n’est pas moi qui ai considéré qu’il y avait « incompatibilité avec les valeurs socialistes ». Il est vrai que je ne suis pas le meilleur juge. C’est le PS qui l’a fait, avec l’approbation de Ségolène Royal.

    Je ne suis pas non plus le Tribunal correctionnel, et la Cour d’appel, qui l’ont condamné pour ses propos sur la police. Mais ça, ça relève encore d’une autre déclaration de Georges Frêche.

  • Tant que l’UMP n’aura pas adopté une attitude claire vis à vis de Vanneste, je me contenterai de regretter amèrement la même valse-hésitation autour de Frêche.

    Je me demande sincèrement si ces petits arrangements sont si bénins pour les électeurs ou si, au contraire, ils ne contribuent pas à rendre les Français moins engagés. Bref, les partis pourront-ils longtemps continuer à s’asseoir sur leurs valeurs et celles de leurs soutiens ?

    Royal, comme Bayrou, prétend faire de la politique différemment. Aujourd’hui, elle montre ce qu’elle fait des valeurs du PS. La semaine dernière, elle nous a montré ce qu’elle faisait de la démocratie participative avec le cas Fountaine. Si quelqu’un croit encore qu’elle incarne un espoir pour la démocratie, la France ou la politique, ce quelqu’un doit arrêter la tisane. Vite !

  • Pour le reste, non, il n’est pas question de le pendre par les tripes. Je ne fais que me référer à la propre appréciation des propos de Frêche par Ségolène Royal et par le PS.
    Son appréciation était qu’il devait être suspendu, ce qui est le cas, il est même exclu maintenant.

    Reprenons. Dans le cadre de son tour de France, elle est allée soutenir les maires sortant-e-s de sa région. Frêche s’est alors mis à dire du bien de François Hollande, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy. Il a dit de manière unilatérale : « Je l’aiderai parce que c’est la meilleure. ».

    Il y a là-dedans un épisode qui dérange apparemment. Que faut-il faire ?
    Ne pas aller dans sa région soutenir les maires sortant-e-s ?
    Lui interdire de se mettre à dire du bien de François Hollande, Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy ?
    Refuser qu’il l’aide parce qu’il trouve que c’est la meilleure ?

    (Bien sûr si vous avez des infos comme quoi en contrepartie elle défendrait la ségrégation contre les harkis, ça change la donne).

  • JM, tout de même, si vous voulez qu’on entende vos critiques contre Sarkozy, il faut être juste avec Royal.

    Royal a soutenu une exclusion qui s’est faite pour « incompatibilité avec les valeurs socialistes »… mais elle « n’a jamais été fâché », et ils sont mêmes très amis. Ce n’est d’ailleurs pas gênant qu’un « incompatible avec les valeurs socialistes » trouve que c’est « la meilleure »…

    « Que faut-il faire ? » Être cohérente. Ne pas s’ériger en Mère-la-Morale un jour et brader la morale le lendemain pour le soutien des fédérations.

    Vous croyez vraiment qu’il l’a soutient parce que c’est « la meilleure » ? Franchement ? Vous ne croyez pas, un peu, qu’il la soutient pour favoriser sa réintégration au PS, et qu’elle oublie tout ça, parce que, dans le troc, y’a les fédérations du Languedoc-Roussillon ? C’est de la naïveté forcenée.

  • Il est certain que Royal fait un « tour de France » pour motivation électorale.
    Et il est tout aussi certain qu’il s’agit du scrutin automnal du congrès du PS et non pas du scrutin printanier de dimanche.

    Je suis même enclin à penser que moins bon sera le score PS dimanche meilleure sera sa position de recours à l’intérieur du PS…
    Autrement dit, si Hollande gagne trop, c’est moins bon pour elle. Faut gagner mais … pas trop !
    Donc elle caresse dans le sens du poil…

  • @jm,

    Où Koz a-t-il écrit qu’il fallait pendre Frêche par les tripes ?
    Et où sous-entend-il que SR n’a pas le droit d’aller soutenir les listes PS de France ?
    Le sujet n’est pas là mais dans l’écart entre ses postures de moralisatrice, d’aimons-nous les uns les autres, de politique respectueuse des autres et participative et la réalité.
    Parce que dans la réalité, SR est autoritariste, intolérante et politicienne jusqu’aux bouts des ongles.
    Si le feuilleton SR/Frêche s’était déroulé à l’UMP, tu trouverais cela imbuvable.
    Parler « d’amitié » aujourd’hui avec Frêche relève évidemment du plus pur calcul politique et effectivement d’une élasticité morale décourageante.
    Je voudrais cependant préciser que l’histoire avec l’équipe de France, pour ce que j’ai pu en connaître n’était pas (pour une fois, ‘faut brûler un cierge !) du tout raciste ou insultante pour qui que ce soit.

