Relativité ?

A la suite des polémiques, vite oubliées, de la semaine dernière, sur la baisse du chômage, je me suis rendu, de moi-même, comme un grand, sur le site d’Eurostat, afin de relever l’évolution des chiffres du chômage. Trois observations.

La première, c’est que la baisse ne serait pas contestable. Ce n’est bien que son intensité qui est discutée. Ou disputée.

La deuxième, c’est que le constat d’une évolution remarquablement identique des statistiques du chômage en France et dans la zone euro laissent à penser soit que la manipulation des chiffres du chômage dénoncées depuis des mois à gauche et à l’extrème centre n’a pas eu lieu, soit que l’ensemble des autres pays membres de la zone euro trafiquent également, et dans des proportions identiques, leurs statistiques.

La dernière, c’est une question sur la relativité des politiques nationales, comme des hontes et fiertés des uns et des autres. Les politiques sont-elles susceptibles d’avoir un impact véritable sur le chômage, hors décisions inhabituellement calamiteuses ou bienvenues ?

nb : l’image est cliquable

***

mise à jour : j’ajoute que, tout de même, nous faisons, systématiquement, un peu moins bien que l’ensemble de la zone euro. Si c’est pas un p… de modèle social, ça…

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26 commentaires

  • Rahlàlà ! Ca va pas comme graphe, la zone Euro comprend la France (c’en est même une grosse partie). Il faut afficher la courbe pour la zone Euro _hors_ France, sinon, on ne montre pas que le chômage varie de concert dans la zone.

  • le parrallèlisme des courbes montre à quel point nous sommes liés à ce qui se passe en Europe. Les discours sur les bons ou mauvais résultats doivent en être relativisés!
    Par contre, si tu regardes bien les chiffres du chômage, tu verras que nous sommes maintenant derniers dans l’ex UE à 15 et que sur l’UE à 27, seuls la Pologne et la Bulgarie (plus pour très longtemps. C’est le fruit de politiques inadaptées, à droite comme à gauche

  • [quote comment= »11949″]le parrallèlisme des courbes montre à quel point nous sommes liés à ce qui se passe en Europe. Les discours sur les bons ou mauvais résultats doivent en être relativisés![/quote]

    Si j’ai ta confirmation…

  • Pour rebondir sur le post de Verel sur les comparaisons européennes, la comparaison des dettes publiques est particulièrement gratinée.

    Entre 2000 et 2004, le ratio d’endettement (dette divisée par le PIB) français a augmenté de 8,3 points de PIB. Pour l’UE à 15 hors France, ce même ratio a baissé de 3,4 points de PIB.

    J’encourage d’ailleurs chacun à se procurer l’excellent petit livre de Jacques Marseille : Les bons chiffres pour ne pas voter nul en 2007 (http://tinyurl.com/332rrm). Il est très didactique et clair. Il pêche parfois par excès de simplification, mais reste néanmoins un excellent ouvrage de vulgarisation.

  • Ce qui est inquiétant, outre la position relative de la France par rapport aux autres pays de l’UE, c’est que la baisse du chomage a été beaucoup plus forte dans d’autres pays, comme l’Espagne.

    La relativisation de l’impact des gouvernements est sans doute nécessaire. J’ai l’impression que l’on pourrait faire la même chose quant à l’évolution de la délinquance.

  • « tout de même, nous faisons, systématiquement, un peu moins bien que l’ensemble de la zone euro »

    Pas tout à fait.

    Entre 1997 à 2002, l’écart a diminué.
    De 2002 à aujourd’hui, il s’est aggravé.

    PS – En admettant que le chiffre publié mais non validé par l’INSEE (9,8%) laisse place à l’incertitude (voir là-dessus les nombreux billets des spécialistes, et le mien d’amateur), la place d’incertitude ne descend en aucun cas – c’est-à-dire selon personne, INSEE inclus – au-dessous de 9,2%. En choisissant comme valeur 8,8%, Eurostat a fait une énorme fleur au gouvernement français.

  • [quote post= »225″]La première, c’est que la baisse ne serait pas contestable. Ce n’est bien que son intensité qui est discutée. Ou disputée.[/quote]

    Rohhhh lalalalalala mais oui c’est bien sûr…L’intensité !!!

