Twitter tue

Page de configuration de Cold TurkeyDepuis cinq ans, combien d’alertes ? « La mort du blog », « les blogs sont morts », « blog : la fin », « ta mère le blog ». Je le dis : ho ! Non seulement blog pas mort mais twitter tue.

Twitter, casse-toi, tu tues.

J’en ai dit beaucoup de bien. Aux évêques ou aux politiques. Mais quand je lis que « ceux qui ne s’adaptent pas vont mourir« , je redis : ho ! Cela m’est-il tombé dessus brusquement ? Un peu mais pas que. Sérieux, les gar-CE-s, ça fait un moment qu’on se marre plus sur Twitter. En tout cas pas les gars comme moi. Maintenant, si tu continues de twitter ton McChicken et que ça plaît à tes potes, possible que tu rigoles toujours.

Il y a eu la campagne, tout d’abord mais ça ne s’est pas arrangé. On avait collectivement opté pour une personnalité non clivante : on a rarement été aussi divisés. Les réseaux sociaux devaient être un bon moyen de se faire des amis, c’est devenu le meilleur pour se faire des ennemis.

Le pire, c’est que ça rapporte. Et que ça s’est vu. Très vite on a capté que le #tweetclash rapporte du follower. Les blogwars, c’était pas pareil. Je t’explique : le blog, c’est principalement du fond, Twitter, c’est principalement des tripes. Pour le meilleur : les traits d’esprit. Et pour le pire : les tartes dans la gueule.

Je ne sais plus où j’ai lu ça mais il était écrit que le fonctionnement de Twitter pousse à la prise de tête.

Il y a une part d’ego et de mise en avant personnelle inhérente à tous les réseaux sociaux : ton influence se mesure à ton nombre de followers (soit dit en passant, ce n’est pas très qualifié : un @pontifex vaut 100.000 têtes d’oeufs). Alors, et d’une, on peut avoir vite fait de se croire investi d’un rôle mais, surtout, de deux, il devient plus difficile de se déjuger. Bien sûr, je ne parle pas de vous, qui êtes d’une honnêteté intellectuelle en acier trempé et  d’une humilité légitimement saluée par tous. Mais les autres ont plus de mal à se placer au beau milieu de l’agora pour admettre leur erreur devant leurs 200 à 2.000 followers. Alors ils se crispent et deviennent d’autant plus vindicatifs  que ça énerve, de savoir que, tout de même, on a un peu tort.

Ca a été démontré pour Facebook : plus on a d’amis Facebook, plus on est stressés. C’est embêtant, non, qu’avoir des amis stressent ? Et il n’y a aucune raison que le constat ne soit pas le même avec Twitter.

Il y a l’immédiateté : le tac-au-tac vire au ping-pong, au bourre-pif en aller-retour. Parce que Twitter, faut que ce soit court, percutant, incisif. Oublie la nuance, elle bouffe des caractères. Et si d’aventure, tu nuances dans deuxième tweet, on n’aura retweeté que le premier. Alors le ton monte, la moutarde te monte au nez, ça vire à l’aigre. Chaque échange est une marche supplémentaire, on s’échauffe. Ca monte en sauce et ça part en sucette. D’autant que le gars, là, il serait sympa de concéder sa défaite rapidement parce que tu devrais être avec ta femme / tes enfants / ton taf / tes potes. Tu lui réponds autant pour lui répondre que pour t’en débarrasser. PRENDS CA DANS TA FACE MAINTENANT ET LACHE-MOI LA GRAPPE. Et ça, c’est mal, mon frère. Tu ne te présentes pas sous ton plus beau jour et non, non, non, tu n’es pas un artisan de paix. Et la paix, elle aura pas ton visage.

Tout ceci t’occupe déjà l’esprit mais il n’y a pas que ça. C’est comme aux Galeries Lafayette : il se passe toujours quelque chose sur Twitter. Parfois il faut trier. Parce qu’avant de tomber sur une pépite, sur l’info que tu as là, maintenant, avant eux, là, qui ne l’auront que dans 1/2 heure, les blaireaux, il faut te fader les réactions moutonnières d’une partie du public, les live-tweets improbables des émissions débiles que tu avais décidé de ne pas regarder, faits de private jokes que tu ne pourrais comprendre qu’en regardant ladite émission à la con comme tout le monde, les 150 annonces de la mort d’Anne Roumanoff suivies des 150 démentis et, trop fréquemment, ces journalistes (ouais, je balance) qui twittent tous en même temps la même info ex-clu-si-ve ou presque. D’ailleurs, l’info… C’est vieux, mais Paul Virilio n’avait pas complètement tort de soutenir que « l’immédiateté est le contraire de l’information », de rappeler que la mort de Michaël Jackson efface une révolution iranienne sur Twitter. En bloc, en grappes, en troupe, le centre d’attention bascule immédiatement, excessivement, bêtement.