    Et au-delà de la morale, les réactions contradictoires de Royal sur le sujet de la Shoah/CM2 illustrent très bien l’absence inquiétante de pensée propre.
    Elle prend souvent du temps avant de réagir, j’ai longtemps pensé que c’était pour se laisser la possibilité de voir vers où le vent se dirige, maintenant, j’en suis certaine.

  • bien sur sr prend le temps de voir d’où vient le vent, mais elle ne peut pas s’empêcher de réagir à chaud, d’où cette impression de flottement et d’indécision qui nous la rend si attachante, sinon sur qui pourrions nous nous acharner avec tant de mauvaise foi !; ceci étant son calcul est bien sur politique, les fédés languedoc- roussillon sont quand même très puissantes.

  • très malheureusement, le personnage ne me laisse pas « froide » et dieu sait que je préfèrerais hausser les épaules et en sourire. elle ne prête pas au sourire, car viscéralement désagréable et fausse , dans le plus pur style grenouille de bénitier version socialo ascendant coincée du bulbe et d’autres choses encore…l’élasticité qui peut être une vertu est en ce qui la concerne totalement préméditée et interessée. quand en passant dans la rue, je lis les accroches de marianne : on refait le match et 51% pour elle, j’arrive pas à croire qu’il y en ait autant qui marche dans ce vide sidéral et crétin. faudra qu’on m’explique un jour…si toutefois on peut expliquer l’inexplicable

  • Que Sarko exécute un tel grand écart et il serait cloué au pilori… Et il parait que la gauche détient le monopole des valeurs…. lesquelles, les valeurs boursières ?
    Je préfère penser que personne (hors Koz) ne relève la contradiction, sans doute la force de l’habitude… Bien sûr que des « cas Frêche » il y en a partout… Est-ce une raison pour décréter le match nul ? Non! Jamais je n’adhèrerai à un parti, c’est la meilleure façon de porter des oeillières : c’est le le début de l’intolérance et la fin de l’intransigeance. J’imagine que « Madame lave plus blanc » est la première à s’insurger contre l’obscénité des indemnités de certains patrons… elle qui était (et l’est encore) patronne et réglait ses employés au lance-pierre… Mais quand on joue dans la contradiction, en politique c’est comme pour les autres jeux… l’important est d’être le meilleur!
    Les premières phrases du billet (entre autres!) sont vraiment justes : cette dame n’est rien, ou si peu… qu’elle le reste!

  • Royal est entrée dans la politique de gauche par choix et non par conviction.
    Cela explique très certainement ce manque de cohérence.
    Bourdieu en avait parlé, en 99, quand elle n’était pas grand chose médiatiquement. Il n’était pas alors question de la « casser ».
    Elle s’est posée la question de savoir si c’était à gauche ou à droite que sa carrière politique lui serait la plus favorable.
    Elle avance pour avancer, et ce n’est certainement pas une quelconque conviction qui la porte.
    Il est ainsi évident qu’elle va aller, ainsi, de contradiction en contradiction.

  • Ah, Ségolène… Ségolène qui aime Georges qui aime Nicolas… Mais alors, Ségolène aime Nicolas ? Oh là là, je ne comprendrai jamais rien à la politique !

    En tout cas Nicolas (oh, je fais de vers) aime Pimprenelle. S’il faut en croire ces propos des stratèges de l’Elysée rapportés par le Canard : « (Royal) il faut organiser (sic) son élection à la tête du PS. C’est pour nous une bénédiction, même si elle fait des progrès ».

    C’est à cet amour que j’attribuais ici la montée pré-présidentielles de la Maldonne des Sondages… On m’avait prêté alors la plus noire paranoïa;-)

  • Le pire concernant SR, ses contradictions et tous ces petits arrangements entre requins, c’est que la situation est même pire que ce que Koz rapporte.

