Taquin Bockel

Ta ta ta, je l’avais écrit en novembre 2006, que j’aimais bien la démarche de Bockel, lui qui était pourtant encore au parti socialiste. Je l’avais écrit de Bockel, je l’avais écrit de Hirsch, aussi. Voyez que, si vous cherchez la cohérence de leur parcours, vous n’avez qu’à me demander : ils l’ont puisée dans la lecture de mon blog.

Voilà que Bockel a lancé son parti, hier, et qu’il porte le fer contre ses anciens camarades. Un fer brûlant dans une plaie vive.

Alors que le Parti Socialiste est engagé dans un processus de rénovation qui semble assez méchamment patiner, ignoré par les éléphants et débiné par les rares présents, Jean-Marie Bockel a sorti son panneau (lire l’article). Ils cherchent la gauche moderne ? Eh bien, ils l’avaient dans leurs rangs et s’ils veulent bien se donner la peine de suivre la direction…

Et voilà, grands dieux, qu’il utilise la rose, mais une rose moderne, une rose stylisée. A côté, le logo du PS prend une couleur post-stalinienne inimitable. Comme on s’habitue à tout, cela ne nous frappait plus mais, voyant ce que pourrait être leur logo et ce qu’il est encore, l’incapacité du PS à tourner la page Mitterrand est flagrante. C’était, pourtant, il y douze ans.

Je vois ce logo et des noms me viennent en tête : Epinay, Programme Commun. Je vois François Mitterrand et George Marchais marchant ensemble en tête de cortège. Oui, c’est 1/4 de siècle que se prend le PS…

Je ne sais pas quelle sera la pérennité de ce parti, qui dépendra beaucoup de la capacité du Parti Socialiste à se rénover effectivement, ce qui ne paraît toujours pas gagné, sauf pour lui à accepter la scission. Quant à Jean-Marie Bockel, il ne peut pas lui arriver bien pire que le traitement que ses camarades lui réservaient jusqu’alors ? Etre solitaire, isolé, marginalisé ? L’avenir le dira. Mais c’était déjà son lot jusqu’ici.

Quant aux convictions, je crois qu’elles n’ont guère changé :

« Parce que nous avons besoin d’une nouvelle culture politique.

Parce que nous avons besoin de propositions et de pratiques ancrées dans un discours de vérité, de responsabilité et d’efficacité :

Nous portons l’exigence d’une politique pragmatique, attentive aux résultats, à ce qui marche et à ce qui répond à la demande sociale.

Nous défendons la nécessaire alliance entre les libertés et les solidarités. Contre les excès du capitalisme et pour tirer le meilleur parti de la mondialisation, nous croyons aux vertus d’un libéralisme authentiquement social, attentif par ses régulations à la justice et à l’égalité.

Nous croyons à la possible synthèse de l’efficacité économique, du progrès social et de la préservation environnementale.

Nous assumons le choix d’une économie de marché solidaire, fondée sur une croissance durable et innovante, sur la vitalité d’entreprises responsabilisées, sur une politique de l’emploi conciliant fluidité et sécurité, sur de fortes incitations favorables à l’augmentation du pouvoir d’achat et à la résorption de la précarité.

Nous souhaitons mettre en mouvement la société et les territoires, partager la souveraineté et promouvoir une nouvelle démocratie sociale et politique. Réforme des pouvoirs publics, décentralisation, participation des salariés, généralisation des accords contractuels, rôle accru du Parlement, nouveaux droits et outils conférés au citoyen : autant de leviers pour donner à notre démocratie toute sa vitalité.

Nous voulons garantir les solidarités sociales et territoriales, défendre des services publics rénovés et lutter pour l’égalité réelle.

Nous croyons à la responsabilisation, au refus de l’assistanat et de la victimisation, à l’échange des droits et des devoirs.

Nous portons le projet d’une République laïque unie dans sa diversité, d’une France plurielle, ouverte à l’Europe et au monde. »

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50 commentaires

  • Cher Koz,

    Pouvez-vous réfléchir à cette question (qui n’est pas une boutade) que j’ai posée à François Goulard :
    Peut-on être sarkozyste de gauche quand on était non-sarkozyste de droite ?

  • Goulard est donc passé à gauche ?!
    Vous ne devriez pas lui poser de questions compliquées. Pas sûr qu’il suive. Là, je suis sûr que vous lui avez occupé la journée.

    A part cela, j’aimerais savoir de qui vous parlez. Bockel était non-sarkozyste, de gauche. Il est maintenant sarkozyste de gauche. Donc, ça ne peut pas être lui.

    Moi, j’ai toujours refusé de me dire sarkozyste et parfois, même, ça me fait ch braire de me dire de droite mais bon, soit, simplifions : je serais plutôt sarkozyste de droite. Donc ça ne peut pas être moi.

    En revanche…

    François ?