Tout ceci épuise. Fatigue nerveuse à la fin de la journée. Impression d’être sur le pont, sur le fil, en permanence. Et tu l’as ratée, la première feuille d’automne, emportée par le vent qui, en ronde monotone, tombe en tourbillonnant. Et tu les rates, ces moments où ton cerveau n’est simplement occupé à rien. Ces multiples moments off. Ces moments qui sont en fait les plus créatifs. Il ne te reste plus que la douche pour cela, dernier endroit où tu ne peux pas twitter puisque même les toilettes… Mais marcher dans la rue, et observer la vie ? Te laisser l’occasion d’établir les connexions ? Laisser une idée affleurer, la soupeser, l’oublier et la reprendre ? Ou tout simplement se laisser respirer.

Avec les Dominicains, si tu échappes au bûcher, tu peux en retirer quelques trucs. Le coup du curseur entre l’intériorité et l’interactivité de frère Eric, ça m’a marqué. Je vis un retour au blog. C’est bien, les blogs, non ? On peut développer une idée, la nuancer. Combien de billets abîmés en un seul tweet ? Combien d’inspirations rassasiées en 140 caractères ? Combien de blogueurs qu’on n’a jamais connus ? L’échange lui-même n’y est-il pas plus profond ? On croirait revenir au temps long. Et ne vous leurrez pas : la visibilité, la crédibilité ou l’influence, ne se font pas sur Twitter. Dans l’immense majorité des cas, elles préexistent.

Certains suppriment leur compte Facebook, leur compte Twitter. Il y en a qui débranchent. D’autres se désintoxiquent chez les moines. L’abbaye Cistercienne, carrément Vinvin. J’ai installé ColdTurkey depuis un mois. Je me fixe des plages offs de plus en plus longues. Je ne suis toujours pas très huiles essentielles, mais je me crée des ambiances sonores. Le temps du vent dans les arbres. Le crépitement des bûches. Rivière automnale ou Au chaud. Ca m’apaise, je redeviens tout amour.

#jdcjdr

 

Comme je ne suis pas un psychopate, il est possible que je vous gratifie d’un billet « pour les réseaux sociaux« . Mais  pas forcément.

 

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50 commentaires

  • Fallait-il donc que je m’inscrive ce matin à 8h, en me disant que même Benoit XVI avait tweeter et que je voulais être son follower, pour lire cet article quelques heures plus tard ? AaAaa…

  • Même constat… je suis à deux doigts de fermer mon Twitter et facebook… et ne garder que le blog. Mon salon branché avec d’autres comme le tien et d’autres, chacun avec nos pentures, nos humeurs… J’en ai marre d’aller tous les jours visiter la même église bruyantes et ennuyeuse. Dire que des gens ont investi des années à devenir quelqu’un dans ces mondes vides. Désespérant et du coup on y vit des expériences désespérantes.

  • ??

    diantre, si vous avez besoin de reprendre en main votre vie, faites le.

    Inutile d’en faire une thèse sur twitter (au demeurant pas totalement idiote, y a de bonnes réflexions).

    Rien ne vous obligeait à être tel que vous vous décrivez , sur le pont, stressé, par ces outils et ces machines. RIEN si ce n’est VOS propres angoisses, vos propres faiblesses.


    Le fait de ne pas utiliser un outil n’est pas un positionnement idéologie ou politique que vous assénez à la face de l’Humanité. Ce n’est qu’un outil que vous n’utilisez pas parce qu’il ne vous est pas utile. Ce qui est déjà quelque chose.


    Ne vous laissez pas faire par la mode.

    Ne vous abonnez pas à « HoloMessage » le service holographique trop à la cool du Futur parce que tout le monde et mon chien y sera. Utilisez le parce que VOUS y voyez UN usage pour VOUS.


    J’ai trouvé votre article via Twitter, bien sur.

  • @ tweeter poussin : don’t worry, Poussin, ceci est un billet à thèse. Je n’en présente qu’une, ici, mais cela ne signifie pas que j’ai diamétralement changé d’avis. Je continue d’y trouver d’autres aspects positifs.

    @ Crouzet : disons qu’il faut trouver la juste part entre l’intérêt véritable et la seule force de l’habitude.

    @ oomu : vous, vous n’êtes pas tout amour.

    xerbias a écrit ::

    En fin de compte, je me dis que j’avais raison !