    Par exemple, sur la Shoah, elle n’a pas fait que dire que ça allait dans le bons sens. Elle a justifié la mesure dans un commentaire paru dans une dépêche de l’AFP par lequel elle justifiait la proposition en expliquant pourquoi c’était très bien sur une quinzaine de lignes. seule, ça dernière phrase « que ça allait dans le bon sens » a été conservée dans le dépêches ultérieures. Malheureusement, je ne l’ai pas conservée désolé.

    Pour Frèches, on assiste à un rapprochement avec Hollande et on note sa proposition auprès de Royal. Et à l’adresse de jmfayard qui souligne qu’il a été exclu, l’actuel Secrétaire Général du PS affirme bel et bien que son exclusion allait être revue (bien avant terme donc) afin qu’il soit réintégré dans sept à huit mois au lieu des deux ans prévus. On apprend aussi que Freches vise un poste de sénateur, et ça bien sur, ça intéresse le PS.

    Pour ses employés qu’elle payait au lance pierre, c’est aussi bien pire. Dans Agoravox, une vidéo était parue, et jamais démentie dans le livre qui a suivi, jamais attaqué en diffamation non plus sur ce point, une de ses anciennes employées lorsqu’elle avait réclamé son salaire avait été envoyée dans une association subventionnée proche du PS pour y toucher un complément (!) Le président de l’assoce avait heureusement refusé par peur de finir en taule.

    En fait on évolue dans une politique de l’amnésie.

  • Bien content que Frêche soit réintégré, en tout cas. Et que Royal se compromette en signifiant implicitement que les procès qu’on lui a faits étaient parfaitement grotesques et hypocrites.

    Je suis pour la non-discrimination des boutades et des conneries dans le discours politique. Je ne peux plus supporter les tartuffes qui prennent des airs sombres en vous disant « c’est grave, quand même, ce qu’il a dit ». Parce que ce qu’on dit, en général, ben non, c’est pas grave.

    Et que ça soit bien clair, en-dessous de l’appel au meurtre, je ne veux pas qu’on me réveille.

  • Non, le plus choquant pour moi en ce qui concerne Frêche concerne sa dernière sortie sur les femmes rasées.

    Quand Le Pen est condamné pour sa sortie loin d’être formidable sur le relativisme de la vie en France pendant l’occupation allemande, Frêche peut déclamer sa haine sur les femmes qui ont eu la chance de pouvoir profiter de l’amour qu’on leur apportait, et cela sans être inquiété le moins du monde.

    2 poids, 2 mesures.

  • C’est exact. J’avais oublié celle-là.

    « Il existe aujourd’hui une mode qui consiste à protester contre les résistants qui tondaient les femmes qui avaient couché avec les Allemands pendant l’Occupation […] Vous croyez que je vais pleurnicher parce qu’on leur a coupé les cheveux ? Mais c’est gentil ! On aurait pu les fusiller… »

    Mais bon, Femme Debout et Georges sont très amis… Et ça n’a pas de lien avec l’apport des fédérations.

  • « Je l’ai comme une fleur mise à ma boutonnière »
    G. Brassens – La tondue.
    Le Pen – Frêches : même combat… la ressemblance est frappante! De vrais poêtes, artistes de la provocation.
    Mais ces dinosaures ne méritent pas le détour… SR non plus d’ailleurs, mais aujourd’hui sa capacité de nuisance est plus grande… Heureusement que cette nuisance s’applique également à son bord!

  • Effectivement, Koz, les « femmes debouts » ont du tomber de leur chaise dans ce marivaudage de très mauvais goût.

    Je crois que Ségolène Royal est la pire chose qui soit arrivée au féminisme : une volonté de materner à faire hurler une Simone de Beauvoir, une victimisation a rendre incandescente une Elisabeth Badinter…

    Mais bon, on connait son intérêt profond pour la question des violences conjugales et son action en faveur de la liberté des femmes…

  • Ah! Non. Là çà vire délibérément au lynchage et au harcèlement (ou plutôt l’inverse).
    Mais qu’est-ce qu’on y peut nous si elle fait rien que des bourdes ? Heureusement (pour nous z’autres) qu’il y a les campagnes électorales de temps en temps…
    Là il faut faire autre chose que commenter l’action des autres… Et on s’aperçoit du vide sidéral du PS, que ce soit en termes de travail ou d’imagination.

  • Ah je sais pas, Liberal, il faut que je délibère. Nous ne sommes plus vraiment dans le rapport Frêche/Royal, Morale/Elastique. Je ne crois pas que je puisse t’accorder le point.