    Que ne comprennent t-ils pas ces nigauds qui contestent les baisses du chômage, que ce n’est point la descente mais la pente qui importe?

    Deux problèmes cependant:

    1) Si d’aventure (en aventure) le chiffre devait être de 9.8% et non de 8.4, la pente s’inverserait, et tous ces nigauds auraeint alors l’iar d’un coup bcp plus crédibles

    2) Si d’aventure (etc) la curisoisté te saisissait telle une mannequin suédoise folle de ton corps (n’en parle pas à ta femme, elles ne comprennent généralement pas cet effet que nous faisons aux mannequins, nous les blogueurs), tu pourrais te rendre sur le site du ministère concnerné, pour y constater que 26% des sorties seulement correspondent a une reprise d’emploi…

    Quand on savonne la pente, la descente est bien plus rapide.

  • @Fred & Fréd

    C’est vrai que la méthode Jospin qui a consisté à sortir 500.000 personnes des chiffres du chômage en leur offrant un emploi jeune était une façon beaucoup plus pérenne et moins artificielle de faire croire qu’on réglait le problème de fond.

    Peu importe que des études aient démontré que ce type d’emplois publics aidés réduit les chances du « bénéficiaire » de trouver un vrai job après.

    On se demande d’ailleurs pourquoi s’arrêter à 500.000. On devrait proposer aux 3 millions de chômeurs un emploi public qui consisterait à rester chez eux et regarder la TV. Ca serait payé 1500€ par mois. Le coût budgétaire total serait de 3.000.000×1.500×12 soit 54 milliards dont il faudrait déduire l’économie réalisée sur les indemnités chômage. Bref, pour un coût inférieur à celui des programmes des candidats, on éradique le chômage définitivement. Pourquoi s’emmerder à réfléchir?

    Trêve des plaisanteries, Verel a raison. La droite et la gauche françaises mènent des politiques globalement anti-libérales qui produisent le résultat que l’on sait : des déficits, de la dette, du chômage, de la détresse et un délitement du lien social. Mais bon, on a un peu moins d’inégalités que les autres, le modèle français est donc un franc succès qui doit être sauvegardé.

  • Puisqu’on parle d’économie, je suis absolument sur le cul de constater que la proposition de Ségolène Royal de faire financer intégralement par l’Etat, non seulement les charges sociales, mais également le salaire d’un certain nombre d’emplois dans les PME, pendant un an, n’a même pas fait une vaguelette dans la campagne.

    Personnellement, je m’attendais à ce qu’une moitié de la France se roule par terre de rire devant le ridicule de la proposition, et que l’autre moitié se tape violemment la tête contre les murs.

    Il faut croire que les Français ont un problème d’audition.

    On a donc une candidate à la présidence qui propose une nationalisation partielle d’une tripotée de PME, et personne ne trouve cela digne d’être relevé?

    Sans même parler du coût probablement ahurissant d’une telle mesure, le plus incroyable est le motif donné par Ségolène Royal à cette idée: l’existence d’un grand nombre d’offres d’emploi non pourvues, coexistant avec le chômage que l’on sait.

    L’un des économistes distingués qui fréquentent ce blog va peut-être m’éclairer, mais je ne vois pas bien le rapport avec la choucroute.

    Si des patrons se désespèrent de ne pas trouver de candidats pour remplir les postes qu’ils créent, en quoi le fait de leur dire: l’Etat va payer le salaire du type que vous n’arrivez pas à trouver, va-t-il amener ce type à se matérialiser comme par miracle?

    A moins qu’il n’y ait pléthore de candidats, mais qu’ils soient tous refusés parce qu’ils sont nuls, pas formés, mettent leurs doigts dans leur nez, ne savent pas écrire le français, etc.

    Il s’agirait alors de subventionner l’inefficacité d’un salarié en disant au patron: prenez-le, de toutes façons, qu’est-ce que ça peut vous foutre, ça ne vous coûtera rien.

    J’ai cru comprendre — mais cela m’a paru extrêmement vague — qu’il y avait une idée de formation sur le tas derrière. Serait-ce à l’entreprise, alors, de former le candidat, ou bien aux pouvoirs publics? Je n’ai pas bien compris.