  • Que veut dire être « de gauche » pour vous ?
    Qu’est-ce qui fait la différence entre vous qui êtes de droite, et Bockel qui serait de gauche selon vous ?
    Ou placez-vous la ligne de démarcation ?
    Pour moi, être de gauche, c’est être pour plus de redistribution de la richesse.

  • La gauche moderne serait donc à droite ? J’avoue que tout cela me donne un peu le vertige, mais l’essentiel est sans doute d’avoir un beau logo tout neuf…

  • Bonjour,

    Ce manifeste me laisse une drôle d’impression.

    Sur le fond, ce qui y est dit est très intéressant, on sent bien que c’est autour de ces axes (en particulier la reconnaissance du rôle du marché) que le PS devrait se retrouver pour proposer quelquechose de crédible aux français et l’on se dit que son seul tort a été d’avoir eu raison trop tôt (tout du moins du point de vue du PS).

    Pour autant, j’ai du mal à y voir autre chose qu’une baudruche. Tout d’abord, Bockel a de réelles difficultés à se trouver un espace politique : au sein du PS lorsqu’il y était, il ne parvenait pas à s’extraire de son Aventin et aujourd’hui, au sein du Gouvernement, il est difficile de trouver une trace de son action.

    Pour exister réellement, son parti va devoir se trouver des candidats, puis des élus lors des municipales, qui devront bien faire alliance avec quelqu’un qui ne pourra être que l’UMP. Reste alors la contradiction de départ : il est difficile de vouloir rénover la gauche tout en étant un supplétif (même pas nécessaire) de la droite.

  • @françois

    c’est marrant, à la fin de la lecture de la profession de foi de ce nouveau parti, je me disais que ça m’allait plutôt bien : je me retrouve complètement dans votre remarque !

    @Jeff:

    Oui, les symboles comptent, surtout en politique. Mais l’essentiel, c’est plutôt des phrases comme :

    « Nous portons l’exigence d’une politique pragmatique, attentive aux résultats, à ce qui marche et à ce qui répond à la demande sociale. »

    « nous croyons aux vertus d’un libéralisme authentiquement social, attentif par ses régulations à la justice et à l’égalité »

    « Nous croyons à la responsabilisation, au refus de l’assistanat et de la victimisation, à l’échange des droits et des devoirs. »

    Après, bien sûr, faut voir à l’usage… mais en tout cas, une gauche comme celle-là me va très bien, et permettra de faire avancer le débat (j’espère).

  • [quote comment= »63247″]La gauche moderne serait donc à droite ? J’avoue que tout cela me donne un peu le vertige, mais l’essentiel est sans doute d’avoir un beau logo tout neuf…[/quote]

    Non, non, certainement pas. Avoir une ligne politique, c’est bien plus essentiel. Qu’elle soit claire est encore mieux.

    Le PS, lui, il a le vieux logo tout moche, et pas de ligne politique.

    [quote comment= »63249″]Ah, il n’est pas mal le logo, effectivement. Il est, comment dire, moderne…[/quote]

    Ca, c’est sûr, ça doit faire chier les forces de progrès, de se faire piquer « moderne ».

    [quote comment= »63250″]Pour autant, j’ai du mal à y voir autre chose qu’une baudruche. Tout d’abord, Bockel a de réelles difficultés à se trouver un espace politique : au sein du PS lorsqu’il y était, il ne parvenait pas à s’extraire de son Aventin et aujourd’hui, au sein du Gouvernement, il est difficile de trouver une trace de son action.

    Pour exister réellement, son parti va devoir se trouver des candidats, puis des élus lors des municipales, qui devront bien faire alliance avec quelqu’un qui ne pourra être que l’UMP. Reste alors la contradiction de départ : il est difficile de vouloir rénover la gauche tout en étant un supplétif (même pas nécessaire) de la droite.[/quote]

    Je partage vos réserves. Non que je ne souhaite pas à Bockel de réussir mais je doute qu’il parvienne à réunir beaucoup de monde dans une ligne de gauche, soutenant Sarkozy. Je peux me tromper. Il semble qu’il y en a.

    En revanche, je ne formulerais pas comme ça votre premier paragraphe. Pourquoi « s’extraire de son Aventin » ? Puisque vous dîtes que son seul tort aura peut-être été d’avoir raison trop tôt. Il est simplement resté fidèle à ses convictions. Et il a supporté d’être marginalisé et considéré comme un dangereux libéral pendant des années au PS. Je n’ai jamais perçu (peut-être pour avoir trop peu fréquenté le PS) qu’il ait une attitude hautaine. Peut-être rigoureuse, mais est-ce un mal ?

    Quant au gouvernement, il est un peu plus vrai que l’on ne peut pas dire que son action explose de visibilité.

  • Ah oui qu’il est beau ce logo et tellement ringard celui du PS. Bravo, voila le débat placé exactement au bon niveau. C’est vrai que la droite URD / RPR / UMP a le sens du rebranding, et il serait injuste de lui retirer ça.

