Photos | Camarades Cantaliennes

« Ah vaches ! ». Le cri de mon fils a retenti à chaque vache croisée lors de notre passage en vallée de la Jordanne. Autant dire que le cri fut fréquent. Le Cantal ne pouvait m’offrir davantage d’occasions d’observation. J’ai alors pris les pires risques pour vous rapporter ces clichés, bravant sans crainte clôtures électriques, mères anxieuses et taureaux aux aguets.

Faites place…

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Nous commençons, donc, par un hommage aux camarades cantaliennes de la jurassienne qui orne le fronton de ce blog, avant d’admirer, d’ici quelques jours, le paysage.

Notez que, pour mieux apprécier les photos, vous pouvez cliquer sur « planche contact », puis sur chacune d’entre elles individuellement.

[edit : finalement, non, je préfère commencer par l’affichage de la planche-contact. Mais vous pouvez cliquer sur « diaporama ».

[maj 15:24 : si vous ne l’avez pas déjà fait, téléchargez Firefox !!! Internet Explorer est incroyablement lent et pixellise mes photos. ]

[maj 23.12.08 : j’ai changé de viewer. Oubliez tout ce que j’ai dit.]

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39 commentaires

  • J’aurais du me douter, que derrière tant d’intelligence se cachait l’influence bénéfique du Cantal !

  • C’a pris du temps à charger, mais elles sont belles les photos. Kozette 13, click, crochet à droite, olé!

  • Je vote sans réserve pour la 7 !
    Ah, se curer les nez avec sa langue … c’est pas donné à tout le monde hein !

  • Welcome back, Koz.

    La première photo est superbe.

    Je vois que tu n’as pas perdu la main pour le teasing 🙂

  • Salut à tous et à toutes !

    Saint-Gérons, je comprends de votre commentaire que je vais être – si cela est seulement possible – encore plus intelligent désormais, ce passage dans le Cantal étant le premier.

    Olivier : ce n’est absolument pas ce qu’elle faisait. En tout cas, c’est ce qu’elle m’a dit.

    Tara : je suis pour l’éclectisme. J’ai les 2.

    Pepito : sans le lecteur flash, en vignettes, ça devrait mieux marcher.

    Laurent : y’a aussi un taureau.

    Carredas : effectivement. L’une et l’autre étaient véritablement curieuses et craintives, sachant toutefois que maman veillait. Elle a d’ailleurs fait mine à plusieurs reprises de s’approcher, le tout en présentant les cornes… Même si je n’ai jamais été chargé par une vache (hormis en espagne dans un encierro, mais je n’étais pas le seul), j’ai tout de même préféré vérifier la distance qui me séparait de la clôture électrique. D’autant qu’après, c’est le gros papa qui a débarqué. Mais lui s’en foutait. Ah les pères…

    Philo : je suis un peu moins content de mes paysages. Non que le paysage n’ait pas été sublime, mais que mes photos ne sont pas forcément à la hauteur.

  • Merci Delphine.

    Teulio, non, pas indiscret. J’ai un Nikon D70, avec un objectif Nikkor 18-70 assorti sur un certain nombre de ces photos d’un filtre polarisant + un télé Sigma 70-300.

  • Superbe ! La Kozette, la Kozette 2, la Kozette 6, la kozette 4, la Kozette 8 sont vraiment géniales.

    Par contre, j’ai quelques inquiétudes sur la signification des numéros dans les oreilles des mignons petits veaux. Mais j’aime bien le veau ceci-dit…

  • Tiens, une vache libérale.

    SRL, j’aime assez, aussi, les Highlands. Mais je reconnais volontiers que la Salers est de toute beauté. Le Salers aussi. A vrai dire, mes deux photos préférées sont peut-être celles qui offrent un contraste entre le pelage de la vache et celui du taureau : celle-ci et celle-là.

    Epo, oui… Allez, rassure-toi, dis-toi que ce sont des génisses, et qu’elles ne seront que des vaches à lait. Ou des veaux, qui seront de splendides taureaux régnant sur le troupeau…

  • Koz, tu as un talent indéniable de photographe (ce qui pourrait être une cause de jalousie mortelle si je savais ne serait ce que faire marcher le zoom… et accessoirement posséder un appareil) !

