A propos de solutions au chômage

Je poursuis la lecture de « Causeries à bâtons rompus« , de Pierre Bilger, tenancier du blog éponyme (on peut dire également « du même nom » mais on a l’air nettement moins savant) et j’y trouve un paragraphe intéressant quant aux solutions à apporter au chômage…

Soyons clair : Pierre Bilger n’a fait part d’aucune intention de vote, à ma connaissance, et rien ne permet de préjuger d’une quelconque manière de celui qui sera le sien. L’appréciation qu’il développe ici ne doit donc pas donner lieu à extrapolation.

Mais si cet épisode est resté dans ma mémoire, c’est pour une autre raison. Interrogé sur ce qui pouvait être fait pour lutter contre le chômage, je répondais abruptement que si uneseule mesure devait être prise, c’était de supprimer le frein à l’embauche que constituait dans notre pays, la difficulté de licencier. Cette remarque qui, pour le chef d’entreprise franco-britannique que j’étais, relevait de l’évidence, tant mon quotidien des deux côtés de la Manche la confirmait sans ambigüit, était accueillie avec une ironie polie par mes deux interlocuteurs auxquels l’esprit du temps, qu’il soit de droite ou de gauche, interdisait d’en accepter la véracité. » (p. 134)

On peut en revanche, extrapoler sur le soutien apporté sur son blog par Bernard Salanié, économiste de renom, à Nicolas Sarkozy, après celui d’Olivier Blanchard. Le billet s’intitule « Mon choix« …

« J’ai déjà dit et répété tout le mal que je pensais du programme économique de Ségolène Royal. Je ne surprendrai donc personne en annonçant que je voterai pour Nicolas Sarkozy. Ceci n’entraîne pas adhésion à toutes ses idées, évidemment—voir les épisodes précédents. Mais sur deux points absolument essentiels, il n’y a pas photo à mon sens.

Le premier point concerne la lutte contre le chômage. J’ai tellement plaidé en faveur des allégements sur les charges pesant sur les bas salaires que j’en suis psychologiquement enroué. Les politiques, quant à eux, n’ont eu de cesse que de reprendre par des alourdissements du Smic net horaire ce qui avait été gagné sur le coût du Smic. Celui-ci représente 55% du coût du salarié médian, aujourd’hui comme en 1992, avant les premiers allégements. Ségolène Royal a annoncé clairement sa volonté d’augmenter le Smic (elle a même dit qu’il s’agirait du Smic net—il y a incertitude sur ce point comme sur d’autres). Ses mesures anti-chômage ne sont vraiment pas crédibles. J’ai déploré sur ce blog que Nicolas Sarkozy n’ait pas donné à ces questions une place suffisante dans son programme ; mais au moins, il n’a pas prévu dans ses propositions-phare une mesure qui ne peut qu’aggraver le chômage à moyen terme.

Le second point a trait à la nécessité de réformer la Sécurité Sociale. « 

Mais il ne correspond pas au sujet de ce billet donc…

Voilà deux avis qui méritent d’être connus.

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21 commentaires

  • Dommage que le nombre d’heures travaillées au RU et en France soit identiques, et que le « plein emploi » Britanniques s’explique par 2 millions d' »inaptes au travail » qui du coup ne sont pas chômeurs, et pas par les freins à l’embauche.

  • Ma phrase n’est peut-être pas parfaite. J’aurais dû parler du  » livre « Causeries à bâtons rompus »  » pour que l’on saisisse mieux. Mais êtes-vous certain que je fasse erreur dans l’usage de « éponyme » ?

    [quote comment= »19826″]Dommage que le nombre d’heures travaillées au RU et en France soit identiques, et que le « plein emploi » Britanniques s’explique par 2 millions d' »inaptes au travail » qui du coup ne sont pas chômeurs, et pas par les freins à l’embauche.[/quote]

    Merci Linca. Ce qu’ils sont c…, Salanié et Blanchard. Vous avez un mail pour que je leur fasse part de la bonne analyse économique et vous mette en contact ?

  • Blanchard ne parle pas de réduire la difficulté à liciencier mais de baisser le coût des bas salaires, en tout cas dans votre citation. Ce n’est pas la même chose

    Disons que répéter l’exemple du Royaume Uni pour sa réussite dans le combat contre le chômage de masse, quand on constate que l’essentiel des emplois créés ces dernières années sont des emplois publics, c’est faux.