  • [quote comment= »63241″]Pour moi, être de gauche, c’est être pour plus de redistribution de la richesse.[/quote]
    Ca c’est l’ancienne gauche. Ca sous-entend être interventionniste et vouloir prendre aux riches.

    La gauche moderne, c’est vouloir plus de richesse pour les pauvres, c’est tout, sans ces sous-entendus.

    Mais pour Jeff, apparemment, ne pas vouloir nuire aux riches c’est être de droite. Je comprends son vertige.

  • [quote post= »534″]La gauche moderne, c’est vouloir plus de richesse pour les pauvres, c’est tout, sans ces sous-entendus.[/quote]

    Est-ce que ça sous entend que la droite veut « moins de richesse pour les pauvres » ou bien « plus de richesse pour les riches » ?

  • [quote post= »534″]En revanche, je ne formulerais pas comme ça votre premier paragraphe. Pourquoi “s’extraire de son Aventin” ? Puisque vous dîtes que son seul tort aura peut-être été d’avoir raison trop tôt. Il est simplement resté fidèle à ses convictions. Et il a supporté d’être marginalisé et considéré comme un dangereux libéral pendant des années au PS. Je n’ai jamais perçu (peut-être pour avoir trop peu fréquenté le PS) qu’il ait une attitude hautaine. Peut-être rigoureuse, mais est-ce un mal ?[/quote]

    Etre fidèle à ses convictions, c’est très bien.

    Mais, quand on est un homme politique, essayer de les faire partager dans le cadre d’un débat, c’est encore mieux. Là, je dois dire que de mes années de militant au sein du PS, je ne conserve pas de souvenir d’implication particulière du courant animé par Bockel, hormis la contribution traditionnelle d’avant congrès.

    Evidemment, se faire entendre dans un parti, cela n’est pas facile quand on y est minoritaire, mais après tout, c’est le jeu. Par ailleurs, la distance entre Bockel et les Strauss-Kahniens était-elle si grande ?

    Je sais qu’il est toujours facile de vouloir refaire le match après coup, mais il me semble que Bockel avait des coups à jouer pour mieux se faire entendre au sein du PS et qu’il n’a pas su jouer sa chance, peut-être pour pouvoir se complaire dans la posture de l’incompris.

  • [quote comment= »63257″]Ah oui qu’il est beau ce logo et tellement ringard celui du PS. Bravo, voila le débat placé exactement au bon niveau. C’est vrai que la droite URD / RPR / UMP a le sens du rebranding, et il serait injuste de lui retirer ça.[/quote]

    J’aime bien le côté attrape-PS de ce billet.

    [quote comment= »63260″][quote comment= »63241″]Pour moi, être de gauche, c’est être pour plus de redistribution de la richesse.[/quote]
    Ca c’est l’ancienne gauche. Ca sous-entend être interventionniste et vouloir prendre aux riches.

    La gauche moderne, c’est vouloir plus de richesse pour les pauvres, c’est tout, sans ces sous-entendus.

    Mais pour Jeff, apparemment, ne pas vouloir nuire aux riches c’est être de droite. Je comprends son vertige.[/quote]

    En même temps, Liberal, OlivierA est de la gauche de la gauche, ce qui lui donne une vision de la gauche assez à gauche, if U see what I mean.

    Etre pour la « redistribution des richesses », ça sous-entend effectivement qu’il y aurait une illégitimité à en détenir. Dommage d’en faire un principe.

    Et Liberal a bien raison : qu’est-ce qui, in fine, est préférable pour les pauvres, un accroissement général de la richesse ou une redistribution de la richesse existante ? Ce qui, soit dit en passant, parce que tout le monde n’a pas vocation à se casser le cul pour les autres, peut avoir un certain effet stérilisant pour un pays, en dissuadant les « riches » de trop en faire.

    Je crains OlivierA, que vous n’ayez une vision très malthusienne et étriquée de la gauche. J’en ai croisé qui se croyaient au PS et ne pensaient pas comme vous. Ils devaient ignorer qu’ils étaient de droite.

  • [quote comment= »63260″]Mais pour Jeff, apparemment, ne pas vouloir nuire aux riches c’est être de droite.[/quote]

    Ca, c’est vous qui le dites, pas moi. Personnellement, pour essayer d’aller dans le sens des propos que vous me prêtez, je dirais seulement que la réduction d’inégalités trop énormes me semble être toujours un objectif pour la gauche.

    Ce que je voulais seulement suggérer, c’est que si la gauche « moderne » est de droite et que, par définition, la gauche « ancienne » a vocation à disparaître, logiquement, il n’y aura bientôt plus de gauche. Je comprends que ce scénario vous plaise, comprenez en retour qu’il me donne un peu le vertige…

    Mais je n’y crois pas trop. La nature ayant horreur du vide, si le PS se rangeait derrière Bockel par exemple (c’est-à-dire, de fait, à droite, à moins que vous estimiez que le gouvernement Sarkozy n’est pas à droite, mais là, les mots n’ont plus de sens), cela ouvrirait un boulevard à Besancenot. Et là, je doute que cela vous séduise.

