La tentation de Venise

On dit que chacun aurait sa tentation de venise. Ce rêve inaccessible que l’on n’assouvirait jamais. Lorsque le poids des jours se ferait trop lourd. Alain Juppé en avait fait un livre. Voyez, il y a un rapport plus étroit qu’on ne pourrait le croire avec l’objet habituel de ce blog…

Pour ce qui me concerne, j’en suis revenu, malgré tout.

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11 commentaires

  • tout simplement superbe, moi aussi j’ai du faire 5 ou 600 photos lorsque j’y suis allé, mais à l’époque c’était en diapos avec un canon f1. merci pour ce retour à de plus jeunes années, 🙂

  • Faute de livre, tu pourrais faire des book photos ! j’adore celles en noir et blanc !
    Je ne sais plus si c’est à Murano ou Burano où les maisons sont de différentes couleurs et nous avons eu un orage mémorable : Les couleurs étaient magnifiques !
    Mon cher et tendre m’a justement dit hier qu’il souhaitait qu’on y retourne…

  • Koz j’admire ta maîtrise de la technologie WordPress : photos, Deezer, chat box et autres plug ins. Mais pendant que tu passes un week-end dans un monde magique, ici, dans le monde réel la politique internationale tourne à plein régime.
    L’équipe de la femme de François Fillon sauve l’honneur de la France avec une victoire de toute beauté contre ceux qui ont éliminé le XV national à la coupe du monde. Vont-ils représenter le gouvernement lors du match France-Pays de Galles ?
    Va Sarkozy être présent au match France-Italie avec sa femme habillée avec le maillot italien ?
    Va Ségolène Royal être présente à ce match avec une pancarte qui dit : Sarkozy = Pinocchio ?
    Va Bernard Laporte assister au France-Irlande déguisé en leprechaun ?

  • La tentation d’ailleurs, quand ici est décevant ou trop familier ou trop étroit… et revenir car le rêve se nourrit de l’absence.
    Le rêve qui se réalise ressemble au désir, le rêve inaccessible porte en lui une part qui nous dépasse, et la vie humaine est une quête dont l’objet échappe à jamais.
    J’ai été séduite par Rome, j’espère découvrir Venise.

  • Je vais te faire une confidence : moi non plus ! Mais il fonctionne apparemment avec les dernières versions de Internet Explorer et de Firefox, ce qui me semble représenter une assez large part des navigateurs utilisés. 😉

  • Très belle série de photos d’une ville que j’aime particulièrement, que j’ai visitée trois fois et souhaite revoir x fois. Trois livres de photos (entre autres) à conseiller :
    – Venise à fleur d’eau (Fulvio Roiter, chez les bouquinistes)
    – Venise, collection Naya (Böhm éditeur)
    – Vénétie (S.Brook, Bookking international)

    LES TENTÉS DE VENISE

    Venise justement, mais quelques années après, et en famille (…).

    Mère et enfants vont profiter des petites connaissances de papa-guide : préférer les itinéraires bis aux axes principaux, les rues désertes à leurs voisines huppées mais encombrées de touristes, les places où poussent les chats à celles où poussent les piétons. Préférer les premières heures du jour, quand les monuments sont indemnes de papillons à caméscopes. Chercher telle maison perdue des Frari, ses murs vérolés par l’eau du canal portant mille moulinets en plastique, multicolores. L’église où, rien que pour nous, s’éclaire une paisible madone de Bellini. L’Arsenal, qui fait marcher beaucoup avant de donner sa haute beauté solitaire. Cette boutique vouée au papier marbré, tenue par une dame aussi vieille et distinguée que la Sérénissime. Aller quand même au Florian, d’un renom nettement plus justifié que celui du Harry’s Bar où, pour avoir voulu occuper la même banquette fatiguée qu’Hemingway, nous bûmes le baccardi le plus cher de la planète.

    Et surtout, le soir tombant, marcher tranquillement sur la Riva degli Schiavoni, vers le terminus du vaporetto à la pointe de l’île. Attendre qu’arrive le dernier, l’accelerato qui, lentement bien sûr, honorera tous les arrêts, descendant le Grand Canal de palais en palais sortis de la nuit pour donner leurs façades. Nous sommes seuls à bord avec des Vénitiens, redevenus maîtres de leur ville, qui n’en aiment que mieux l’offrir à nos enfants courant heureux aux deux bords du bateau selon les débarcadères.

    (La boutique existe toujours, elle s’appelle la Legatoria Piazzesi)

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