    Jusqu’à un certain point…

  • Euh @Koz tout de même un usage raisonné Facebook comme outil de partage d’information et revue de presse partagée et un peu de poilade c’est pas mal… pour Twitter je te comprends j’ai jamais réussi à suivre régulièrement hors évènement ponctuel, ça va trop vite pour moi, et ça demande une telle attention que ça fatigue vite…

  • Bonjour Koz
    Vous ne croyez pas qu entre votre metier votre famille et tt le reste ca fait bcq
    Twitter moi je vois la rapidite de l info mais pour les echanges pas simples
    Facebook on peut partager avec ses amis et creer un vrai reseau d opposition c est pas mal
    Et puis il y a les religieux les pretres qui nous accompagnent et nous portent
    Mais moi aussi j ai besoin de calme vivement la Sainte Baume et les dominicains
    Merci a vous pour ce que vous faites
    Ac bruxelles!!@ Acvenot:

  • Pour ma part, j’ai même songé à renoncer à l’iPhone. Parfois, je me laisse aller à la rêverie dans les transports en commun et remarque à mon tour ces gens qui, comme moi, allument leur smartphone, ouvrent quelques applications sans y penser, les mails, facebook, leur reader, et le remettent dans leur poche. Combien de fois par jour fais-je de même ? Il y avait le geste du fumeur, il y a celui du « geek ».

    Comme je l’ai écrit il y a peu, combien de billets morts-nés, dont l’avorteur est un tweet lapidaire qui fait le tour d’un sujet – et sans nuance – en 140 caractères ?

    Bref, cette remise en question un peu partagée (en tous cas par des blogueurs cathos) sur la présence sur les réseaux sociaux – au détriment des médias sociaux que sont les blogs – me semble intéressante : c’est sur les blogs que nous témoignons le mieux. Combien de débats impossibles à suivre sur Twitter, quand un simple billet aurait pu provoquer une discussion passionnante ? (j’avais fait un jour cette expérience : une discussion partait en vrille entre nos amis cathos sur le mariage (et son indissolubilité – non, on ne parle pas QUE du mariage gay !) et j’avais lancé un billet de deux lignes juste pour les inviter à suivre leur discussion dans un espace plus calme et moins contraint. Résultat : on y comprenait enfin quelque chose et d’autres nous avaient rejoints).
    De même, comme convertir en simple tweets tes billets les plus mémorables (Pie XII, la capote, etc.) ? Nous avons peut-être à travailler, individuellement et collectivement, sur notre présence sur internet et le distinguo entre production de contenu et diffusion. Sans compter que les tweets et les statuts Facebook passent, les billets restent !

  • Bonjour Koz, merci pour ce témoignage. Peut-être pourrais-je ajouter que « trop de Twitter tue Twitter ?  » J’ai toujours été impressionné par le nombre de gens que vous suiviez, le nombre de tweets que vous pouviez envoyer, et à chaque fois je me dis : mais comment fait-il pour suivre tout cela ? Dort-il avec son Iphone ?
    Je comprends votre lassitude. Quelques jours de repos tweetesques devraient, à mon avis, vous redonner une vision disons plus… optimiste ! Ce n’est pas quand le Pape vient d’envoyer ses premiers Tweets qu’il faut abandonner le navire ! Avec deux ou trois Tweets par jour – généralement moins – je reste très heureux. Bon courage (bonnes vacances ?)

  • @ Henri Mondion : si j’ai attendu un mois avant de faire état de ma nouvelle pratique, c’est bien aussi pour ne pas réagir sur un coup de tête, un coup de ras-le-bol. Pour ce qui est des personnes que je suis, depuis déjà longtemps, j’ai restreint. Je suis par listes mais, directement, une centaine seulement. Pour le reste, quand on lit vite, qu’on tape vite, un « clic droit – partager sur Tweetdeck », c’est réglé en moins d’une minute.

    Henri Mondion a écrit ::

    Ce n’est pas quand le Pape vient d’envoyer ses premiers Tweets qu’il faut abandonner le navire ! Avec deux ou trois Tweets par jour – généralement moins – je reste très heureux.

    Pour le pape : pourquoi pas, hein. D’autant que je n’ai pas le sentiment qu’il se balade avec son iPhone.

    Sinon, si je n’ai pas quitté Twitter ni Facebook, c’est bien que je ne leur trouve pas que des défauts.

    @ Blogblog : même réponse que ci-dessus.

    @ Henry le Barde : nous sommes d’accord là-dessus. Ce qui m’horripile le plus, c’est bien quand je me rends compte que j’ai ouvert machinalement Twitter ou Facebook, que ce soit sur mon iPhone ou sur mon navigateur.

    Et pour le reste, oui, clairement, au lieu de laisser reposer une réaction à une actualité, de la creuser un peu, de la développer, la nuancer, Twitter invite à se contenter d’une réaction rapide qui, finalement, a tendance à satisfaire sa soif de réaction.

    @ Acvenot : lisez aussi l’article de Vinvin, il en vaut vraiment la peine. Vinvin est un gars qui a du talent. Dans son article, il parle d' »essayer d’être spirituel » mais la plupart du temps, il y parvient. Alors, est-ce mal que d’essayer ? Et puis, à un moment donné, on a plus vite fait de rédiger le tweet qu’on a en tête que de se demander si on doit vraiment rédiger le tweet qu’on a en tête.