    En conclusion, je crois plutôt que la confusion actuelle née de l' »ouverture » sarkozyste et de l’inaudibilité du PS n’aura qu’un temps.

  • Moi, je serais Bockel, j’y irais carrément et je dirais tout de go que Sarkozy mène une politique moins à droite que ce que souhaitent la plupart des têtes pensantes du Parti socialiste (et plût aux mânes de Jaurès que ce ne fût pas vrai). En tout cas, en passant chez Sarkozy, Bockel a légèrement infléchi son argumentaire vers la gauche: son discours était beaucoup plus ouvertement libéral quand il était au PS…

  • Pour préciser ma pensée, je n’ai absolument rien contre « les riches » et je pense même qu’il en faut. Simplement, quand un PDG gagne 300 fois plus qu’un smicard, je trouve que c’est un peu « too much ». Et quand je vois que les 800 personnes les plus riches du monde détiennent autant de richesses que les 800 millions les plus pauvres, je pense qu’il y a quelque chose qui ne va pas. Mais je dois être ringard…

  • @ Koz,

    Ce que vous appelez les « convictions » de Bockel, et que vous citez, pourraient à mon avis être signées aussi bien par Sarkozy, par Bayrou ou par Royal, pour ne prendre que les trois principaux candidats à la dernière présidentielle. Qui pourrait ne pas être d’accord avec ces évidences, à part aux extrêmes ?

  • Voilà, Yogi. Et puis les autres, en fait, ce sont des vilains vilains qui n’adhèrent pas à la devise républicaine.

    Jeff : à la bonne heure. On sera ravi quand le PS l’assumera, et l’écrira. Ca permettra d’avancer. Mais il est vrai qu’il compte des extrèmes en son sein même et qu’il a du mal à s’en débarrasser.

  • Jeff,
    J’étais un peu provocateur dans mon premier commentaire.
    Mais pour répondre au vôtre, je pense que si Besancenot a du succès, c’est en grande partie à cause du PS. En tenant un discours très antilibéral et en se gardant bien (heureusement) de l’appliquer quand il était au pouvoir, le PS a crédibilisé la LCR tout en lui offrant un immense appel d’air.

  • [quote comment= »63291″]Jeff : à la bonne heure. On sera ravi quand le PS l’assumera, et l’écrira. Ca permettra d’avancer. Mais il est vrai qu’il compte des extrèmes en son sein même et qu’il a du mal à s’en débarrasser.[/quote]

    Je pense que l’on pourrait retrouver, quasiment mot pour mot, ce type de profession de foi dans le programme de Ségolène Royal… Voire même dans la manière d’exercer le pouvoir de Lionel Jospin, entre 1997 et 2002.

    Sinon, à propos des extrêmes, à chacun les siennes… Et je ne vous envie pas les vôtres.

  • puis-je noter que je vous parle ps et que vous me repondez ‘individualités’ ? je pensais que vous me trouveriez le doc irrefutable prouvant que le ps assume. je vois que même big jeff s’avere incertain.

    quant aux extrêmes, ceux de la droite sont a l’extérieur du parti majoritaire.

  • gauche moderne…???
    des que je vois le mot « moderne »,
    je respire l’appel au « sens de l’histoire »
    je me demande ce qu’on n’ose pas dire et cherche à nous vendre
    sous prétexte de « modernité »

    je sors mon revolver…

  • [quote comment= »63320″]puis-je noter que je vous parle ps et que vous me repondez ‘individualités’ ? je pensais que vous me trouveriez le doc irrefutable prouvant que le ps assume. je vois que même big jeff s’avere incertain.

    quant aux extrêmes, ceux de la droite sont a l’extérieur du parti majoritaire.[/quote]

    Vous me parlez PS et je vous réponds leaders du PS (et pas individualités isolées), représentant la ligne majoritaire et la seule susceptible d’accéder aux responsabilités ; cela me semble avoir du sens.

    Les extrêmes de la droite à l’extérieur de l’UMP ? Toutes, vraiment ? En êtes-vous bien sûr ? Vous devez donc classer Jacques Myard ou Christian Vanneste, par exemple, parmi les modérés… A tout prendre, je préfère largement et sans hésitation la compagnie de Jean-Luc Mélenchon.

  • Ce que le gouvernement Sarkozy a démontré de façon éclatante, c’est bien qu’il n’y a ni droite ni gauche en France. Sarkozy gouverne au centre, avec des personnalités des deux bords, sans que ça pose le moindre problème. Il y a un large consensus au sein de la classe politique sur le modèle économique et social. Ce qui est normal, c’est le cas dans toute l’Europe. Il n’y a qu’aux Etats-Unis que le bipartisme représente un véritable choix de société, et encore. Le bipartisme européen vise à faire alterner les hommes au pouvoir, et un peu les méthodes; il correspond à des cultures de fonctionnement un peu différentes. Nous avons du mal à adopter cette vision du politique, parce que nous continuons à élire tous les 5 ans le Roi de France. Ailleurs, ils élisent un technicien, ça leur paraît normal de discuter technique.