    Il s’agirait donc d’une espèce d’apprentissage pour les adultes, avec des avantages extrêmes pour les patrons.

    Bien que je sois très attaché à ce qu’on libère les entreprises d’un grand nombre des charges et des contraintes qui pèsent elles, je trouve cette idée idiote.

    Le travail gratuit, ça ne marche pas.

    Un emploi, c’est un contrat, supposé équilibré, où chacun trouve son intérêt, avec un lien de subordination. Comment un patron pourra-t-il avoir une autorité quelconque sur un salarié, alors que ce dernier sait qu’il ne coûte rien à son chef? La justification du lien de subordination, c’est le coût du salarié pour l’entreprise. Si celui-ci disparaît, l’employé devient un fonctionnaire clandestin ou un touriste. L’employeur doit être le payeur. La dépense, l’autorité et la responsabilité vont de pair.

    A contrario, devant l’effet d’aubaine que constitue l’avantage de bénéficier d’un an de travail entièrement gratuit, on peut craindre que certains patrons n’abusent de la situation et n’exercent pas convenablement leurs responsabilités: postes et tâches mal définis, management désinvolte, mauvaise organisation du travail… Pourquoi se fouler, puisque ça ne coûte rien?

    Pour caricaturer, des clowns vont embaucher des branleurs.

    Que veut-on que les salariés apprennent dans ces conditions? Comment veut-on faire d’un tel départ un tremplin crédible pour des emplois durables, avec, de surcroît, un passage brutal du gratuit au payant au bout d’un an?

    Les socialistes montrent là, une fois de plus, leur profonde méconnaissance du fonctionnement des entreprises.

    Pour ne rien dire de leur haine de l’argent, nocif et satanique quand il est donné par les entreprises, bénéfique et virginal quand il est donné par l’Etat.

    Les socialistes refusent de reconnaître, tout simplement, l’immense progrès pour l’humanité que constitue l’invention de l’argent. Ils refusent l’économie en bloc. Sous couvert de la mettre aux ordres de la politique, ils la nient. Or, on ne peut pas davantage nier l’économie, que l’on ne peut nier la psychologie, la météorologie ou le courant électrique.

  • Encore une fois en phase avec les commentaires de R. Marchenoir.
    Le problème effectivement du taux de chomage est celui de la rémunération généreusement versée par les aides sociales. On est quelquefois chômeur professionnel puisque cela assure un salaire de base, et si celui-ci n’est pas suffisant pour vivre « bien »; il y a souvent un conjoint qui lui gagne un « vrai » salaire, les deux ensemble font un revenu des plus correct. Ce qui m’étonne le plus, c’est que les chomeurs ne manifestent pas contre : « Le travail obligatoire » que cela représenterait pour eux. Immaginons obligés de remplir un emploi non choisi avec un patron non choisi, alors que pour un petit pourcentage de revenu en moins on peut rester dans le statu-quo de « demandeur d’emploi » et être toujours dans l’immagination d’un travail idéal que l’on « désirerait » et pas dans la nécessité d’en avoir un pour vivre?
    On demande aux enfants : qu’est-ce que tu veux faire plus tard?
    On ne leur demande pas : qu’est-ce que tu peux faire plus tard pour t’insérer dans la vie de la collectivité dans laquelle tu vas vivre…

  • @ Liberal : je ne défends absolument pas le système des emplois-jeunes (en tout cas pas à l’échelle où il a été conduit, et pas pour des publics jeunes diplômés) ; pas plus que les 35 heures non financées.

    DSK a très bien écrit dans son programme économique que, quel que soit le jugement que l’on ait sur les solutions appliquées de 97 à 2002, elles ne seraient pas pertinentes dans la situation d’aujourd’hui (au temps pour Mme Royal, qui reprend les mêmes recettes).

    Cependant, pour avoir un débat sur le « comment », il est utile de reconnaître les faits.
    1) l’économie et l’emploi se sont améliorés plus vite de 97 à 2002 en France que chez nos voisins ayant des économies comparables.
    2) de 2002 à 2006, l’écart s’est creusé en notre défaveur.