  • J’ai supprimé mon compte Facebook il y a quelques mois. Non pas que je devenais accro mais la moralité de cette entreprise laissait à désirer. Vu comment elle se faisait une base de donnée qui valait de l’or et comment elle s’accaparait des droits de propriété intellectuelle de façon rapace. L’idée d’un réseau social n’est pas stupide en elle-même, je ne vais pas refaire le coup que les biens ne sont pas mauvais en eux-même, c’est l’usage que l’on en fait qui est déterminant.

    Et quand je vois le Pape se brancher sur Twitter et appeler à l’évangélisation du Net, je me dis que je devrais m’y mettre moi aussi. Mais ton billet m’arrive dans la gueule comme un avertissement Koz. Du coup, j’hésite.

    AU fait, un vieux discours du Pape sur Twitter riche en enseignements et en conseil m’est revenu. Voir ce lien: http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/01/24/01016-20120124ARTFIG00578-ce-que-benoit-xvi-pense-de-twitter-et-de-google.php

  • d’abord, je fais « amende honorable » pour le tweet vous suspectant de « parano » Depuis, j’ai reçu et regardé pas mal de trucs qui m’ont fait comprendre vos réactions. Tweet : nouveau et trop rapide pour moi ! Facebook, me suis cantonnée volontairement à 70 (?) actuellement, dont plus de la moitié familiale (la jeune génération) ; chiffre qui me permet de garder contact au moins 1 fois par semaine ; j’ai vu, hier, que j’avais 79 abonnés !! Particularité de ma « page » : aucune info perso (intime) ni familiale (pour cela, il y a les mails) ; seulement des « coups de coeur », extrait de lecture, musique etc…partage d’infos (sources vérifiées) ; j’avoue une censure : civitas, salon beige, Solal, islamisation etc… n’ont aucune chance de passer. Dans les commentaires, il y a souvent des pépites qui me font réfléchir et avancer. Ceci dit, il était quand même temps que je découvre votre blog et ceux de vos amis, je commençais à me sentir submergée par les souffrances qui transparaissaient assez souvent ; vous m’aidez à retomber sur mes pieds et à avancer..

  • Ni twitter, ni blog, ni facebook, et je passe malgré tout trop de temps entre internet et les emails.

    Je remercie Koz de m’offrir cet espace de discussion et de dispute sans que j’ai le moindre effort à fournir!

  • Twitter m’a un peu agacé, récemment, c’est vrai. À cause essentiellement de thèmes un peu trop répétitifs.

    Mais finalement il ne faut le prendre que pour ce qu’il est, avec un peu de distance. Un flot, qu’on accroche de temps en temps. Suivre par listes, je n’y arrive pas. Ma TL est un peu encombrée, je me dis régulièrement qu’il faut que je fasse un peu de ménage. Mais finalement, tant qu’on ne cherche pas l’exhaustivité, à remonter toutes les discussions, toutes les TL, qu’on prend un instantané de temps en temps, on découvre des articles à lire, dans des blogs, des journaux — là aussi, on ne peut pas tout lire, on échantillonne —, on frotte et on lime sa cervelle contre celle d’autrui à condition de ne pas trop se prendre au sérieux… Du coup on peut aussi rencontrer des gens formidables, divers, intéressants, qu’on n’aurait sans doute pas croisés autrement, un avocat catho, une légiste d’entreprise, un apple-man, un diplomate baroqueux, un prêtre photographe, un pilier de bistrot, des journalistes, un éditeur, un spécialiste en sécurité informatique… J’en oublie, mais tu en auras identifié la plupart. Quelques échanges donnent envie de se croiser pour de vrai, un jour, sur un continent ou un autre, à l’occasion…

    Facebook je n’en ai jamais trouvé l’usage. Twitter, je crois que je l’ai apprivoisé.

  • et bien douche froide, je viens de m’y mettre et j’avoue que vous êtes l’un de mes premiers abonnements. Je ne me sens pas du tout attiré par Facebook. Il me semble que tweeter est un bel outil pour trouver de l’information si l’on prend le temps de suivre les liens et que la contrainte des 140 peut être intéressante. Merci néanmoins pour la mise en garde… j’attends avec impatience une prochaine retraite pour déconnecter. Et merci encore pour ce lieu où la discussion prend son temps

  • Ça change de la mentalité « Twitt with the best, die with the rest. »

    D’un autre côté, les réseaux sociaux sont une bonne initiation à l’économie d’abondance et à celle de l’attention…

  • Étant entendu que (i) twitter est parfois très casse-bonbons mais que (ii) sans twitter, je n’aurais pas eu le plaisir de te connaître (ainsi que quelques autres sympathiques énergumènes), je décide que tu as raison mais que quand même tu as un peu tort. Par ces motifs, je ne suis pas plus avancée sur l’usage que je dois désormais faire de cet outil.