    Mais dans la vie politique française, ça ne vaut pas la peine de se battre si ce n’est pas pour une vaste idéologie englobante. Alors ils s’inventent des postures de communication dans lesquelles ils apparaissent comme des représentants de forces historiques adverses.

    Le mérite de Sarkozy a été de mettre cette comédie à nu.

  • pas d’accord avec FC: je pense que sarkozy est un homme de droite, qui gouverne en fonction d’une vision tres classique de la droite: permettre aux riches de gagner plus, de moins participer aux charges communes permettra certainement aux pauvres de glaner quelquechose , certains diraient des miettes, dans la sphère économique ( à la production, les heures sup),
    plutôt que dans le domaine social (la redistribution, l ‘ »assistanat »).
    si cela marche tant mieux, sinon tant pis…
    la gauche part du postulat inverse… c’est en donnant du pouvoir d’achat aux plus modestes qu’on fait marcher l’économie, les ruches en profiteront peut-être, mais c’est un effet latéral ( pervers, dégât collatéral pour être plus polémique).
    sur le long terme, sans être un spécialiste, j’ai l’impression que le développement éco s’est plus fait à partir des salaires des ouvriers (le fordisme) que des fortunes des rentiers, souvent en partie cachées et improductives….
    là je lance le débat pour quelques posts ici….

  • [quote comment= »63330″]gauche moderne…???
    des que je vois le mot « moderne »,
    je respire l’appel au « sens de l’histoire »
    je me demande ce qu’on n’ose pas dire et cherche à nous vendre
    sous prétexte de « modernité »

    je sors mon revolver…[/quote]

    Ben voyons… Après avoir respiré l’appel au « sens de l’histoire », ne vous arrêtez pas en si bon chemin, inspirez… expirez… inspirez… expirez, et calmez-vous.

    Parce que voyez-vous, de la même manière, certains appels à la modernité, sur certains sujets, me hérissent. Je crains que ce ne soit pas les mêmes.

    On sort tous nos revolvers ?

    Votre commentaire est un peu ridicule, même si nous sommes d’accord, in fine, moderne » ne veut rien dire.

  • [quote comment= »63420″]Votre commentaire est un peu ridicule, même si nous sommes d’accord, in fine, moderne » ne veut rien dire.[/quote]

    Le gros avantage du mot « moderne » dans ce contexte c’est que 10, 20, voire 100 plus tard, tu es toujours plus « moderne » que les autres. 😉

  • D’ailleurs, il m’est venu entretemps une idée, qui m’a malheureusement échappé tout à l’heure. C’est que « gauche« , c’est un peu pareil, ça ne veut rien dire. Ca n’a de sens que tant que les autres ne se déplacent pas.

  • je suis content de l’entendre dire: nous sommes tous d’accord, « moderne » ne veut rien dire, en fait ce mot essaye de susciter l’adhèsion sur une base irrationnelle,
    en rejetant, sans analyse les autres avis car « ringards, passéistes, dépassés… »
    je ne vois pas mon ridicule….moderne est en général lié au mot adaptation pour dissumuler une analyse qu’on n’ose pas porter…
    par moment je me sens très « tradi » (excuse-moi polydamas)
    quant au sens de « gauche », mon post précédent donnait une piste de réflexion, mais il est vrai que là aussi il ya du « relativisme »…

  • [quote comment= »63290″]Etre « de gauche », ça veut dire aspirer à liberté, égalité et fraternité, non ?[/quote]

    Ca, mon cher, ce n’est pas plus être de gauche que de droite ou du centre, c’est tout simplement la devise de notre chère république au cas où vous l’auriez oublié… autant de droite que de gauche ! (N’oubliez pas d’enlever les extrêmes, de Le Pen à Besancenot en passant pas Bové et le PC…). Pour résumer et faire simple (ça a l’air d’être nécessaire), « liberté, égalité, fraternité », ca va du PS à l’UMP en passant par le MoDem, le nouveau centre…

    Arrêtez donc ce hold up. « La gauche n’a pas le monopole du coeur » 😉

    Mais la gauche existe-t-elle encore ? Qu’est-ce que ce serait d’être de gauche aujourd’hui selon vous si ce n’est obéir à une espèce de dictature de la bien-pensance politiquement correcte empêtré dans ses tabous et ses contradictions ?