    Quand à l’argument d’autorité, c’est sûr, tous les économistes sont d’accord entre eux, d’ailleurs l’économie est une science aussi exacte que les mathématiques, c’est évident.

  • @Linca
    je suis sur que vous avez une connaissance profonde de l’angleterre, et que vous n’avez pas piochez ca dans la liste d’argument Blair le social traitre.
    Pour vivre a Londres et connaitre des personnes de toutes horizon je peux vous dire que meme si il y a beaucoup de disable qui ne sont pas compte comme chomeur, la situation y est quand meme nettement meilleur qu’en France. Et apres avoir remis au travail – ce qui avait ete mal percu a l’epoque, mais a posteriori est tres bien accepte par les concernes – les chomeurs longue duree, c’est il me semble sur les handicapes que le gouvernement anglais travail en ce moment. Handicape qui sont en passant beaucoup mieux integre et aide qu’en France.

    concernant l’economie je suis sur que vous avez l’AUTORITE pour decreter ce qui est science ou pas… Je parie que vous etes beaucoup plus tolerant concernant la sociologie de Bourdieu.

  • Je trouve savoureux que Pierre Bilger s’essaie en donneur de leçons dans la lutte contre le chômage.

    Voilà un homme à qui on a confié une entreprise de haute technologie, un géant mondial en forte croissance, qui faisait la fierté de ses salariés comme de tous les français et qui l’a conduite à la faillite totale.
    Sans l’intervention de l’état, Alstom n’existerait plus.

    Je me demande si les anciens salariés d’Alstom, aujourd’hui au RMI par sa faute, ont écrit un livre de recettes pour faire baisser le chômage ?

    Contrairement à ce que prétendent les libéraux, par ignorance ou par mensonge, il est très facile pour une entreprise de licencier. Ca ne coûte que le préavis et quelques jours d’indemnité. Bien sûr à partir de 10 licenciements d’un coup, il faut un PSE, légèrement plus contraignant en terme de paperasse, mais les entreprises ont toujours des moyens de contourner ça, et elles me paraissent moins gênées par la paperasse lorsqu’il s’agit d’obtenir des subventions publiques.
    Bien sûr, si vous ne travaillez pas en entreprise, votre ignorance est pardonnable. Dans le cas de Bilger ça l’est moins.

    L’échec du CNE devrait conduire à plus de modestie les partisans de la flexibilité de licenciement comme solution au chômage.

    Je comprends que les patrons veuillent moins de contraintes, des salaires plus bas pour des marges plus élevées. Mais je suis bien placé pour savoir que quand un patron parle de chômage c’est du pipeau. J’ai vu une usine rayée de la carte lors d’une réunion. Et pas une fois les mots « chômage » et « emploi » ne sont intervenus dans les débats. Toutes les diapos parlaient de coûts de production, coûts fixes, subventions, droits de douanes, coûts de transports. délais d’approvisionnements, marge brute, besoin en fond de roulement… La plupart des participants n’avaient jamais vu cette usine.

    Il est faux de dire que les actionnaires se moquent du chômage. Ils ont besoin du chômage pour augmenter la rentabilité du capital. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si les investissement se déportent vers le pays du monde qui compte le plus de chômeurs, la Chine.

    Là bas il existe un allocation de chômage d’environ 200 yuans et un SMIG qui dépend des provinces et tourne en général autour de 500 yuans, mais encore faut-il avoir le hukou pour y avoir droit, ce qui n’est pas le cas des migrants. Les normes environnementales et sociales sont quasiments inexistantes, il n’y a ni système de sécurité sociale ni retraite. La fiscalité est très basse. On peut donc considérer que c’est l’économie la plus libérale du monde.

    Le PIB augmente de presque 10% par an. Et pourtant il y a 20% de chômeurs, et ce taux continue d’augmenter.

    Le libéralisme, ça fonctionne très bien dans certains amphis, mais il ne faut surtout pas se confronter à la réalité.