  • Cher Koz,

    J’y pensais à l’occasion, mais c’est vrai que ce billet est l’occasion où jamais.

    J’ai décidé, entre autres résolutions online, d’arrêter de commenter vos billets, comme je le fais régulièrement depuis 3 ans.

    Parce que « Koztoujours », ça aura été mon twitter à moi par certains aspects. A ma petite échelle de commentateur, hein: j’y passais pas tout mon temps non plus, je pense pouvoir me désintoxiquer sans emmerder un monastère cistercien, ma femme ne menace pas de me quitter parce que je la trompe avec un ami des vaches barbu, et mon fils s’en fout, de toute façon il a deux mois.

    Mais j’arrête quand même, parce que c’est autant de temps que j’aimerais consacrer autrement dans une vie pro et perso en mutation. Et aussi parce que mine de rien, commenter ici a consommé plus que je ne veux bien l’admettre du petit truc dont vous parlez dans ce billet: inspiration, influx, envie d’écrire… Alors même que j’ai des projets d’écriture offline au point mort, modestes mais auxquels je tiens.

    Je reconnais aussi la sorte de vitrine publique à ego que vous décrivez, avec parfois en plus le remord de me dire que je le fais sur un support qui n’y est pas destiné. J’ai eu ici plein de discussions passionnantes, je m’y suis enrichi, mais il y a des questions que je me pose auxquelles je n’ai plus envie d’avoir à répondre. Est-ce-que je viens ici pour m’épanouir ou juste m’étaler, pour essayer d’y être brillant ou me faire briller? D’une manière générale, j’ai envie de consacrer plus de temps aux questions et moins aux réponses que j’essaie d’y apporter.

    J’espère que vous ne trouvez pas que j’en fais trop, mais j’avais vraiment envie de vous dire au revoir, à vous et aux autres commentateurs plus ou moins réguliers. Après tout, j’ai déjà organisé des pots de départ avec des gens avec qui j’avais vécu des choses moins importantes pour moi que ce que j’ai rencontré ici. Et si je ne profite pas que vous vous sentiez tout amour, je risque de rater l’occasion pour un moment, espèce de vieux grincheux.

    Et pour les raisons qui craignent un peu plus, je me rends compte que j’ai besoin de tous vous prendre à partie pour résister à la tentation d’un dernier + 1ème commentaire.

    Voilà. Et comme disait un hobbit qui reprenant la route: « I don’t know half of you half as well as I should like; and I like less that half of you half as well as you deserve. »

    Dieu vous bénisse tous.

  • @ Vivien: Désolé de vous corriger dans votre citation de Tolkien, mais la phrase est déjà assez difficile pour y faire une petite faute de charactère qui change le sens: « and I like less thaN half of you as well as you deserve »

  • Merci pour cette réflexion. A quand en haut de la page Twitter : « Tweeter avec excès comporte des risques »? Comme pour les maniaques du jeu, il faudra bientôt ouvrir un numéro vert. Etre conscient de l’addiction et prendre du recul me paraissent être de bons remèdes. Concernant les tweet-clash dont je ne ne suis pas adepte, chaque fois que j’ai proposé à l’interlocuteur que l’on se rencontre IRL, la conversation est retombée aussi sec. Arme imparable.
    Mais sinon je suis d’accord : Vive les blogs !

  • @Pepito

    C’est bien fait pour vous. Et en plus, je ne suis même pas sûr qu’il ait une faute, j’ai trouvé les deux sur internet et ma version perso est en VF :-p.

  • En tout cas, j’espère vraiment que ce n’est pas ça, Twitter et Facebook, le futur de l’humanité, parce que sinon, ça veut dire que ce futur sera contrôlé en exclusivité par deux entreprises privées. C’est ce que j’aime des blogs : c’est indépendant.

  • @ oomu: Attention aux faux-sens, Twitter et Facebook ne sont pas des outils mais des services particuliers. Le téléphone, le courrier électronique, la voiture personnelle ou de location sont des outils indépendants avec lesquels on peut faire ce qu’on veut. Twitter, Facebook, le taxi ou l’avion sont des services, avec lesquels ont peut faire ce que leurs propriétaires veulent bien qu’on fasse avec. Un outil est neutre et demeure, un service, seulement tant que son propriétaire le veut bien.

  • Sanglier intrépide a écrit ::

    Et quand je vois le Pape se brancher sur Twitter et appeler à l’évangélisation du Net, je me dis que je devrais m’y mettre moi aussi. Mais ton billet m’arrive dans la gueule comme un avertissement Koz. Du coup, j’hésite.

    Il n’y a rien d’automatique. Tout est lié, aussi, à son propre tempérament. Ceux qui, comme moi, sont d’un naturel plutôt extraverti, auront probablement plus de chance de devenir très actif sur Twitter. Egalement pour ceux qui sont très branchés sur leur smartphone. Mais si l’on prend le cas du pape, par exemple, je pense qu’on est assez peinards sur tous les tableaux.