  • @Robert Marchenoir : je partage votre avis (ça peut arriver !) sur l’idée de subventionner l’emploi à 100% pendant 1 an pour tous les jeunes non diplômés. Et pour la même raison que vous : c’est d’un mépris sidérant pour la notion de contrat et pour la valeur du travail.

    L’idée d’une subvention partielle, rémunérant « l’apprentissage de l’emploi » par le premier employeur d’un jeune sans qualification ni expérience, est en revanche excellente – François Bayrou l’a proposée 🙂 lors de la crise du CPE, et il existe déjà un dispositif qui ressemble un peu à ça (CIE).

  • [quote comment= »12119″]@Fred & Fréd
    C’est vrai que la méthode Jospin qui a consisté à sortir 500.000 personnes des chiffres du chômage en leur offrant un emploi jeune était une façon beaucoup plus pérenne et moins artificielle de faire croire qu’on réglait le problème de fond[/quote]

    Quand donc quitterez vous l’argumentation qui consiste à dire : avant c’était pareil?

    Qui parle d’archaisme et de vision passéiste?

    Que Jospin ait fait des emplois aidés (dont on se demande d’ailleurs comment ils ont pu etre financés puisque les déficits étaient moins importants, va falloir m’éclairer aussi) ne dédouanne nullement le gouvernement actuel de nous afficher des chiffres qui ne correspondent qu’a 25% à des retours à l’emploi !!!!!

    La question c’est quoi faire, pas qu’est ce que l’on a fait. En prenant soin de ne pas dire « ce que l’on fait depuis 5 ans » vu que la considération des 25ù précités invalide d’elle même cette réponse.

  • [quote comment= »12198″]@Robert Marchenoir : je partage votre avis (ça peut arriver !) sur l’idée de subventionner l’emploi à 100% pendant 1 an pour tous les jeunes non diplômés. Et pour la même raison que vous : c’est d’un mépris sidérant pour la notion de contrat et pour la valeur du travail.[/quote]

    Bruno Julliard, lui, dit que c’est « une connerie« .

  • Une petite précision sur le chiffre d’Eurostat pour la France :
    c’est le chiffre que l’Insee s’était refusé à publier ; mais dont une directive rend la fourniture à Eurostat obligatoire.

  • Il me semble que la conclusion de mon post laissait assez peu de doute sur l’opinion que je porte sur la politique économique actuelle.

    Si j’ai mentionné Jospin, c’est que j’ai cru lire chez vous une comparaison favorable pour lui. Il se trouve que Jospin a usé de 2 forts expédients qui rendent hasardeuse la comparaison des chiffres.

    – Le recrutement massif d’emplois jeunes qui a permis, à faible coût budgétaire, de réduire massivement les chiffres du chômage en reportant le problème sur le gouvernement suivant. En toute justice, il faut reconnaître que Borloo fait à peu près la même chose aujourd’hui, en moins massif.

    – les 35h dont les aspects positifs (embauches techniques) ont été immédiats quand les effets négatifs (baisse des marges, modération salariale, inflation…) se sont étalés sur la durée.

    Quand aux 25,9% de retour à l’emploi, vous devriez préciser qu’il s’agit des reprises d’emploi déclarés. Il faut y ajouter 7,4% d’entrée en stage et surtout mentionner 38,4% d’absence au contrôle. Moi quand j’ai retrouvé un job, je ne suis pas allé aux assedic leur notifier mon retour à l’emploi, je savais que si je ne me présentais pas aux entretiens je serais radié et que cette formalité était donc inutile.

  • La baisse des chiffres du chômage est également due aux emplois subventionnés par le plan de cohésion sociale. Donc la comparaison entre les deux gouvernements est pertinente.

    Et FredericLN a raison : cette comparaison tourne à l’avantage du gouvernement Jospin face à celui de Raffarin / Villepin.

    Une fois qu’on a dit ça, on a pas dit grand chose : il reste 7 millions de travailleurs pauvres, un nombre d’intérimaires impressionnant et beaucoup d’emploi partiel non choisi… Un beau bordel quoi.