  • Vous oubliez une chose, dans votre mise en cause de Pierre Bilger, qui s’est déjà expliqué à ce sujet, et le refais dans ce livre. Pierre Bilger a présidé aux destinées de GEC-Alsthom, devenu Alstom, pendant douze ans. On peut s’étonner, de la façon dont vous le décrivez, qu’il n’ait pas planté la boîte avant. Douze ans pour planter une entreprise, c’est laborieux.

    Pierre Bilger est quelqu’un pour lequel j’ai un respect intuitif. En partie du à certaines de ses opinions, en partie aussi au fait que, alors qu’il n’a pas vraiment la même interprétation de la chute d’Alstom que vous, il a rendu à l’entreprise les indemnités de départ perçues, au risque que cela soit perçu comme un aveu d’incompétence.

    Evidemment, certains, comme vous, se précipitent…

    Au demeurant, je ne sais pas ce qu’il en est exactement, mais je ne suis pas certain que Pierre Bilger soit un libéral (ce qui n’est au demeurant pas une insulte). Et pour que les choses soient claires, j’invite chacun à faire un tour sur son blog pour constater qu’il n’a pris partie en faveur d’aucun candidat. Il me semble même réticent à l’égard des deux.

    Bref, j’accorde une certain poids à son opinion, au demeurant pas livrée dans une perspective électorale.

  • [quote comment= »19854″] On peut donc considérer que c’est [la Chine] l’économie la plus libérale du monde.
    [/quote]
    Je lis avec un étonnement toujours renouvelé, sur de nombreux blogs, cet argument qui tente de prouver la nocivité du libéralisme à l’aide de la « preuve » chinoise.

    Il faut vraiment avoir une idée pervertie du libéralisme pour oser affirmer que le pays le plus libéral du monde est une quasi-dictature communiste où les droits de l’homme n’existent pas, où la corruption est généralisée, où les grandes entreprises prétendument privées sont des entreprises d’Etat déguisées.

    La liberté économique n’existe pas en Chine. La liberté politique non plus. Le libéralisme suppose les droits de l’homme, suppose la liberté d’entreprendre, suppose l’absence de corruption, suppose le gouvernement représentatif, suppose un Etat aux pouvoirs limités, garant des libertés publiques, et non l’Etat mafieux, interventionniste et dictatorial.

    Pour sortir un peu des clichés, vous pouvez vous reporter à ce qu’écrit Guy Sorman, libéral proclamé, qui a passé plus d’un an à arpenter la Chine jusque dans les campagnes les plus reculées, interdites d’accès par les autorités.

    http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2007/04/china_the_empir_1.html#comments

  • > Ma phrase n’est peut-être pas parfaite. J’aurais dû parler du ” livre “Causeries à bâtons rompus” ” pour que l’on saisisse mieux. Mais êtes-vous certain que je fasse erreur dans l’usage de “éponyme” ?

    Oui, je pense qu’il a raison. A la rigueur, vous auriez pu parler du « livre éponyme » du blog de M. Bilger, puisque c’est le livre qui a donné son nom au blog.

    En effet éponyme signifie qui « donne son nom à » et non pas « qui a reçu son nom de ».

    Ainsi, Madame Bovary est une héroïne éponyme. Par contre le Roman de Flaubert n’est pas éponyme. De même, il est inexact de parler d’un « album éponyme » pour désigner un album qui porte le même nom que le groupe qui l’a composé, puisque c’est le groupe qui a donné son nom à l’album et non l’inverse.

  • A linca
    En ce qui concerne le RU, on peut aller sur le site d’Eurostat, on est toujours un peu plus crédible avec des sources.
    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/portal/page?_pageid=1996,39140985

    Le taux d’emploi (taux de personnes au travail entre 15 et 74 ans) est de 71.5% au RU et de 63% en France. Donc le taux de chômage moins élevé ne s’explique certainement pas par des gens qui seraient exclu du marché du travail, au contraire.
    Même source, le taux de prélèvement sur les bas salaires vaut 30% au RU, contre 41% en France. Effectivement, peut-être que c’est plus là qu’il faut chercher la raison du plus fort taux d’emplois au RU, comme Blanchard l’affirme ? Mais ce n’est pas forcément incompatible avec la théorie du frein a l’embauche de Pierre Bilgier…

    A Olivier A
    Le CNE est un échec ? Peut-être bien, mais pourquoi ?