    Bref, entre le pape et moi, il y a tout un éventail de comportements. Ca m’intéressait, simplement, de souligner les aspects négatifs présents également sur Twitter. Généralement, je ne parle que des aspects positifs, mais parce que je m’adresse à des personnes d’emblée très réticentes.

    Lib a écrit ::

    Hé bé.

    Bien content de t’avoir concédé la victoire dans notre unique tweet-fight

    En même temps, j’avais raison. 😉

    @ hipparkhos:
    Nous sommes d’accord. Si je n’ai pas supprimé mon compte (mes comptes), c’est parce que malgré les risques, je continue évidemment de penser qu’il y a des opportunités. Les connaissances en sont une, la possibilité d’interpellation, tout ça…

    @ ghislain : autant lire effectivement une mise en garde dès le début. Si, dans quelques semaines, vous avez l’impression de vous crisper trop facilement sur Twitter, ou d’y être trop souvent présent, vous l’identifierez mieux, peut-être.

    @ Doudette : moi aussi, je t’aime Doudette.

    @ Vivien : et vlan. Ca m’apprendra à lancer des réflexions sur la pertinence du temps passé en ligne. Je peux tout à fait comprendre ton point de vue, même si je n’ai jamais ressenti ta perception comme une manifestation de ton ego. C’est aussi grâce à des intervenants comme toi que les échanges ici sont intéressants et permettent à tous (je l’espère) d’affiner leurs convictions.

    Du coup, je regrette vraiment que tu ne nous rendes plus visite mais si tu en ressens la nécessité, je ne peux que comprendre.

  • Gatien a écrit ::

    Ni twitter, ni blog, ni facebook, et je passe malgré tout trop de temps entre internet et les emails.

    Je remercie Koz de m’offrir cet espace de discussion et de dispute sans que j’ai le moindre effort à fournir!

    +1 sur tous les points.

    @ Vivien:

    Votre com d’adieu est très chouette. Il me bouscule à deux égards: d’abord, évidemment, vous me manquerez. Ensuite et surtout, comme presque toujours, je suis entièrement d’accord avec vous ! Sauf qu’ici c’est plus personnel : je me reconnais beaucoup dans la description de votre état d’esprit. D’où, hum… une certaine remise en question.

    Je ne pense pas adopter une solution aussi radicale que vous, cependant. J’ai commencé par installer ColdTurkey… merci Koz pour la référence.

    Pour le texte exact de la citation géniale de Tolkien – très bien vue dans le contexte ! – je suis 99% certain que Pepito a raison, je vérifierai dans le texte en rentrant à la maison.

    Par contre, Pepito, je crois que vous avez loupé la signification du clin d’oeil de ce taquin de Koz. Je n’en dis pas plus 😉

  • Gwynfrid a écrit ::

    Pepito, je crois que vous avez loupé la signification du clin d’oeil de ce taquin de Koz

    Vous avez raison, j’ai eu sur le moment un sentiment très fort de ne pas comprendre.

  • Koz a écrit ::

    Du coup, je regrette vraiment que tu ne nous rendes plus visite mais si tu en ressens la nécessité, je ne peux que comprendre.

    Merci Koz. Mais je continuerais de te rendre visite, tu sais, je reste un de tes fidèles lecteurs. C’est juste les débats en commentaires par rapport auxquels j’ai besoin de souffler un bon coup.

    Gwynfrid a écrit ::

    Pour le texte exact de la citation géniale de Tolkien – très bien vue dans le contexte ! – je suis 99% certain que Pepito a raison, je vérifierai dans le texte en rentrant à la maison.

    QUE DALLE ! Je ne baisserai pavillon qu’en face d’un parchemin original retrouvé dans un grotte sur les bord de la mer de Rhûn. Et même là, on ne peut exclure une erreur de transcription de Frodon. Il y avait beaucoup de bruit dans cette tente, après tout.

    Pour le reste, je ne voulais faire peur à personne, Koz va me faire la gueule si je lui flingue la moitié de son commentorat. C’est juste moi, et c’est ce que disent les autres en commentaire: on se positionne par rapport à notre vie, notre caractère et on trouve des solutions adaptées. J’ai peur que la solution un peu radicale soit ce dont j’ai besoin, j’ai une sensibilité invraisemblable vis à vis de tous les trucs addictifs. Bonne continuation, donc.