  • @koz le revolver est une parodie de goebbels avec la culture…
    s’il est ridicule, beaucoup de caricatures, de comparaisons symboliques le sont de même
    je peux dire aussi que la modernité est la vacuité , le dégré zéro de la pensée…destiné avant tout à tromper, puis à être démodé
    @pierre c’est étonnant de se demander si la gauche existe encore et de dire dans la même phrase qu’elle exerce une espèce de dictature de la bien pensance…
    personnellment je situe la pensée unique plutôt à droite qui nous rabache à tout moment ses credos liberaux
    mais c’est connu, la pensée unique, la bien pensance obligée,
    c’est l’autre , toujours

  • [quote comment= »63497″]Pour résumer et faire simple (ça a l’air d’être nécessaire), « liberté, égalité, fraternité », ca va du PS à l’UMP en passant par le MoDem, le nouveau centre…[/quote]
    Certes mais le poids relatif et l’interprétation de chaque terme varie grandement d’un bout à l’autre de l’éventail politique. Le renard libre dans le poulailler libre est un bon exemple. Quant à la revendication de fraternité, je la verrai plutôt d’un côté.

    [quote comment= »63497″]Qu’est-ce que ce serait d’être de gauche aujourd’hui selon vous si ce n’est obéir à une espèce de dictature de la bien-pensance politiquement correcte empêtré dans ses tabous et ses contradictions ?[/quote]
    On pourrait vous dire tout aussi bien que c’est une excellente définition de la droite. Cet « argument » ne mène nulle part.

  • @ Yogi
    « Quant à la revendication de fraternité, je la verrai plutôt d’un côté »

    Parce que « Je n’aime pas les riches », c’est fraternel ?

  • Eh bien je trouve que ce logo moderne, l’est.
    beau, simple, doux tant par la couleur que par les lignes.
    il représente un « truc » sympa.
    l’autre, l’ancien , peut être parce que je l’ai trop vu, me semble ringard.
    d’abord ce pong refermé sur la rose ( même pas belle ), me paraît correspondre à une image de renfermement sur soi même, de crispation sur une idéologie.
    en plus le nouveau Logo est rose… La rose ancienne est rouge…
    bref, si je décortique ces deux logos à l’aune de mon esprit de sarkosyste de droite ( j’assume ) je préfère nettement le nouveau à l’ancien.

    Ensuite, j’aime assez ce manifeste, hormis ces passages :

    —> »Nous souhaitons mettre en mouvement la société et les territoires, partager la souveraineté et promouvoir une nouvelle démocratie sociale et politique. Réforme des pouvoirs publics, décentralisation, participation des salariés, généralisation des accords contractuels, rôle accru du Parlement, nouveaux droits et outils conférés au citoyen : autant de leviers pour donner à notre démocratie toute sa vitalité. »
    Je n’ai toujours pas compris pourquoi un propriétaire ( d’une entreprise, d’un terrain, d’une usine ) devait partager son bien avec ses salariés et en fait n’être le détenteur que des charges et non des avantages.

    j’ai du mal à comprendre qu’il faille donner de nouveaux droits sans nouveaux devoirs en retour ( en tous cas les nouveaux devoirs ne sont pas mentionnés ).
    j’ai du mal à concevoir que ne nouveaux droits puissent donner des leviers pour donner une plus grande vitalité à la démocratie, les droits me semblant plutôt figer la vitalité, puisqu’ils impliquent des devoirs pour les autres, autres qui sont non définis ou définis comme n’étant jamais « moi », ce qui ne peut aboutir qu’à une situation paralysée.
    D’autant qu’autant de citoyens, autant de vues différentes.
    Les élections permettent une représentativité qui évite justement cette paralysie ( et encore, lorsqu’on voit les derniers événements…, je me pose des questions sur la représentativité et la prise de responsabilité des dites instances représentatives )

    Quant à la réforme des pouvoirs publics, oui, mais sous quelle forme ?

    —> « Nous voulons garantir les solidarités sociales et territoriales, défendre des services publics rénovés et lutter pour l’égalité réelle. »
    je n’ai pas franchement envie de défendre les services publics.
    même rénovés..
    Quand je vois la binette de mon postier , je pense à Pierre Perret ( « quand une postière vous dit « qu’est ce que c’est », à part que là, c’est un homme ) et me dit que , derrière il y avait un patron, une prime à l’amabilité et au rendement, la peur d’un licenciement en cas de fuite de clientèle, eh bien peut être que mon postier aurait le sourire, et que peut être, il aurait davantage de clients et donc , par là même, il y aurait des raisons de ne pas fermer le bureau de poste !
    Nous attendons TOUS dans le village, l’ouverture d’un commerce privé avec un point poste …
    je me souviens du bureau SNCF : quel soulagement de voir le visage accueillant du salarié privé du point SNCF , son empressement, la qualité de ses conseils, à la place de l’ancien préposé SNCF !
    Plus de clients et moins d’attente !

    Bon, je m’égare !