  • Effectivement, Koz, sur le « contrat première chance » de Ségolène B. (je viens de m’apercevoir que ça s’appelait comme ça), même Bruno Julliard, président de l’UNEF, n’a pas compris de quoi il s’agissait. Et en plus, il est contre!

     » « Sceptique », Bruno Julliard, président de l’Unef, premier syndicat étudiant, pense lui aussi qu’il s’agit d’une « mesure inappropriée ». Mais il attend des précisions « sur le contenu » : type de contrat, période d’essai ou rémunération. »

    Ce qui me fait encore plus fait rigoler, c’est la réaction des Jeunes communistes, qui dénoncent cette « surenchère de recettes libérales » de la part de Ségolène B.

    Appeler « recette libérale » le financement intégral, par l’Etat, du salaire d’un employé d’une entreprise privée, alors qu’il s’agit bien évidemment de l’exact contraire, c’est à dire d’une mesure d’un étatisme extrême, montre à quel point la gauche raconte n’importe quoi quand elle parle de libéralisme; dans quel degré d’ignorance la France est plongée au sujet du libéralisme; et à quelle profondeur de médiocrité se traîne le débat politique à gauche.

    http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070405.FIG000000272_royal_inquiete_les_jeunes_avec_son_contrat_specifique.html

  • « PARIS (Reuters) – Ségolène Royal a précisé jeudi que le « contrat première chance » qu’elle veut créer pour les jeunes sans qualification s’appuierait sur des dispositifs existants comme le contrat d’apprentissage ou le contrat de professionnalisation.

    « Le jeune est pris dans l’entreprise avec un tutorat d’accompagnement et, au bout de trois mois maximum, soit il (est) intégré dans un contrat d’apprentissage (…), soit le jeune devient immédiatement efficace, et cette période d’essai se transforme en contrat de travail, soit il est en contrat de professionnalisation », a déclaré la candidate présidentielle du Parti socialiste sur i-Télé. »

    Qui peut comprendre quoi que ce soit à un charabia pareil?

    Il est hallucinant de constater que les gens qui nous gouvernent, gauche et droite confondues, considèrent comme évident que tout citoyen doit savoir ce qu’est un « tutorat d’accompagnement », un « contrat d’apprentissage » ou un « contrat de professionnalisation », et en quoi ils diffèrent d’un bon vieux « contrat de travail » — qui est déjà suffisamment compliqué comme ça.

    En ce qui me concerne, je n’en sais foutre rien.

    Moralité: pour trouver du boulot en France, ou pour recruter un salarié, il faut soit être un fonctionnaire spécialisé dans l’emploi, soit avoir les moyens de payer des cohortes de responsables des ressources humaines, avocats et autres, dont la seule mission sera de suivre la délirante production administrative de la machine bureaucratique française.

    Qu’est-ce qui est difficile à comprendre dans cette phrase: SIMPLIFIEZ-LE-CODE-DU-TRAVAIL?

    C’est quoi, le mot que vous ne comprenez pas? Simplifier? Code? Travail?

  • DSK vient remettre un peu d’ordre juste (à défaut de politique par la preuve) dans les tâtonnements n’importequoiesques de la Candidate. L’éléphant adulte corrige la copie du jeune: le « contrat première chance » sera « un CDI dont la première année [pourra] être financée en globalité ou en partie par des fonds publics », vient-il de déclarer.

    En globalité ou en partie. Ségolène n’avait pas parlé de « partie ».

    C’est à peu près la même chose, hein, vous allez pas m’emmerder avec des détails.

    Ca me rappelle quand un journaliste lui avait demandé comment elle comptait financer l’un des ses cadeaux de Noël au peuple. C’était un gros truc, un machin fondamental, pas une distribution de portes-clés, hein. Elle avait répondu, avec toute la morgue socialiste et républicaine dont ce pays est coutumier: ce sera à mon secrétaire d’Etat au budget de trouver la solution.

    Même pas son ministre des Finances.

    Le petit peuple s’occupera des détails d’intendance. La reine de France, elle, règnera. Mépris de l’argent, de l’économie, des vrais problèmes des vrais gens. Mitterrand ressuscité.

    Habituelle et insupportable arrogance française.

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