    Et évidemment, vous me manquerez aussi…

  • je ne trouve pas que ce soit mauvais. on s’adapte peu à peu pour trier et perdre moins de temps.
    cette adaptation est juste un peu difficile parfois.

    quant aux blogs, j’ai connu le tien par celui de Edmond puis de David Lerouge, parce qu’à l’époque, les commentaires me tenaient lieu de twitter. Twitter m’a permis de connaître plus vite d’autres blogs; comme Pneumatis, Vieil Imbécile, etc… et aussi quelques trucs pour juste rire.

    les blogs restent l’essentiel, mais twitter est un bon moyen de les faire connaître.
    c’est complémentaire: grâce à vos blogs, j’ai économisé une tonne de tweets hargneux que je n’aurais pas manqué de faire il y a 4 ans. j’ai compris qu’il existait des gens plus apaisés que moi, plus documentés, plus intelligents et plus justes, et j’ai complètement renoncé à avoir un avis sur tout. du moins, j’ai vu mon avis profond bien mieux écrit que ce que je pouvais dire, épuré des trucs épidermiques, et hyper documenté, ici ou sur quelques autres blogs, j’ai un peu pris conscience de ma profondeur de mon ignorance, et vraiment, j’ai appris à mieux partager. ce n’est pas encore parfait, mais j’applique à fond le principe de subsidiarité sur tous les sujets de société qui me paraissent essentiels, je me tais sur les trucs qui ne me concernent pas (comme le droit: j’ai vu que d’autres parlaient mieux que moi!! eh bien ça m’a rassurée, finalement, de le voir. et hop, je ne me suis plus sentie obligée de commenter l’actualité là dessus.).

    bref, vos blogs sont le fond, ils sont vitaux -et je pèse mes mots-, mais twitter m’a permis d’aller plus vite à l’essentiel (même si je garde des parasites aussi, mais je le sais, si c’est pas ça c’est le chocolat…), et si mes tweets immatures m’ont permis d’orienter un jour un petit nouveau immature et énervé comme moi vers ton blog ou celui d’un autre bloggueur de même qualité, alors même mes tweets à moi, agacés et tout, n’auront pas été inutiles.

    bref, tout ça pour dire qu’au delà du stress ou de la gloire que peut représenter un nombre de followers ou de visites, ce nombre représente des petites personnes comme moi qui ont vraiment grandi dans leur capacité à se positionner et à réagir proprement face à des problèmes graves qui jetteraient beaucoup de gens dans une guerre où les armes remplaceraient vite les mots.

    ensuite, il y a les irréductibles personnes de mauvaise foi, et là c’est une question de maturité ou de liberté intérieure, c’est presque une question d’évangélisation, au fond… c’est plus vaste. mais parler comme vous le faites, avec humanité, sur ces sujets est un témoignage qui ne peut que toucher. Jésus lui même s’est bien prononcé sur des questions comme l’adultère, le divorce… des gens le suivaient. des gens suivaient ceux qui le suivaient. puis ils venaient vers lui et ils étaient 5000 hommes.

    le plus dommage, c’est les gens très jeunes ou trop engagés qui ne prendront pas le temps d’ouvrir les liens parce que la recherche de ce qui est juste n’est pas leur priorité. ou pas encore. il y a un temps pour tout.

    mais pour la majorité + ou – silencieuse, même si tout le monde ne change pas d’avis, je suis convaincue que le blog en premier, mais twitter aussi, auront permis de mettre des mots sur des choses et d’affiner leur pensée, ce qui est le seul moyen d’arriver à trouver au final un terrain d’entente comme ça s’était trouvé pour la loi Léonnetti qui tout de même avait remporté l’unanimité : après beaucoup de débats.

    Par contre, là où je te rejoins complètement, c’est sur le fait qu’il vaut mieux bien cadrer notre temps sur twitter, voire pour des gens comme moi se contenter de RT le plus souvent, et ne pas laisser le « curseur » se déplacer sans notre accord, au gré des sympahties ou antipathies. il faut gérer le nombre d’une façon particulière, et c’est vrai qu’on ne parle pas avec 100 000 personnes aussi familièrement qu’on le ferait avec 10. c’est à inventer, à construire, mais le rapport bénéfice/coût, au niveau de toute la communauté, est je crois positif. même si, il ne faut pas l’ignorer, ça coûte plus à certains…

  • Les twitts ne m’ont jamais attiré, alors je ne les consulte pas. Ce qui m’intéresse c’est de lire une pensée argumentée pour m’obliger à avancer dans la mienne. Ne connaissant pas l’usage de ce média je le vois comme un outils pour frimer. Certain aiment se pavaner dans leur BM quand d’autres lâchent quelques mots à qui voudra les ramasser. Qu’on m’explique à quoi ça sert et je peux changer d’avis, avant 15 ans :).

  • Ni blog, ni Facebook, ni Tweeter, ni IPhone, bref rien de tout ça (je vis dans une caverne, à la lampe à huile, et ne voyage qu’en bateau à voile, c’est bien connu), et déjà que de temps perdu sur le Net ! Bien sûr, des discussions passionnantes, une vraie formation personnelle, mais aussi beaucoup de bullshit… dur de faire le tri !
    C’est pour beaucoup une question de tempérament, peut-être, mais une bonne étude critique sur la technique en tant que telle ne fait pas de mal. Certains penseurs, et pas des moindres, s’y sont essayé.