    Pierre a écrit plus haut :
    « Qu’est-ce que ce serait d’être de gauche aujourd’hui selon vous si ce n’est obéir à une espèce de dictature de la bien-pensance politiquement correcte empêtré dans ses tabous et ses contradictions ? »

    C’est presque mon point de vue : être de gauche, c’est obéïr, pour la plpart à une dictature de la bien pensance politiquement correcte.
    Et le discours de la nouvelle gauche me paraît plus ouvert.
    Je vais discuter de cela avec mes – nombreux – amis de gauche non dogmatiques.
    Cest en cela que je ne suis pas d’accord avec Pierre : il y a de nombreuses personnes de gauche qui n’adhèrent pas totalement à la dictature de la bien pensance. Et c’est cela même qui les gêne actuellement , et ils acceptent mal l’opposition pour l’opposition de certains leaders politiques

    je ne sais pas si la droite applique la dictature de la bien pensance.
    Néanmoins, je ne vois pas cette bien pensance étalée à ce point dans la presse…

  • [quote post= »534″]Néanmoins, je ne vois pas cette bien pensance étalée à ce point dans la presse[/quote]
    lisez vous le figaro, ecoutez vous TF1, europe1, jm sylvestre?

  • Comprend pas bien là, francis, c’est le fait que certains expriment des opinions que vous ne partagez pas qui vous dérange ? Ou est-ce que l’on va repartir, une fois de plus, tournant en rond, dans la petite comptabilité des medias de droite et de ceux de gauche ? On va la refaire sous chaque billet ?

  • Incroyable ce billet ! Fin analyse de la vie politique en tout cas notre ami Koz. Combien de fois a-t-on déjà prédit la chute finale du PS ? La droite (et par extension ses militants) qui se perçoit comme le propriétaire naturel du pouvoir et considère comme illégitime toute prise du pouvoir de la gauche en tout cas en rêve encore aujourd’hui.

    Mais alors le pire c’est d’essayer de nous faire croire que Bockel serait son remplaçant ! Ce personnage issu de son groupuscule « Gauche moderne » qui existe déjà depuis belle lurette, voir d’ailleurs le site très en avance : http://www.gauche-moderne.org/accueil.htm
    ne représente personne, si ce n’est lui-même. Il faut lire sa motion présentée lors du Congrès du Mans, écrite avec les pieds, proposant tout et son contraire et qui a recueilli 0,6% des suffrages. Il n’a aucune structuration intellectuelle, s’est vendu pour un secrétariat d’Etat sans moyens et sans enjeux politiques alors qu’il prétend avoir rejoint le gouvernement pour « réformer la France ». Accorder du crédit à un tel individu, cela montre l’ampleur réelle de la prétendue « ouverture ».

    J’ajoute à cela que dans le détail, la composition des candidats Gauche moderne est à hurler (pleurer) de rire. Entre David Melloni, ex MJS tendance guévariste devenu strauss-kahnien qui s’est rallié sans vergogne à Morano à Toul, Urieta, le maire de Pau fabiusien devenu blairiste ou George-Marc Benhamou, le fou furieux mitterandolâtre à Nice, on sent effectivement que tout cela contient les germes du renouveau de la gauche française…

    Quant au logo du PS, il me convient tout à fait et a réussi au contraire à passer les âges. Vous observerez qu’il reste d’ailleurs, dans de très nombreux pays (GB, Espagne, Irlande…) un identifiant commun assez fort.

  • salut
    merci pour les liens…
    oui le logo est à l’image de la pensée : plus moderne, et plus clair que celui du PS.
    Bokel est le seul qui valait le coup au PS. Il à maintenant son parti. Je lui souhaite très sincèrement de récupérer le plus de monde possible du PS ; même si je suis pessimiste sur la capacité des militants PS à entendre un discours finalement modéré.

  • @koz…
    aurais je été censuré ??
    sur mon propos de ce matin qui disait que j’arretais de polémiquer sur la presse de droite vs presse de gauche…
    mais que j’aimerais que cessent les propos sur « le monopole », « la disctature »de la pensée « de gauche »…

  • Non. Apparemment, il n’est pas passé. Il n’est ni dans ma liste de modération, ni dans la liste de spams.

    Et, franchement, combien de fois as-tu été « censuré » ici ? Si j’avais dû le faire, tu ne penses pas que je l’aurais fait sur d’autres commentaires, plutôt que sur celui-ci ?

    [quote comment= »63808″]Incroyable ce billet ! Fin analyse de la vie politique en tout cas notre ami Koz. Combien de fois a-t-on déjà prédit la chute finale du PS ? La droite (et par extension ses militants) qui se perçoit comme le propriétaire naturel du pouvoir et considère comme illégitime toute prise du pouvoir de la gauche en tout cas en rêve encore aujourd’hui.[/quote]

    Vous, vous commencez à fumer bien trop tôt le matin. Ca ne vous réussit manifestement pas. Mais j’aime bien ce genre de coms. Ca situe bien l’auteur.