  • @ Arnaud R
    Je ne me contente pas de statistiques (toujours discutables d’ailleurs, ne l’oubliez jamais), je connais en Chine des ouvriers, des paysans, des chômeurs. Ils me racontent leur vie. Je ne conteste pas une amélioration de la situation alimentaire, mais pour le reste, c’est le déclin. Il faut distinguer les années Deng, qui ont plutôt été bénéfiques, des années Zhang qui ont été catastrophiques pour le peuple : campagnes sacrifiées, privatisations destructrices, fin des services publics.

    @ Robert Marchenoir
    Pas de liberté économique en chine ? C’est une plaisanterie ? La liberté est totale. Vous pouvez embaucher, liciencier sans aucune formalité. Tout se fait en liquide. Vous pouvez tout acheter, tout vendre. Il n’y a pas de syndicats, pas de droit de grève. Vous pouvez désormais importer et exporter à peu près tout. Il y a des boutiques dans la rue où vous pouvez acheter et vendre en liquide des actions cotées en bourse.

    Pour Koz c’est le paradis sur terre 🙂

    Il n’y a quasiment plus de services publics, il n’y a quasiment plus d’entreprises d’état. Quand je parle à des chinois de l’europe, avec l’école gratuite, les hopitaux publics, la sécurité sociale, la retraite, les associations, ils ont du mal à croire que ça existe encore. On leur a tellement bourré le crâne pour leur raconter que c’était démodé, que la modernité c’était l’économie de marché..

    Je vous accorde que pour un vrai « libéral », ça ne suffit pas, il faut en plus un état de droit, la démocratie. Mais l’économie, elle, est on ne peut plus libérale. Et la plupart des liberaux n’en demandent pas plus (voir l’exemple de Milton Friedman au Chili de Pinochet).

    @ Corto.

    Moins de 10% des CNE sont des créations d’emplois, et encore, très, très peu de CNE dépassent les 12 mois.
    Comme sources, j’aurais pu vous conseiller « alternatives économiques » ou « HD », mais on peut aussi trouver sur le net :
    http://www.usinenouvelle.com/article/page_article.cfm?idoc=95564&navartrech=6&id_site_rech=10&maxrow=31
    L’instabilité du CNE est trop grande à la fois pour l’employeur et l’employé qui préfèrera toujours un CDD à un CNE.
    De plus, le CNE est incompatible avec les règlementations européennes en matière de droit du travail.

  • [quote comment= »19854″]J’ai vu une usine rayée de la carte lors d’une réunion. Et pas une fois les mots « chômage » et « emploi » ne sont intervenus dans les débats. Toutes les diapos parlaient de coûts de production, coûts fixes, subventions, droits de douanes, coûts de transports. délais d’approvisionnements, marge brute, besoin en fond de roulement… La plupart des participants n’avaient jamais vu cette usine.[/quote]
    J’ai aussi vu des réunions décider un investissement qui allait créer des dizaines d’emplois, payer des salaires et des charges sociales et réduire les déficits de la sécu. Pas une fois les mots « chômage » et « emploi » ne sont intervenus dans les débats. Toutes les diapos parlaient de coûts de production, coûts fixes, subventions, droits de douanes, coûts de transports. délais d’approvisionnements, marge brute, besoin en fond de roulement… La plupart des participants n’ont par la suite jamais rencontré les salariés dont ils avaient créé les emplois.

    J’ai aussi vu des blogueurs écrire des billets enflammés sur les patrons qui ne créent pas assez d’emplois et en détruisent trop, mais qui n’envisageaient jamais d’en créer eux-mêmes.