    Sinon, c’est hors-sujet, message pour Koz :
    Benoît XVI vient de publier son discours pour le 1er janvier.
    Un brûlot révolutionnaire ! 😉
    Si tous les blogs, sites, journaux, bulletins paroissiaux, tout media estampillé catholique et/ou de bonne volonté, pouvaient le publier in extenso !!!

  • Bonjour,

    la triste réalité mathématique de la société, c’est que seule une infime majorité d’entre nous aura une vraie influence. Sur 200.000 habitants d’une ville moyenne, il n’y a qu’un maire, qu’un président d’université, et que quatre ou cinq patrons de grande entreprise.

    Alors, parmi tous les autres, certains, et ce sont sans doute les plus sages, serons heureux en jouant aux boules avec leurs amis sous les platanes, ou en entretenant leur jardin. Mais beaucoup d’autres auront quand même besoin de se sentir importants, et rechercherons une illusion d’influence. Facebook et Twitter ne sont que les plus modernes, mais les associations, les supporters de football, les militants politiques sont aussi des machines à satisfaire l’égo.

    Doit-on chercher à apprendre aux gens à se contenter d’un rôle secondaire, ou faut il garder ces « jeux du cirque » ? C’est un débat intéressant.

  • en même temps les huîtres et les entailles ne font-ils pas partie, justement, de ces plaisirs à partager dans la réalité simplement…

  • Twitter, jamais vu l’intérêt. Pour moi, la limite à 140 caractères est injustifiable et rédhibitoire. C’est un média à bannir, qui ne peut que simplifier encore les positions et les opinions. Il n’y a que de mauvaises raisons qui puissent expliquer son succès.

  • canard sauvage a écrit ::

    la triste réalité mathématique de la société, c’est que seule une infime majorité d’entre nous aura une vraie influence. Sur 200.000 habitants d’une ville moyenne, il n’y a qu’un maire, qu’un président d’université, et que quatre ou cinq patrons de grande entreprise.

    Pas d’accord avec ça.

    N’importe quel citoyen bon père, bon mari, bon fils, bon ami, bon collègue a plus d’influence sur ses contemporains que le maire, le président d’université ou le patron lambda. En tous cas, moi, les gens qui ont eu une influence sur ma vie ne sont pas maire, président d’université, ou patron de grande entreprise.

    La société du spectacle donne une importance tout à fait exagérée à la visibilité médiatique. Mais la célébrité n’est pas l’importance.

  • Lib a écrit ::

    La société du spectacle donne une importance tout à fait exagérée à la visibilité médiatique. Mais la célébrité n’est pas l’importance.

    Bonsoir,

    ce n’est pas que la pression médiatique type émission « La nouvelle star ». Pour moi, l’école est encore plus coupable, en faisant croire à la majorité des gens qu’ils ont une opinion intéressante sur l’histoire ou la philosophie, ce qui n’est pas le cas. Je sais que, dans un sens, refaire le monde et avoir un avis sur tout est un élément essentiel de notre culture occidentale. Mais pour moi, avoir un avis sur quelque chose sur lequel on n’a aucun pouvoir est le passeport pour le stress et la frustration.

    D’ailleurs, si j’y réfléchis, je me demande ce que je fais sur ce blog, à m’énerver dans des discussions sur des sujets qui ne me touchent pas directement avec des gens que je ne rencontrerais jamais.

  • Oui nous la plumerons l’alouette l’alouette!…Non nous ne la plumerons pas l’alouette l’alouette !
    Twitter ça gueule comme dans les veillées scoutes, l’amitié en moins.

    Antoine Francois B
    zéro followers sur twitter et heureux quand même!

  • C’est pour ça que j’aime bien l’annonce du compte twitter de @guybirenbaum : « Ce que tu ne tweetes pas te rend plus fort. »

    Adage sans doute difficile à mettre en pratique : il en est à 87 695 tweets (2 x plus que le maître des lieux ;-)), ce qui fait env. 40 tweets par jour depuis 2007.

  • canard sauvage a écrit ::

    Mais pour moi, avoir un avis sur quelque chose sur lequel on n’a aucun pouvoir est le passeport pour le stress et la frustration.

    Oui, ma solution perso a été de devenir libéral. Pour la faire courte, plus le périmètre de l’Etat est réduit, moins il y a de sujets qui concernent les gens, mais sur lesquels ils n’ont aucun pouvoir.

  • @ Lib:
    Waow, tu as réussi à le caser ! Sur un sujet pareil ? Alors là, il m’épate, il m’épate, il m’épate… (pour citer une réplique issue d’un grand classique français).

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