    [quote comment= »63808″]Mais alors le pire c’est d’essayer de nous faire croire que Bockel serait son remplaçant ! [/quote]

    Je vous propose de relire doucement, sereinement, en respirant profondément, ce billet. Et de me dire ensuite en quoi il prédit la chute du PS, et en quoi il affirmerait que Bockel serait son remplaçant.

    Je comprends que le billet puisque provoquer quelque réaction viscérale, non raisonnée, mais c’est dommage. Pour le confort de tous, il serait préférable que vous réagissiez vraiment au billet.

    Tiens, pour un peu, comme dirait YR et vos camarades de section, on dirait un « homme de paille ».

    Et évitez les mises en cause personnelles, surtout lorsque vous lisez trop vite. Vous savez que ça m’agace profondément.

  • ok, autant, au temps, ô temps pour moi
    je n’ai jamais été censuré ici, je l’accorde volontiers
    et ta modération est très discrète
    ce blog est tout à fait d’esprit ouvert

    j’en sais gré au maître des lieux et y reviens d’autant plus volontiers…
    c’est pour cela que je m’étonnais

  • Evitez les mises en cause personnelles ?

    koz, pourquoi donc mon nom est-il cité ici alors ?

    En l’associant de plus à des « camarades de section » dont j’ignore tout ?

    Arrêtez de fantasmer : je n’ai la carte d’aucun parti…

  • YR, vous êtes sur le point de troller… Et ça, c’est en plein dans les limites de ce que j’accepte sur ce blog.

    Votre « nom » (ce n’est qu’un pseudo, soit dit en passant) est associé ici parce je parlais de « l’homme de paille » dont nous avons longuement discuté récemment. Quant aux « camarades de section », si vous prenez le temps de lire, vous verrez que je dis « vos camarades de section », en m’adressant à Jonathan, qui est effectivement militant socialiste. Ce sont donc les camarades de section de Jonathan dont il s’agit ici…

  • koz,

    Avez vous oui ou non associé dans une même phrase mon pseudo à des militants PS ?

    Relisez votre construction de phrase et vous verrez qu’on peut tout à fait lire que vous me mettez dans le même sac que des militants PS.

    Ce n’est peut-être pas ce que vous avez voulu écrire, mais c’est ce qu’on peut y lire. Si c’était voulu, ce serait un homme de paille ;o)

    Fin du HS.

  • Soyons clair : cela va être un peu long, mais c’est la dernière fois que je vous réponds sur ce genre de sujet. Je vais même vous faire une confidence : je supprimerai tout prochain commentaire du même mode. Soit vous répondez clairement au billet ou au propos tenu, soit je gicle le commentaire. Je vous ai expliqué plusieurs fois ce que j’en pensais, si vous refusez de comprendre, j’en prends acte.

    J’ai repris vos 47 commentaires publiés sur koztoujours. Avec le mail que vous utilisez là, j’ai relevé l’invocation de la technique de l’homme de paille environ une fois sur deux depuis le mois d’avril dernier.

    Si votre hobby est de m’imputer des arrière-pensées, des objectifs cachés, des raisonnements tordus, je vous donne un conseil : trouvez un autre blog, vous perdez votre temps à discuter avec un maniaque tel que moi. Quant à moi, je ne veux pas que le temps que je consacre à ce blog soit occupé à répondre à des procès d’intention.

    Je suis heureux pour vous que vous ayez découvert une technique de rhétorique à l’application suffisamment large pour que vous la voyez partout mais ça me gonfle. Votre technique à deux balles s’explique facilement : vous n’êtes pas d’accord avec le diagnostic posé, donc vous estimez que votre interlocuteur pose un faux problème pour y répondre d’une façon qui le mette en valeur. Dans la mesure où nous sommes plus que rarement d’accord sur les diagnostics, cela risque d’arriver bien souvent. Je n’ai aps envie de supporter vos théories sur l’homme de paille de façon systématique.

    Quant à ce dernier commentaire, dégonflez le melon deux secondes, YR : oui, j’ai associé votre pseudo à celui de militants socialistes. So what ? Qu’est-ce qu’on en a à talquer ?

    En l’occurrence, vous êtes de gauche et, comme de nombreux militants socialistes ou communistes depuis que quelqu’un a dû l’invoquer sur un site de gauche quelconque, vous avez cette « technique » à la bouche toutes les deux phrases.

    Maintenant, oui, j’ai « associé » votre pseudo à celui de militants socialistes, dans la mesure où votre pseudo et « militants socialistes » sont dans la même phrase. Je vous félicite pour votre perspicacité !

    Donc, maintenant, vos commentaires seront validés a posteriori, parce que ça me gonfle, que ce genre de procédé suspicieux m’insupporte, que ça figure clairement dans le guide de koztoujours et que c’est comme ça.

    Oui, c’est unilatéral, oui, c’est autoritaire. Mais ça ne devrait pas vous surprendre, j’ai voté Sarkozy, je suis une engeance de despote.

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