  • Rien à rajouter à la dernière phrase de Liberal, je pense que tout a été dit… Au lieu de critiquer, osez (mais n’osez ni Bové, ni Bayrou, ni Royal, je parle juste d’oser monter une entreprise)! On en reparle d’ici quelques années

  • a olivier A
    OK. J’étais resté aux premières études sur le CNE, plus flateuses. C’est vrai que 8% d’embauche en plus (et 20 % d’embauche d’anticipée), c’est pas terrible terrible. Reste que la rupture est pas si fréquente que ça (50 % durant les 12 premiers mois, contre 32 % quand même pour un CDI). Vu le nombre de contrats signés, au moins au début (440 000 les 9 premiers mois !) , il n’en reste pas moins que le CNE correspondait à une demande des entreprises.Le prochain gouvernement devra bien essayer d’y répondre…

  • @ Olivier A, contesterez-vous qu’en Chine, chaque année, ce sont 20 millions d’habitants qui accèdent à ce qu’il convient de définir comme la classe moyenne via un revenu de l’ordre de 2500 euros mensuels ? Je parle bien de 20 millions de nouveaux accédants à de tels revenus. Autrement dit, chaque année, la Chine crée l’équivalent de la classe moyenne française. Mais on m’aurait menti là aussi ?

    Néanmoins merci de reconnaître qu’en effet, la liberté économique ne suffit pas aux libéraux épris de moralité, tels les intervenants de ce blog.

  • J’approuve tout à fait ce que dit Bernard Salanié

    Depuis 25 ans, le chômege qui au départ touchait à peu prés uniformément tous les niveaux de qualification, s’est concentré que les moins qualifiés (même s’il n’est évidemment pas nul pour les autres). Actuellement, le chômage est d’environ 40% , pour les jeunes sans qualification, 3 ans après leur sortie du système scolaire

    En diminuant les charges sociales sur les bas salaires, les gouvernements Juppé puis Jospin ont pour la première fois inversé la tendance à l’augmentation du chômage chez les moins qualifiés.

    On trouvera dans le livre « Vers le plein emploi » de Jean Pisani Ferry, conseiller économique de DSK, toutes précisions voulues sur le sujet

    Malheuresuement, ces baisses de chage ont ensuite été affectées massivement à la compensation des 35 heures, ce qui en a annulé les effets bénéfiques

    par ailleurs on estime qu’une augmentation de 1% du Smic conduit à terme à une augmentation de 1% du chômage de la population concernée

    La raison en est à mon avis essentiellement l’écrasement de la hiérarchie des bas salaires et les effets d’éviction que cela entraîne.

    Le niveau relativement élevé du SMIC par rapport aux salaires moyens explique la proportion de Smicards très élevée en france par rapport aux autres pays et le fait que leur nombre n’a jamais été aussi élevé (environ 16 à 17% des actifs)

    Il faut donc en toute rigueur économique cesser pendant quelques temps d’augmenter le SMIC plus vite que l’inflation

    Le fait de permettre aux smicards de faire plus d’heures de travail est dans ce cas la seule voie possible pour augmenter malgré tout leur pouvoir d’achat. A noter cependant que si le SMIC est bloqué en euro constant, le nombre de smicards diminuera progressivement

  • [quote comment= »19862″]La liberté économique n’existe pas en Chine. La liberté politique non plus. Le libéralisme suppose les droits de l’homme, suppose la liberté d’entreprendre, suppose l’absence de corruption, suppose le gouvernement représentatif, suppose un Etat aux pouvoirs limités, garant des libertés publiques, et non l’Etat mafieux, interventionniste et dictatorial.

    http://gsorman.typepad.com/guy_sorman/2007/04/china_the_empir_1.html#comments%5B/quote%5D

    Etrange remarque quand on sait qu’en Chine, une table, une nappe sont les seuls accessoires nécessaires pour démarrer un restaurant (que l’on pourra installer sur le pas de sa porte)

    Maintenant il est vrai que les démocrates ont souvent recours au concept flou de liberté qui ressemble le plus souvent à ce qu’eux peuvent faire et qu’ils voudraient empêcher les autres de faire.

    Peut être que pour éviter de sombrer dans l’inanité du concept de la liberté, il serait plus clair de parler de facilité économique.

    La Chine offrirait des facilités économiques plus qu’une liberté économique.

  • sur la définition d’éponyme

    ÉPONYME. n. m. T. d’Antiquité grecque. Celui des neuf archontes qui, à Athènes, donnait son nom à l’année.

    Il s’emploie aussi comme adjectif. Archonte éponyme.

    Il se disait aussi des Dieux, des héros, dont une ville, une tribu portait le nom. Les héros éponymes des dix tribus d’Athènes.

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