    Cela dit, ça pourra resservir. Les occasions ne manquent pas.

  • ça va mal finir, le brulot sarcophage de leotard fait des émules, dommage qu’il en ai mis du temps à l’écrire,c’est dur la rédaction d’un ouvrage, je suis (mal) payé pour le savoir, ce qui me fait apparaitre sa démarche comme tout à fait opportuniste, et donc fort suspecte, préférons lui le livre de max gallo.

  • Pingback: » Français, la gauche vous bourre le mou !

  • Bien d’accord avec le billet.

    Georges Frêche est au PS ce que Balkany ou Vanneste sont à l’UMP.

    Les partis politiques, attachés à la quantité ont du mal à rechercher la qualité.

    Mais ces types, outranciers, racistes, homophobes, à la limite de la truanderie parfois sont tout de même à chaque fois réélus.

    C’est surtout ça qui me révolte, plus que le manque de morale des partis politiques dont on sait qu’ils ne se sont jamais servis de certaines valeurs comme la morale ou l’intégrité comme filtres d’adhésion.

  • Pas d’accord Claudius!
    Ces hommes politiques « douteux » ne sont que l’émanation du peuple… ils ne viennent pas de Jupiter.
    C’est justement aux partis (tous!) de faire le ménage et d’appliquer les bons principes, qui sont, il faut l’avouer, systématiquement et « naturellement » accaparés par la gauche en général et le PS en particulier.
    De quel droit ? En tout cas c’est pas du (plein) droit qu’aurait celui qui montre l’exemple! Alors les leçons de morale des tartuffières (féminisation Royale!) du Poitou…

  • Bonjour à tous,

    Tout à fait d’accord sur cette question de « morale » en politique, comme sur l’amnésie en politique, sauf que dans ce dernier cas, ce sont surtout les électeurs, bien aidés par les grands média, qui font preuve d’une amnésie récurrente!

    Mais, il est vain, à mon sens, d’attendre des positions « morales » de la part des partis politiques. Relever les égarements de la droite renforcent les positions de la « gauche » et ceux de la gauche, celles de droite. Il ne faut pas oublier qu’ils ont besoin de leurs adversaires pour exister puisqu’ils ne sont plus capables de produire des projets politiques à défendre. Sans idéologie, sans valeur, la politique n’est que du populisme et du clientélisme : voir Sarko et Ségo, pour exemple.

    a+

  • Bob, pas d’accord pour mettre Sarko et Ségo dans le même panier… de crabes!
    Aujourd’hui le tandem Sarko – Fillon ne manque pas de courage politique. Ils ont quasi délibérément sacrifié les municipales à leur programme de réformes! Franchement ce n’est pas Ségo qui en serait capable, Jospin lui-même (entendre par là qu’il est sans doute « le meilleur d’entre eux »), ne l’a pas fait comme annoncé, pour la réforme des retraites… qui a finalement été réalisée par un certain F. Fillon!
    Les hommes et femmes politiques ne sont pas issus de la cuisse de Jupiter, soit! Il ne faut pas tomber non plus dans le « tous pourris » un peu facile! La responsabilité est dans le choix des électeurs!! D’où l’angoisse qui m’étreint quand j’observe la versatilité des sondages dits d’opinion!

  • C’est-y pas Ségolène qui nous prédisait déjà que ça finirait mal dès le 7 mai 2007 avec la France à feu et à sang ?

    Elle radotine la madone …
    Va falloir réserver une chambre pour elle dans la même maison de retraite que Léotard…
    Après F.Hollande et F.Bayrou voila encore un François pour elle…
    Elle doit confondre Français et François …

    Bon, tant qu’elle ne met pas le grappin sur François 1er des ministres… !
    Mais non, ça peut pas le faire car, là, ça ferait monarchique 🙂

    Sinon, je propose à Ségolène de mettre en place un JURY CITOYEN pour juger Sarkozy.

    Tiens, j’ai sous la main une liste de 17 noms à lui proposer… et un président de jury qui cankahne…

  • Les propos de Frêche l’ont discalifié définitivement. Le PS tire la chasse d’eau et on n’en parle plus.

    Ceux qui ont peur de sa capacité de nuisance ou qui tournent autour pour pêcher en eau trouble ne se grandissent pas.
    Il(s) ou elle(s) étaient petits, ils le restent et deviennnent ignobles.

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