    Je pense que ma préférée est la 10, assez mignonne. J’en parle à mon psy dès ce soir.

    A bientôt !

  • Les Salers sont parmi les belles vaches. Certaines photos sont d’une grande beauté. Ont-elles été retouchées pour trouver certains contrastes ?

  • Oui. D’une part, le filtre polarisant, utilisé sur certaines, renforce les contrastes en supprimant les reflets (grosso modo). D’autre part, j’utilise effectivement des logiciels de retouche (lightroom si j’ai shooté en raw, photoshop sinon). Je le fais et le dis sans complexe puisque, pour moi, c’est – en moins poétique – très exactement ce que l’on faisait en labo auparavant. J’essaie toutefois de restituer un contraste naturel, puisqu’en fin de compte, l’image brute saisie par l’appareil n’est pas forcément celle qui correspond le mieux à ce que l’on a vu.

  • Mais d’où vient cette passion bovine ?

    Pas que je m’en plaigne, ni que ça revête une quelconque importance, puisqu’au final cela nous profite, mais tout de même.

    Un goût pour la mythologie (Europe) ? Une lactophilie névrotique ?

  • Je dirais pêle-mêle l’évocation de nos campagnes, le fait que cela soit tout de même l’un de nos plus gros animaux domestiques, la diversité, la placidité et l’anti-modèle (y’en a qui affichent un aigle, un léopard, un requin même, moi, j’aime les vaches).

  • Aucun rapport avec « Les Français sont des veaux » ? J’avais cru que c’était aussi une façon pour toi de montrer que tu ne te prétends supérieur en aucune façon et que tu n’entends que donner ton avis et non une leçon magistrale.

  • placide, placide, placide du museau, ouais !

    Moi qui ai vécu une charge de vaches noctambules, je suis bien content d’avoir trouvé un arbre !

    Mais bon. J’ai fortement soupçonné le fils du fermier local d’avoir malencontreusement laissé tomber sa réserve de champignons non homologués. Parce que sinon, j’abonde.

    Quoiqu’en type de contre-modèles, l’âne démocrate américain se pose là.

  • Qui aime les vaches connait les drôles de vaches de Michel Cambon…
    J’aime bien la marsupilavache, vache génétiquement modifiée, au pelage jaune tacheté de noir dont la (très très) longue queue se termine en noeud redoutable pour les mouches.
    J’ai cherché une image sur internet mais n’en ai malheureusement point trouvé…

  • « J’avais cru que c’était aussi une façon pour toi de montrer que tu ne te prétends supérieur en aucune façon et que tu n’entends que donner ton avis et non une leçon magistrale »

    C’est aussi, il est vrai, quelque chose que j’aimerais que certains retiennent davantage. Mon blog, c’est aussi « moi en construction ». Ecrire m’aide à réfléchir (comme le dit Beigbeder – eh oui – « j’écris pour savoir ce que je pense), confronter ce que j’ai écrit à vos réactions également.

    Et certes, afficher une vache est aussi une façon d’afficher un animal qui ne fait preuve d’aucune présomption, à l’opposé desdits aigles, léopards et requins (outre le fait qu’ils sont terriblement plus emmerdants à photographier).

    En revanche, non, je pense pas que les français sont des veaux. Les occidentaux, en revanche…

  • En reprenant la citation de De Gaulle, je voulais dire que c’était une façon pour toi de te situer dans la masse, donc de ne pas te prétendre supérieur. Je ne te crois certainement pas méprisant envers les autres, sinon je ne t’apprécierais pas autant, d’ailleurs. 😉

    Cela dit, on a beaucoup interpété cette phrase de De Gaulle comme du pur mépris, alors que je crois que c’était plutôt soit de l’impatience, soit la rage d’être comme Cassandre, de prévoir sans être cru.

  • Ces vaches ont dans leur regard prétendu bovin une “humanité” que n’ont pas certains humains.

    Et puis, une vache avec ses cornes est vraie, pas transformée en machine à cuir, à lait et à bifteck par nos champions de l’élevage intensif.

    Connaissez-vous la Nantaise, une race qui a failli disparaître ?

    Tous les ans en septembre, est donnée une fête en son honneur, à Plessé (44).

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